Ferti Run 2018 MANUEL DE LUTILISATEUR
Ferti Run 2018 MANUEL DE LUTILISATEUR
Ferti Run 2018 MANUEL DE LUTILISATEUR
INTRODUCTION .............................................................................................................................................................4
1. Principes de fertilisation appliqués dans FERTI-RUN ..............................................................................................5
1.1. Choix de la culture .............................................................................................................................................6
1.1.1 Fourrage tempéré ........................................................................................................................................6
1.1.2 Culture maraichère ......................................................................................................................................6
1.1.3 Arboriculture ................................................................................................................................................6
1.1.4 Canne à sucre ..........................................................................................................................................7
1.2. Superficie de la parcelle .....................................................................................................................................8
1.3. Type de sol .........................................................................................................................................................8
1.4. Besoins de la culture en éléments nutritifs ........................................................................................................8
1.5. Matière organique (MO) ....................................................................................................................................8
1.6. Calcul basé sur « NPK » ou sur « N » ..................................................................................................................9
1.7. Couverture des besoins de la culture par la MO ................................................................................................9
1.8. Teneur en éléments nutritifs (NPK) d’une matière organique ...........................................................................9
1.9. Coefficient d’équivalence engrais de la MO .....................................................................................................10
1.10. Limitation de la quantité de MO épandue par an ..........................................................................................10
1.11. Quantité de MO à épandre ............................................................................................................................11
1.12. Fertilisation organique et minérale de la culture ...........................................................................................11
1.13. Cas particulier du volume de MO disponible .................................................................................................12
1.14. Cas particulier de la contenance de l’épandeur .............................................................................................13
1.15. Intérêt de la fertilisation mixte des cultures ..................................................................................................13
2. Démarrage du logiciel sur Excel ........................................................................................................................... 14
2.1. Préambule ........................................................................................................................................................14
2.2. Sauvegarde et impression de la feuille de calcul ..............................................................................................15
3. Saisie des données « technicien » et « exploitant » ............................................................................................. 15
4. Lancement d’une analyse de fertilisation............................................................................................................. 16
4.1. Affichage de la feuille de calcul de la fertilisation mixte (organique et minérale)............................................16
4.2. Présentation du schéma logique de FERTI-RUN ...............................................................................................18
4.3 Choix d’une matière organique dont le poids volumique est référencé dans le logiciel FERTI-RUN.................20
4.3.1. - Saisie du volume .....................................................................................................................................21
4.3.2. - Saisie de la contenance de l’épandeur ....................................................................................................21
5. Affichage des tableaux de résultat ....................................................................................................................... 22
ANNEXES ..................................................................................................................................................................... 23
INTRODUCTION
En 2006, La Chambre d’Agriculture de la Réunion (Mission de valorisation agricole des déchets, MVAD) et
le CIRAD ont publié le « guide de la fertilisation organique à la Réunion ».
Cependant, afin d’améliorer les pratiques de fertilisation des parcelles et de réduire au maximum les
sources de contamination de l’environnement (sol et eau), l’agriculteur doit savoir calculer la dose à
apporter en fonction de sa culture.
Cette dose dépend :
(1) des caractéristiques de la culture ;
(2) du type de sol sur lequel elle est implantée ;
(3) du type de matière organique qui est utilisée ;
(4) du rendement escompté.
Ce calcul est trop peu fréquemment réalisé par l’agriculteur, étant donné les nombreuses informations
préalables qu’il faut connaître et le calcul assez long et fastidieux qui lui est nécessaire.
Afin de faciliter la pratique de la fertilisation organique des cultures, le CIRAD et la Chambre d’Agriculture
proposent ce logiciel de fertilisation mixte des cultures appelé FERTI-RUN, qui est une version complétée
de FERTI-RUN 2007. Il existe une version en ligne actualisée en temps réel, et un fichier Excel que l’on peut
récupérer sur le site : http://www.mvad-reunion.org.
