Python Debugging For AI, Machine Learning, and Cloud Computing: A Pattern-Oriented Approach 1st Edition Vostokov PDF Download
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Dmitry Vostokov
Apress Standard
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Il faut être juste envers tout le monde, même envers les Allemands.
J'ai vu jouer à Munich quelques comédies de Molière: elles ont fait
grand plaisir, et le succès du poète est le même, assure-t-on, sur
tous les théâtres d'Allemagne. La nation allemande, les hommes de
génie qui sont les représentants les plus éminents de l'esprit
germanique, partagent sur Molière le sentiment de la France et de
l'Europe. Ne nous lassons pas de citer les belles paroles de Gœthe:
«Molière est si grand que chaque fois qu'on le relit on éprouve un
nouvel étonnement ... Tous les ans je lis quelques pièces de Molière,
de même que de temps en temps je contemple les gravures d'après
les grands maîtres italiens, pour me maintenir toujours en commerce
avec la perfection. Car de petits êtres comme nous ne sont pas
capables de garder en eux la grandeur de pareilles œuvres; il faut
que de temps en temps nous retournions vers elles pour rafraîchir
nos impressions.»
Et néanmoins il est vrai de dire que la critique allemande en général
est hostile à Molière. Chez les gens du métier, professeurs, historiens
de la littérature, philosophes, critiques de profession, une tradition
s'est établie de l'autre côté du Rhin, en vertu de laquelle Aristophane
et Shakespeare sont les seuls poètes qui réalisent vraiment l'idée de
la comédie, tandis que le genre inauguré en Grèce par Ménandre et
porté par Molière au plus haut point de perfection est prosaïque,
inférieur et vulgaire. Le nom d'Aristophane ou celui de Shakespeare
ne se rencontre guère sous la plume d'un esthéticien allemand sans
qu'il en prenne occasion de dire quelque chose de désobligeant pour
Molière, et rien n'est plus agaçant que ce parti-pris de dénigrement
systématique; ou bien encore, ces savants critiques construisent leur
théorie de la comédie, multiplient les exemples tirés des théâtres
d'Aristophane et de Shakespeare, et passent sous silence celui de
Molière, absolument comme s'il n'existait pas[1].
D'où vient une si étrange dissidence? Il convient de l'attribuer
d'abord, en grande partie, à une révolte bien légitime de l'esprit
national. La littérature française, non contente de régner sur l'Europe
comme une reine doublement glorieuse, doublement digne
d'admiration et de respect, par l'ancienneté de sa naissance et par
l'incomparable éclat de ses œuvres, l'avait trop longtemps gouvernée
et régentée à la façon d'un maître d'école. Lessing commença la
réaction, elle était juste et nécessaire alors; mais Guillaume Schlegel
en fut l'instrument attardé et passionné sans motif littéraire sérieux.
Quand on lit ces fameuses leçons sur la littérature dramatique faites
à Vienne en 1808, pendant que Napoléon amassait la haine de
l'Europe contre la France, l'intérêt esthétique que pourrait offrir la
critique du professeur est gâté désagréablement par le souvenir
d'une parole que Lord Byron raconte avoir entendu tomber de sa
bouche: «Je médite une terrible vengeance contre les Français, je
leur prouverai que Molière n'est pas un poète.»
Cependant, tout n'est pas fureur aveugle dans la critique de
Schlegel; elle a un côté rationnel et philosophique qu'il serait injuste
de méconnaître. Schlegel reste, après tout, un écrivain d'une valeur
considérable, un éloquent vulgarisateur d'idées fécondes, comme
Villemain l'a été en France, et de plus un érudit et un artiste; sa
traduction de Shakespeare, faite en collaboration avec Tieck, est un
ouvrage classique en Allemagne. Nous n'avons point le droit de
traiter un tel homme de haut en bas, comme pouvait le faire Gœthe
ou Henri Heine[2].
