Gérard Calvi

compositeur français

Grégoire Élie Krettly, dit Gérard Calvi, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un compositeur et chef d'orchestre français.

Gérard Calvi
Le compositeur Gérard Calvi au début des années 1970. Photo d'identité (Sacem).
Biographie
Naissance
Décès
(à 92 ans)
Paris 16e
Sépulture
Nom de naissance
Grégoire Élie Krettly
Pseudonyme
Gérard CalviVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Père
Robert Krettly (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Label
Genre artistique
Distinction
Grand prix de Rome en 1945
Tombe de Gérard Calvi au cimetière du Montparnasse (division 12).

Il est l’auteur de plus de trois cents chansons, cinquante partitions de films, de comédies musicales et d’opéras-bouffes.

Biographie

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Famille

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Né Grégoire Élie Krettly[a], Gérard Calvi est le fils du violoniste, compositeur et chef d'orchestre Robert Krettly et de Nelly Zeude[2],[3].

Formation et débuts

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En 1941, il s'inscrit comme compositeur à la Sacem (photo colorisée).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir de 1941, il entame des études au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il fait ensuite partie du 13e bataillon médical et de la musique de la 2e division blindée.[réf. souhaitée]

En 1945, il obtient le premier second prix au prestigieux concours du prix de Rome de composition musicale[4].

En 1948, il est l'auteur de la musique pour les spectacles des Branquignols, troupe de Robert Dhéry et Colette Brosset à laquelle il reste fidèle plusieurs décennies[5].

Carrière

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Gérard Calvi a composé des musiques pour Édith Piaf (Le Prisonnier de la Tour, sur des paroles de Francis Blanche, 1946), Liza Minnelli et Frank Sinatra (Ce n'est qu'une chanson, 1954).

Au cours des années 1950-1960, ses compositions sont souvent, soit évocatrices et descriptives, soit fantaisistes voire parfois volontairement burlesques sur les violons, flûtes et autres instruments, mais de manière très étudiée, avec une pointe d'humour sur leur compositions ou chansons, dont Gérard Calvi est particulièrement friand. On retrouve cette approche dans d'autres ensembles de musique de variété de l'époque tels que Paul Bonneau, Pierre Duclos, Roger Roger ou André Popp. Ces musiques sont régulièrement jouées sur Radio-France.

Vers fin 1950-début 1960, il engage le saxophoniste Fausto Papetti dans son orchestre d'« ambiance », lui demandant d'effectuer quelques « notes » désaccordées divertissantes pour apporter une touche comique voulue par lui-même à ses compositions. Il signe plusieurs musiques des dessins animés d’Astérix (il est d'ailleurs caricaturé en chef d'orchestre dans l'album Astérix en Hispanie) et ainsi que celles des Minichroniques de René Goscinny. En 1967, il fait aussi la musique du « livre-disque » Le Menhir d'or[6].

Il enregistre un très grand nombre de disques microsillons 45 ou 33 tours. Parmi ceux de musique de variété figurent Le Bal chez Madame de Mortemouille, la musique du film Le Petit Baigneur avec Louis de Funès ou La Polka des menottes en 1959.

Gérard Calvi est également l'auteur de nombreuses œuvres symphoniques, de pièces pour solistes, de musique de chambre, d'opérettes (La Polka des Lampions en 1961 au théâtre du Châtelet avec Georges Guétary et Jean Richard, La Mélodie des Strapontins en 1984 à Nantes), de partitions pour le théâtre et le cinéma. Il compose aussi un opéra d’après la pièce de théâtre La Cantatrice chauve d'Eugène Ionesco, opéra créé en 2009[4].

Sociétés musicales

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Gérard Calvi est à plusieurs reprises président du conseil d’administration de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem)[7] dont il est plus tard président d’honneur.

Il préside également l’Académie nationale de l’opérette (ANAO)[8].

Il meurt à l'âge de 92 ans le dans le 16e arrondissement de Paris[9],[4],[10],[11]. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (division 12)[12].

Vie privée

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Gérard Calvi a été marié à la comédienne Yvette Dolvia (1922-2014) avec qui il a eu deux enfants : le journaliste Yves Calvi et le photographe Jean-François Krettly. Le , il épouse l'artiste-peintre Françoise Couleau[3], dite Planas de Font.

Compositions

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Pour le théâtre

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Pour le cinéma

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(Filmographie partielle.)

Pour la télévision

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Habillage sonore

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Notes et références

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  1. « Élie Krettly est trompette-major dans la garde de Napoléon comme plus tard Grégoire Élie Krettly dit “Gérard Calvi”, mon père, sera compositeur, musicien, mariant sa carrière durant, le burlesque des Branquignols, la chanson populaire avec Piaf et l'opéra-bouffe pour Ionesco, avec Le Tableau et prochainement, La Cantatrice chauve[1]. »
  2. Gérard Calvi apparaît dans le film en tant que chef de la fanfare qui envahit le bateau-appartement de Castagnier vers la fin du film. L'organiste est interprété par Roger Caccia.

Références

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  1. Élie Krettly, Yves Calvi et Gilbert Bodinier, Souvenirs historiques du capitaine Élie Krettly, Nouveau monde, , 284 p. (ISBN 2365830803, lire en ligne).
  2. « Gérard Calvi », sur whoswho.fr (consulté le ).
  3. a et b Who’s Who in France : dictionnaire biographique, éditions Jacques Lafitte, .
  4. a b et c « Le décès du compositeur et chef d’orchestre Gérard Calvi », sur resmusica.com, ResMusica, (consulté le ).
  5. Marlyse Lowenbach, « Après Paris, les Branquignols firent rire Londres et New-York », Télé 7 jours, no 815,‎ , p. 64-65.
  6. Didier Pasamonik, « Un Astérix à l’automne : "Le Menhir d’or" », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. L.-E. J., « Sacem : Gérard Calvi », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le ).
  8. Jean-Claude Fournier, « Biographie de Gérard Calvi » [archive du ], sur anao.pagesperso-orange.fr (archive.wikiwix.com), ANAO (consulté le ).
  9. Aude Deraedt avec AFP, « Gérard Calvi, le compositeur du Pudding à l'arsenic dans Astérix et Cléopâtre, est mort » [archive du ], sur lci.tf1.fr, TF1 (consulté le ).
  10. « Décès du compositeur Gérard Calvi », sur francemusique.fr, France Musique, (consulté le ).
  11. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Grégoire Élie Krettly », sur MatchID.
  12. Cimetières de France et d'ailleurs
  13. « L’indicatif de France Info sous toutes ses coutures » [archive du ], sur le-transistor.com, Le Transistor, (consulté le ).

Liens externes

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