Ce logiciel permet d’effectuer automatiquement des calculs de fertilisation organique et minérale pour un
certain nombre de cultures. Les fertilisations d’entretien préconisées sont des apports en azote, phosphore
et potassium, provenant d’une part d’une matière organique et d’autre part des engrais minéraux, la
totalité étant adaptée aux besoins de la culture. Les fumures de correction ou de renfort, ainsi que le
chaulage, ne sont pas pris en compte. Pour le phosphore, le type de sol a cependant été pris en compte,
de façon à majorer les apports pour tenir compte des fixations par le sol.
Dans ces calculs, les arrières effets des fertilisations organiques précédentes ne sont pas comptabilisés.
Leur prise en compte demanderait de connaître les antécédents culturaux, les conditions de culture et des
caractéristiques sur le comportement des matières organiques, qui ne sont pas encore connues
localement.
Un certain nombre d’options peuvent être ainsi rapidement comparées de façon à pouvoir choisir la
formule qui valorise au mieux la matière organique. L’ajustement évite des gaspillages pouvant entraîner
des pollutions du milieu. Cependant, les approches économiques ne sont pas développées dans ce logiciel
; les simulations ne permettent donc pas de choisir la méthode la plus économique.
[NOM DE L’AUTEUR] 4
1. Principes de fertilisation appliqués dans FERTI-RUN
Vous trouverez ci-dessous des explications sur les différentes étapes du logiciel FERTI-RUN pour arriver à
un conseil de fertilisation. Sur la première interface cliquer sur « Calcul d’un conseil de fertilisation » pour
lancer un calcul. Après avoir renseigné les informations personnelles demandées (Agriculteur, Parcelle,
Conseiller technique, …) vous arriverez sur une de ces interfaces :
Figure 1 : Interface en ligne sur internet (a), et interface sur le fichier excel (b).
[NOM DE L’AUTEUR] 5
1.1. Choix de la culture
Dans le menu déroulant de « Catégorie de culture » 4 choix sont possibles (Fourrage tempéré, Canne à
sucre, Culture maraichère et Arboriculture).
Les fourrages tempérés sont cultivés dans les Hauts de l’île avec plusieurs niveaux d’intensification. Vous
pouvez sélectionner leur rendement, qui s’échelonne de 10 à 25 t de matière sèche par ha et par an. Les
besoins en éléments nutritifs correspondants sont détaillés en annexe I.
Tomate - - -
Les besoins en éléments nutritifs de ces vingt et une cultures sont détaillés en fonction des rendements
(annexe I). L'apport de MO ne se fait qu'à la plantation, en une fois. Les besoins couverts à ce moment
correspondent aux fumures de fond et d'entretien, par cycle cultural.
Remarque : l’apport de matière organique sur ces cultures maraîchères ne doit pas être systématique sur
chaque cycle, étant donné le grand nombre de rotations possibles dans l’année, surtout dans le cas des
cultures à cycle court (laitue, radis, …). En effet, même si les quantités sont raisonnées, il est plus prudent
de limiter les intrants organiques au maximum à quatre apports dans l’année. L’opportunité d’un apport
est à analyser à chaque mise en place de culture.
1.1.3 Arboriculture
Plantes Agrumes,
à cycle long Bananiers, Papayer,
pluriannuel Fruits de la passion
[NOM DE L’AUTEUR] 6
Pour chacune de ces cultures, les besoins en fertilisation se déclinent :
Vous devez aussi choisir le type de sol pour le pouvoir fixateur du phosphore (voir 1.3 au-dessous).
Dans ces deux cas, vous introduisez le rendement espéré sur la parcelle à fertiliser et FERTI-RUN effectue
le calcul des doses à apporter.
[NOM DE L’AUTEUR] 7
1.2. Superficie de la parcelle
La superficie de la parcelle cultivée, considérée en hectares, est celle qui fait l’objet de la fertilisation
mixte (matière organique et complément minéral).
Les andosols (dans les Hauts et dans le sud de l’île) ont un pouvoir de fixation du phosphore (P) plus élevé
que les autres sols (annexe II). Cela signifie qu’une grande partie du phosphore apporté par la fertilisation
est fixée par le sol et n’est plus disponible pour la plante. Les apports en P sont donc à majorer ; la culture
reçoit donc deux fois plus de P que préconisé par ses besoins de base. Dans les sols peu fixateurs en P, les
apports sont augmentés seulement de 1,2 fois.