«Pour un être comme Schlegel, disait Gœthe, une nature solide
comme Molière est une vraie épine dans l'œil; il sent qu'il n'a pas
une seule goutte de son sang et il ne peut pas le souffrir. Il a de
l'antipathie contre le Misanthrope, que moi, je relis sans cesse
comme une des pièces du monde qui me sont les plus chères; il
donne au Tartuffe, malgré lui, un petit bout d'éloge, mais il le rabat
tout de suite autant qu'il lui est possible. Il ne peut pas pardonner à
Molière d'avoir tourné en ridicule l'affectation des femmes savantes,
et il est probable, comme un de ses amis la remarqué, qu'il sent
que, s'il avait vécu de son temps, il aurait été un de ceux que
Molière a voués à la moquerie... Sa critique est essentiellement
étroite; dans presque toutes les pièces il ne voit que le squelette de
la fable et la disposition; toujours il se borne à indiquer les petites
ressemblances avec les grands maîtres du passé; quant à la vie et à
l'attrait que le poète a répandus dans son œuvre, quant à la hauteur
et à la maturité d'esprit qu'il a montrées, tout cela ne l'occupe
absolument en rien... Dans la manière dont Schlegel traite le théâtre
français, le trouve tout ce qui constitue le mauvais critique, à qui
manque tout organe pour honorer la perfection, et qui méprise
comme la poussière une nature solide et un grand caractère.»
Il est doux de répéter ces paroles de Gœthe; mais ce serait faire
beaucoup trop bon marché de Schlegel que de nous en tenir à ce
jugement, ou de nous contenter de dire avec Heine qu'«il prit
Molière en aversion, comme Napoléon prit en aversion Tacite».
Un penseur bien autrement profond que Schlegel, un homme aussi
exempt de sot patriotisme littéraire que fêlait Gœthe lui-même.
Hegel, a prouvé par raisons démonstratives que Molière n'avait pas
fait de bonnes comédies.
Il y a là un phénomène des plus curieux pour les personnes
qu'intéresse l'histoire des singularités de la critique, et je voudrais
m'y arrêter quelque temps. A quoi bon? m'a dit quelqu'un. Mais
pourquoi serait-il permis au naturaliste, à l'antiquaire, d'examiner en
détail dans l'ordre des faits certaines bizarreries de la nature ou de
l'art, et défendrait-on au philosophe de faire la même chose dans
l'ordre des idées? Un paradoxe est plus amusant qu'une vérité
triviale, et j'estime d'ailleurs que les erreurs humaines ont toute
espèce de droit à l'indulgente et sérieuse attention des personnes
modestes, assez sages pour ne pas prétendre avoir seules la raison
de leur côté. Craindrait-on par hasard de se fausser l'esprit en
prenant connaissance des idées cornues de ces logiciens qui, par le
raisonnement, sont arrivés à cette conclusion rare, que la lune (pour
rappeler la jolie comparaison de Heine) est plus brillante que le
soleil, et que les comédies de Shakespeare sont plus belles que
celles de Molière?
J'ose promettre que les résultats de cette étude seront sains et
réellement instructifs: nous en recueillerons l'utile enseignement de
la vanité du dogmatisme en littérature. Je ne m'amuserai pas à
réfuter les idées particulières des ennemis de Molière, mais
j'attaquerai la méthode générale sur laquelle toute leur critique se
fonde: je prouverai, contre ces raisonneurs, qu'il n'y a point d'idée,
ni rationnelle, ni même empirique, du beau, du comique, de la
poésie; que leurs prétentions doctrinales sont une chimère, et que
tout jugement esthétique se réduit en dernière analyse à un
sentiment libre, spontané, qui est susceptible de culture, mais qui se
moque de la science. Je les renverrai au principe éternel, posé par
Kant dans sa Critique du jugement de goût et d'abord par Molière
dans sa Critique de l'École des femmes: «Laissons-nous aller de
bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne
cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d'avoir du
plaisir.»
Sire...
LE ROI.
ZACORIN.
Quoi?...
LE ROI.
Je viens là-dedans de me laver les mains.
ZACORIN.
LE ROI.
ZACORIN bas.
J'enrage.
Haut.
Sire, dans nos climats, la coutume des rois
Est de laver leurs mains toujours deux ou trois fois.
De guerre lasse, il imagine de répandre, comme par mégarde, un
encrier sur la main du roi. Le roi quitte son diamant pour se laver, et
quand il a fini, Zacorin lui présente à la place la bague enchantée.
Mais l'infortuné prince ne l'a pas plutôt mise à son doigt que la tête
lui tourne ... il ne sait plus ce qu'il dit ni ce qu'il fait. Il chasse Lucelle
de sa présence en l'accablant d'injures; il donne l'ordre d'élargir
Philandre, et entre autres extravagances du meilleur comique il
s'écrie:
Gardes!
UN GARDE.
Seigneur?
LE ROI.
CHAPITRE II
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