Charles Wolff, né le à Saint-Laurent-sur-Saône et mort le à Pont-de-Vaux, est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur.

Charles Wolff
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
Pont-de-Vaux
Nom de naissance
Charles Joseph François Wolff
Nationalité
Formation
Activités
Officier, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Distinction
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Il se distingue lors de la conquête de l'Algérie, où il effectue une grande partie de sa carrière, de la campagne d'Italie en 1859 et au cours de la guerre de 1870, comme général de brigade. Il termine sa carrière au commandement du 7e corps d'armée. Il est membre du Conseil supérieur de la guerre de 1883 à 1888.

Biographie

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Fils d'un lieutenant de gendarmerie, il est nommé sous-lieutenant au 32e régiment d'infanterie de ligne le , à sa sortie de Saint-Cyr. Il sert en Algérie de 1843 à 1848 et participe à la bataille d'Isly en 1844.

Lieutenant le puis capitaine le , il retourne ensuite en Algérie comme chef du bureau arabe d'Alger.

Promu chef de bataillon le , il commande le 2e bataillon des tirailleurs indigènes d'Alger puis passe au 1er régiment de tirailleurs algériens en 1856. L'année suivante, il participe à l'expédition de Grande-Kabylie puis est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Il participe à la Campagne d'Italie (1859) et combat à Magenta et Solférino.

Nommé lieutenant-colonel le , il revient en Algérie comme commandant de cercle, est promu officier de la Légion d'honneur, puis est directeur du bureau politique à Alger.

Promu colonel du 43e régiment d'infanterie de ligne le , il rentre alors en métropole. Il est promu commandeur de la Légion d'honneur en 1864 et devient colonel du 2e régiment de grenadiers de la Garde impériale en 1868.

Fait général de brigade le , à 45 ans, il est employé comme chef de la 2e direction du Ministère de la guerre.

En 1870, il combat à Frœschwiller et Sedan à la tête d'une brigade d'infanterie du 1er corps d'armée, puis est fait prisonnier par la capitulation de l'armée du maréchal de Mac Mahon. Libéré, il commande une brigade versaillaise contre la Commune de Paris.

Élevé au grade de général de division le , il retourne en Algérie comme commandant de la Division d'Alger du au . Il est fait grand officier de la Légion d'honneur en août 1877.

Rappelé en métropole, il commande le 13e corps d'armée (Clermont-Ferrand) du au , puis le 7e corps d'armée (Besançon) du au [2].

Il siège au Conseil supérieur de la guerre et au Comité de défense du au . Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le .

Il est admis à la retraite le .

Décorations

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Publications

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  • Recherches sur les Aryas, Imprimerie de Romand (Mâcon), 1893. Lire en ligne.

Notes et références

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Sources

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  • Narcisse Faucon, Le livre d'or de l'Algérie; histoire politique, militaire, administrative; événements et faits principaux; biographie des hommes ayant marqué dans l'armée, les sciences, les lettres, etc., de 1830 à 1889, Paris, A. Challamel, 1890 (OCLC 34359779).
  • Pierre Larousse, « Wolff, Charles Joseph François » in Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du grand Dictionnaire universel, 1877, p. 2008. Lire en ligne.
  • Théophile de Lamathière, « Wolff, Charles Joseph François » in Panthéon de la Légion d'honneur, E. Dentu, 1911, t. 4, p. 319. Lire en ligne.
  • Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), « Wolff, Charles Joseph François » in Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN 978-2-35077-135-9).
  • Dossier de Légion d'honneur du général Wolff.
  • Annuaires Militaires

Liens externes

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