Dans le cas du maraichage, arboriculture, et de la canne à sucre, il vous est demandé de sélectionner le
type de sol selon son pouvoir de fixation du phosphore.
- Sol fixateur en P (andosols dans les Hauts et dans le sud de l’île) ;
- Sol peu fixateur en P.
Pour les fourrages tempérés cultivés dans les Hauts de l’île, le choix des andosols, donc d’un sol fixateur en
phosphore, a été retenu dans FERTI-RUN.
Selon la culture, son niveau de rendement et le type de sol que vous aurez sélectionnés, les besoins nutritifs
en azote, phosphore et potassium (NPK) de la culture sont pré-définis, dans FERTI-RUN, pour atteindre le
rendement cultural espéré. Il s’agit d’une fertilisation moyenne d’entretien basée sur le principe des
avances et des restitutions. Ces préconisations de fertilisation sont issues des différents guides techniques
disponibles à la Réunion (dossiers technico-économiques de la Chambre d’Agriculture, Guide de la
fertilisation organique à la Réunion, ...). Les besoins en éléments nutritifs des fruits, légumes et des
fourrages tempérés sont présentés en annexe. En maraichage, vous pouvez adapter les besoins de la
culture en fonction des résultats de l’analyse de sol effectuée sur la parcelle à fertiliser ou de votre
expertise.
Vous sélectionnez, dans un menu déroulant, la matière organique que vous comptez utiliser pour fertiliser
la culture. Cette matière organique peut être un effluent d’élevage, un fumier, un compost, une boue de
station d’épuration urbaine ou un sous-produit industriel (écume, vinasse, poudre d’os et de viande, et
farine de plume et de sang). Elle peut être utilisée pour amender et/ou pour fertiliser la culture. Selon la
législation, les possibilités d’épandage sont limitées en fonction du type de la culture (par exemple,
interdiction d’épandre une boue d’épuration urbaine ou un lisier sur une culture maraîchère). Cette
limitation réglementaire est prise en compte automatiquement par le logiciel.
[NOM DE L’AUTEUR] 8
En ce qui concerne les boues d’épuration, l’application de la réglementation nationale sur l’épandage des
boues en agriculture ne permet pas cet épandage, au vu des teneurs naturellement élevées des sols
réunionnais en chrome et en nickel. Cependant, depuis mi-2008, une dérogation locale est possible, suite
aux résultats d’une étude financée par la DAF et l’OLE.
Choisissez le niveau de couverture des besoins de la culture par l’apport de matière organique, pour au
moins un élément nutritif (azote, phosphore et potassium).
Par exemple, pour un « Apport de MO satisfaisant » :
- 100 % signifie que les besoins de la culture en un élément N, P ou K sont couverts totalement par
l’apport de la matière organique choisie ; il n’y a donc pas besoin de complément minéral en cet élément ;
un complément minéral sera apporté pour les autres éléments afin de combler les besoins de la plante à
100% si besoin.
- Autres exemples : 75 % ou 50 % : les besoins en N, P ou K sont couverts à 75 ou 50 % ; le reste
devra être amené par un complément minéral à raison de 25 ou 50%.
Elle est exprimée en N, P2O5 et K2O, en % de la matière organique brute, prise à une humidité moyenne.
Les teneurs moyennes locales sont utilisées dans FERTI-RUN (voir Guide de la fertilisation organique des
cultures à la Réunion et fiches individuelles des matières organiques). Elles sont présentées annexe III.
Si vous disposez de données précises sur la matière organique utilisée (par exemple, résultats d’analyses
agronomiques fournis par un laboratoire), introduisez directement les valeurs de N, P2O5 et K2O en % (ou
kg/tonne) de la matière organique brute, en cliquant sur « saisie de la teneur ».
[NOM DE L’AUTEUR] 9
1.9. Coefficient d’équivalence engrais de la MO
C’est la fraction de l’élément N, P ou K de la matière organique qui réagit comme un engrais minéral, dans
des conditions optimales de culture. Ces coefficients peuvent être extrêmement variables selon les cultures
et les conditions d’application des matières organiques. Nous avons utilisé des coefficients moyens issus
de la littérature (voir le Guide de la fertilisation organique des cultures à la Réunion). Cependant, si vous
avez une autre source de données, vous pouvez changer ces valeurs.
