2e régiment de grenadiers (Second Empire)
Le 2e régiment de grenadiers de la Garde impériale est un régiment d'élite de la Garde impériale du Second Empire créé en 1854 et supprimé avec le reste de la Garde après la proclamation de la République française, le 28 octobre 1870.
2e régiment de grenadiers de la Garde impériale | |
Grenadier de la Garde impériale, par Alphonse de Neuville. | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Allégeance | Second Empire |
Branche | Infanterie |
Type | Régiment |
Fait partie de | Garde impériale |
Guerres | Guerre de Crimée Campagne d'Italie (1859) Guerre franco-allemande de 1870 |
Batailles | Bataille de Malakoff Bataille de Magenta Bataille de Mars-la-Tour |
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Création et différentes dénominations
modifier- : création du 1er régiment de grenadiers de la Garde impériale
- : suppression
Colonels
modifier- 1854 : colonel Chanfroid
- 1855 : Alfred d'Alton
- 1859 : Gabriel Louis Chardon de Chaumont
- 1863 : Charles Louis de Fontanges de Couzan
- 1868 : Charles Joseph François Wolff
- 1870 : Alphonse Théodore Lecointe
Historique des garnisons, combats et batailles
modifierLe 2e régiment de grenadiers de la Garde est créé le [1].
Dans le cadre de la guerre de Crimée, le 1er bataillon est embarqué pour la Crimée qu'il atteint le 28 janvier 1855. Le reste du régiment le rejoint en mai.
Il participe glorieusement au (2e assaut) de la tour Malakoff[2].
En 1859, il est engagé dans la campagne d'Italie et s'illustre à la bataille de Magenta en prenant Buffalora (it) mais en perdant 150 grenadiers et 7 officiers.
En 1870, pour la guerre franco-allemande il est rattaché à l'armée du Rhin, Garde impériale commandée par le général Bourbaki, 2e division d'infanterie de la garde sous les ordres du général Picard, 2e brigade du général Le Poittevin de La Croix-Vaubois.
Le régiment rejoint Metz le 28 juillet, avec Napoléon III, accompagné du prince impérial, le sous-lieutenant Louis-Napoléon Bonaparte âgé de 14 ans.
Le 16 août 1870 le 2e régiment de grenadiers est engagé dans la défense du village de Rezonville.
Comme l'ensemble de l'armée de Metz, le régiment est fait prisonnier de guerre lors de la capitulation du 27 octobre 1870.
Le 28 octobre 1870, après la proclamation de la République française, le 2e régiment de grenadiers de la Garde est supprimé comme l'ensemble des unités de la Garde impériale[3].
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifierBibliographie
modifier- Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).