Par matière organique, nous avons fixé une dose maximale à apporter en une fois ; c’est « l’apport maximal
par épandage (ligne 40). Cette dose a été retenue pour des raisons agronomiques (trop d’apport à un
moment donné sur la culture pourrait être difficilement assimilé par une culture donnée, …), en fonction
des teneurs en éléments nutritifs de la MO et de sa texture (solide, pâteuse, liquide). Celle-ci s’élève à 25
tonnes/épandage pour les MO solides ou pâteuses (fumier, compost, écume, boue pâteuse à solide-sèche,
…), à 60 t/épandage pour les lisiers. Elle s’élève à 30 pour la boue d’épuration liquide, 10 pour la fiente de
poule pondeuse et 25 pour la vinasse.
L’intitulé de la cellule A41 varie : selon les cas, il correspond à un « nombre d’épandages maximum par an
» pour la canne et les prairies ; à un « nombre d’épandages maximum à la plantation » pour l’arboriculture
ou à un « nombre d’épandages maximum par cycle cultural » pour le maraichage.
Pour la canne, le « nombre d’épandages maximum par an » = 1 car il est possible d’apporter une seule fois
de la matière organique après la coupe. Ensuite, comme il est trop difficile de pénétrer dans une parcelle,
l’épandage n’est plus envisageable.
Pour les prairies tempérées, le « nombre d’épandages maximal par an » s’élève à 4 pour les fumiers et à 2
pour les autres (lisiers, fientes, écume, composts, boue, vinasse). Cependant, le logiciel permet, pour le
lisier de porc et le lisier de bovins, d’effectuer un troisième passage par an, uniquement pour les prairies
dont le rendement s’élève à 25 tonnes de matière sèche par an, car elles ont des besoins en éléments
nutritifs importants.
En ce qui concerne le maraichage, le « nombre d’épandages maximum à la plantation » (ligne 41) de matière
organique est évidemment limité à 1, car il concerne le cycle cultural. Cependant, lors d’une rotation de
cultures à cycle court sur une même parcelle, il est conseillé, pour ne pas « saturer » le sol par exemple en
fumier ou en compost (qui mettent du temps à se décomposer et à libérer les éléments nutritifs), de
fractionner sur l’année l’apport de matière organique, pour arriver à maximum quatre apports de matière
organique par an sur cette parcelle. Ce conseil reflète la pratique des agriculteurs qui apportent, lors de la
mise en place des cultures, la matière organique au champ environ une fois sur deux.
[NOM DE L’AUTEUR] 10
Pour les cultures fruitières à cycle court (ananas), le « nombre d’épandages maximum à la plantation » (ligne
41) = 1, car l’apport de MO a lieu à la plantation, en une fois.
Pour les fruitiers à cycle long (pluriannuel), deux cas se présentent :
- lors de la plantation (fumure de fond), le « nombre d’épandages maximum à la plantation » (ligne
41) = 1 pour la matière organique ;
- par la suite, les apports de MO sont annuels (fumure d’entretien), donc le « nombre d’épandages
maximum par an » (ligne 41) varie entre 2 et 6, selon la culture et la matière organique.
Le logiciel multiplie « l’apport maximal par épandage » par le « nombre d’épandages maximum par an (ou
par cycle ou à la plantation) », soit les valeurs des cellules B40 et B41. La valeur obtenue est alors comparée
à « quantité de MO maximale à épandre (tonnes) », soit la cellules B39. La valeur la plus faible des deux est
retenue, et notée dans la cellule B42, qui correspond à la « quantité de MO à épandre ». Cette quantité de
MO est à épandre, soit par an pour les la canne, les prairies et les fruitiers pluriannuels en production, soit
à la plantation pour le maraichage et les fruitiers à la plantation.
La boite de dialogue « saisie de la quantité disponible » (lignes 41 et 42) vous permet de modifier la quantité
de matière organique à apporter à la culture. Si cette quantité est supérieure à la dose limitante (B40*B41),
elle est acceptée à condition de ne pas dépasser la « quantité de MO maximale à épandre » (cellule B39).
Dans l’option de calcul basée su N, la dose est également modifiable, à condition de ne pas dépasser la «
quantité de MO maximale à épandre » (cellule B39). La sur-fertilisation en P et K est alors affichée dans les
tableaux de synthèse de la fertilisation organique et minérale.
Les deux derniers tableaux synthétisent les besoins en éléments nutritifs (N, P2O5 et K2O) de la culture, les
apports en ces trois éléments par la matière organique et le complément minéral à fournir. Ces valeurs
sont formulées soit à la parcelle, soit à l’hectare.
Par exemple, le premier tableau reprend la synthèse de la fertilisation (kg) à la parcelle :
- Le « total fertilisation organique + minérale » (ligne 55) correspond aux besoins de la culture et est
extrait du point 2.3 (ligne 22) ;
- La « quantité d’éléments nutritifs apportés par la MO » (ligne 53) correspond à la « quantité de MO
à épandre » (cellule B42), multipliée par les « apports en éléments nutritifs par la MO » (ligne 31, expliquée
ci-dessus dans les points 1.6 et 1.7) ;
[NOM DE L’AUTEUR] 11
- Le « complément minéral à apporter » (ligne 54) correspond aux besoins de la culture moins les
apports liés à la fertilisation organique.
Le principe est identique pour le tableau de synthèse de la fertilisation (kg) à l’hectare.
Dans le cas du calcul basé sur NPK et pour un apport de MO satisfaisant à 100% les besoins de la culture
(cf. points 1.5 et 1.6), l’apport de matière organique à la culture comble la totalité des besoins de la culture
en un des trois éléments (N, P ou K) ; le complément minéral à apporter se limite alors aux deux autres
éléments, en quantités moindres que si la fertilisation était uniquement minérale.
Le poids volumique (t/m3) des matières organiques est souvent une donnée assez variable. Ne sont donc
retenus que les poids volumiques du lisier de porc, du lisier de bovin, de la boue d’épuration liquide et de
la vinasse de distillerie. Pour ces matières organiques, le poids volumique a été arrondi à un. Lorsque ces
matières organiques sont utilisées pour une fertilisation, FERTI-RUN vous donne le « volume annuel de MO
à épandre (m3) correspondant à la « quantité de MO à épandre (tonnes) ».
Le bouton « saisie du volume disponible » vous permet d’intégrer la quantité de matière organique
réellement disponible par l’agriculteur pour réaliser son épandage, par exemple dans son étable ou dans
la cuve à lisier de son élevage.
Si le « volume disponible » que vous introduisez est inférieur à la quantité initialement calculée par le
logiciel, le calcul suivant prend en compte la quantité réellement disponible, que vous avez saisie. Le
principe appliqué est identique à celui développé dans le point 1.11.
[NOM DE L’AUTEUR] 12
1.14. Cas particulier de la contenance de l’épandeur
C’est le volume du matériel d’épandage qui sera utilisé lors de l’épandage sur la parcelle culturale :
- tonne à lisier pour l’épandage de liquide, par exemple 6, 7, 8 ou 10 m3 ;
- épandeur à fumier ;
Cette information vous est demandée pour pouvoir calculer le nombre de passages du matériel d’épandage
pour fertiliser la parcelle culturale.
Un épandage de matière organique sur un champ se fait en un certain nombre de passages d’épandeurs.
L’apport de matière organique permet donc, dans tous les cas, de diminuer les doses d’engrais minéral à
fournir à la culture. De plus, certaines d’entre elles (composts, fumiers, …) ont un effet amendant qui n’est
pas pris en compte dans ce logiciel (amélioration de la structure du sol, de l’activité biologique des sols …).
(Photo)
[NOM DE L’AUTEUR] 13
1. Démarrage du logiciel sur Excel
2.1 Préambule
Le logiciel de fertilisation FERTI-RUN est disponible sous 2 formes : un logiciel mis en ligne sur internet
(actualisé en temps réel), et un classeur Excel, qui vous permet de déterminer la fertilisation organique et
minérale d’une parcelle culturale en fonction de quelques critères.
Il est nécessaire que le niveau de sécurité des macros ne soit pas trop restrictif pour autoriser
l’exécution des macros indispensables aux calculs (niveau de sécurité moyen conseillé), sur le
classeur Excel.
Vous devez ensuite arriver sur la page d’accueil du logiciel, pour commencer une simulation cliquer sur
« Calcul d’un conseil de fertilisation ».
[NOM DE L’AUTEUR] 14
2.2. Sauvegarde et impression de la feuille de calcul
Vous pouvez sauvegarder les résultats de votre simulation en cliquant sur l’icône PDF « Pdf », située en
haut de la feuille de calcul. Vous imprimerez la feuille de calcul en cliquant sur « fichier/impression » ou sur
l’icône . Si nécessaire vous pouvez prendre contact avec un conseiller de la Chambre d’Agriculture pour
la lecture de la fiche de simulation.
Lorsque ces données ont été saisies, vous accédez à la partie dédiée aux calculs et simulations. Tant que
vous ne fermez pas le classeur, les données saisies sont conservées.
[NOM DE L’AUTEUR] 15
4. Lancement d’une analyse de fertilisation
Une fois que vous avez répondu à toutes les questions du simulateur, une fiche de résultat s’ouvre qui
récapitule vos choix (annexe IV).
Sur la fiche de résultat vous pouvez, si vous le souhaitez, modifier différents paramètres afin de comparer
rapidement des modalités différentes. Cliquez sur le bouton « m ».
[NOM DE L’AUTEUR] 16
Tableau 2 : explication des cases de saisis sur la fiche de simulation.
[NOM DE L’AUTEUR] 17
4.2. Présentation du schéma logique de FERTI-RUN
La navigation dans FERTI-RUN est assurée par le schéma logique ci-dessous. Le schéma direct est
illustré par un exemple en page suivante.
[NOM DE L’AUTEUR] 18
Tableau 3 : Exemple d’analyse de fertilisation en maraichage
2 - Sélection du type de
culture concerné :
• Fourrages
tempérés
• Arboriculture
• Maraichage
• Canne à sucre
Indiquer la superficie
3 - Sélection du type de
sol (fixateur ou peu
fixateur en phosphore)
puis de la culture
concernée (chou
pommé, laitue, petite
tomate, …) et du
rendement de celle-ci.
4 - Choix de la matière
organique dans la liste
des matières
organiques autorisées
au vu de la culture
retenue.
[NOM DE L’AUTEUR] 19
6 - Choix du
pourcentage de
couverture des
besoins de la culture
en NPK par la matière
organique retenue.
7 - Complétez les
données relatives à la
composition de
l’engrais minéral
choisis
8 - Fin de la procédure
de saisie. Obtention
de la fiche de résultat
imprimable.
Attention !
Si la matière organique sélectionnée comprend un poids volumique, voir le point 4.3 en
page suivante.
4.3 Choix d’une matière organique dont le poids volumique est référencé dans le logiciel
FERTI-RUN.
Le poids volumique est une information connue et assez constante pour la plupart des matières organiques
liquides.
Par exemple : « vinasse de distillerie » : son poids volumique est égal à un.
Dans ces cas-là, la partie ci-dessous apparaît et ajoute une rubrique supplémentaire au tableau de résultat :
Le nombre de rotations par épandage correspond au « volume de MO à épandre (m3) » divisé par la
« contenance de votre épandeur (m3) ».
[NOM DE L’AUTEUR] 20
4.3.1. - Saisie du volume
BOUTON COMMENTAIRE
Dans « quantité de matière organique à
épandre sur la parcelle par an », cliquez sur
« saisie de la quantité disponible »
Entrez le volume de matière organique que
vous comptez épandre.
BOUTON COMMENTAIRE
[NOM DE L’AUTEUR] 21
5. Affichage des tableaux de résultat
Deux types de résultats sont proposés :
- à la parcelle (c’est à dire en fonction de la superficie que vous avez notée) ;
- à l’hectare.
Vous pouvez réaliser par la suite le calcul manuel du complément minéral à apporter en fonction des
formulations d’engrais disponibles sur le marché réunionnais.
[NOM DE L’AUTEUR] 22
ANNEXES
Rendement (t / ha) 10 12 15 18 20 22 25
N (%) 300 360 450 540 600 660 750
b) Maraichages (CTIFM,2018)
Ail Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
4 80 60 120
6 100 70 140
8 120 80 160
10 140 90 180
12 160 100 200
Artichaut Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
18 180 70 300
20 200 80 330
22 220 90 360
24 240 100 390
26 260 110 420
Aubergine Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
30 150 90 200
40 170 100 240
50 190 110 280
60 210 120 320
70 230 130 360
Betterave rouge Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
40 150 80 350
45 180 90 400
50 210 100 450
55 230 110 500
60 250 120 550
Carotte Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
25 70 60 150
30 80 65 180
35 90 70 210
40 100 75 240
[NOM DE L’AUTEUR] 23
45 110 80 270
Chou-fleur Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
15 100 60 150
20 120 70 180
25 140 80 210
30 160 90 240
35 180 100 270
Chou pommé Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
40 120 70 200
45 135 80 225
50 150 90 250
55 165 100 275
60 180 110 300
Concombre Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
20 140 90 220
30 160 100 240
40 180 110 260
50 200 120 280
60 220 130 300
Courgette Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
20 80 60 160
25 100 70 200
30 120 80 240
35 140 90 280
40 160 100 320
Haricot vert Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
6 50 60 80
8 75 70 100
10 100 80 120
12 125 90 140
14 150 100 160
Laitue Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
40 90 55 180
45 100 60 220
50 120 65 240
55 130 70 260
60 140 75 280
Melon Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
10 40 50 70
20 80 60 140
30 120 70 210
40 160 80 280
50 200 90 350
Navet Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
25 80 30 120
30 100 45 160
35 120 60 200
40 140 75 240
45 160 90 350
[NOM DE L’AUTEUR] 24
Oignon Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
15 120 60 190
20 130 70 210
25 140 80 230
30 150 90 250
35 160 100 270
Pastèque Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
30 60 40 120
35 80 50 140
40 100 60 160
45 120 70 180
50 140 80 200
Poireau Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
20 130 50 180
25 160 60 210
30 190 70 240
35 210 80 270
40 240 90 300
Poivron Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
20 150 80 250
30 180 90 280
40 210 100 310
50 240 110 340
60 270 120 370
Pomme de terre Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
15 75 40 130
20 100 50 180
25 125 60 220
30 150 70 270
35 175 80 310
Radis Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
15 50 50 80
18 60 55 90
21 70 60 100
24 80 65 110
27 90 70 120
Tomate Rendement (t/ha) N P2O5 K2O
20 60 60 120
30 80 70 150
40 100 80 180
50 120 90 210
60 140 100 240
[NOM DE L’AUTEUR] 25
c) Arboriculture :
a) À la plantation (fumure de fond).
Catégorie de culture N (%) P2O5 (%) K2O (%)
Ananas 69 25 99
Fraise 90 30 160
Bananier 250 100 650
Papayer 161 43 107
Fruit de la passion 121 67 147
Agrumes 60 20 60
[NOM DE L’AUTEUR] 26
ANNEXE II : carte des andosols de la Réunion (CIRAD, 2018)
[NOM DE L’AUTEUR] 27
ANNEXE III : caractéristiques agronomiques des matières organiques (Guide de la fertilisation organique, 2006).
[NOM DE L’AUTEUR] 28
Fumier de caprin 9,1 0,20 3,1 1 13,9 1
Fumier de cheval 5,3 0,23 2,6 1 1,6 1
Fumier de lapin 4,8 0,20 2,7 1 3,2 1
Fumier de mouton 8,6 0,20 4 1 13,3 1
Fumier de poule 12,4 0,60 20,4 0,65 10,8 1
pondeuse
[NOM DE L’AUTEUR] 29
ANNEXE IV : fiche de résultat du conseil de fertilisation (en PDF), après la simulation FERTI-RUN.
[NOM DE L’AUTEUR] 30
[NOM DE L’AUTEUR] 31