Ipn Am
Ipn Am
Ipn Am
POPULAIRE
l Longueur de la chaine m
la Longueur de l’amarre/corde mm
lt Longueur du tambour mm
Lmin Longueur minimale de l’écubier mm
LHT Longueur totale du navire (longueur hors tout) m
LPP Longueur du navire située entre les deux lignes perpendiculaires du navire m
P Poids de la chaine kg
Pn Puissance nominale du guindeau kw
R Charge de rupture de la chaine kgf
R1 Charge de rupture de la chaine Q2 kgf
SK Epaisseur de la paroi de la partie fonctionnelle du manchon d’écubier du
mouillage mm
SK, Epaisseur de la paroi de la partie non-fonctionnelle du manchon d’écubier du
mouillage mm
T Tirant d’eau maximal m
t Le temps de remonté de la chaine min
V Volume de la carène (volume mouillé) m3
Vn Vitesse nominale du guindeau m/min
Vu Volume utile du puits aux chaines m3
w Le travail de remonte de la chaine de mouillage joule
∆ Déplacement en tonnes métriques au tirant d`eau d'été Tonne
ρ Densité de l’eau de mer Kg/m3
Φ Diamètre du tambour de treuil mm
Smax tension maximal du câble daN
m multiplicité
a dépend du type de palan
N régime
Q charge Tonne
Sr Charge de rupture normalisée Tonne
DCa diamètre de câble mm
P/m poids par mètre Kg/m
D1 diamètre intérieur de tambour mm
e paramètre dépendant du régime de travail
DT diamètre extérieur de tambour mm
NT vitesse de rotation du tambour Tr/min
VL vitesse de levage m/min
t pas de rainurage de tambour mm
Z nombre de gorge sur un demi-tambour
H hauteur maximal de levage mm
DT Diamètre de tambour mm
L longueur des rainures mm
L1 longueur de la parte lisse mm
LT la longueur totale de tambour mm
PS puissance du moteur kw
Q capacité de levage daN
VL vitesse de levage m/min
Ƞm rendement de moteur
NS vitesses de rotation de moteur Tr/min
Fn fréquence nominale du réseau d'alimentation Hz
p nombre de pôles du moteur
Pm puissance du moteur kw
Nm vitesse de rotation Tr/min
Mm masse du moteur kg
dm diamètre de l’arbre de sorte mm
Itr rapport de transmission
Nm vitesse de rotation de moteur Tr/min
NT vitesse de rotation de tambour Tr/min
Mf moment de freinage de tambour daN.m
Q capacité de levage kN
DT diamètre de tambour mm
Mt moment de torsion daN.m
Itr rapport de transmission
Ƞf rendement moyen de frein
Mf moment de freinage N.m
Kf coefficient choisi suivant le régime de travail
Fexercée force exercée autour des bittes KN
Fch force chargée N
µ coefficient de frottement
σc effort de cisaillement MPa
MT moment tranchant KN.m
Sommaire
Introduction générale……………………………………………………………………
Chapitre I
I.1.Introduction…………………………………………………………………………….
I.2. Mode de transport……………………………………………………………………..
I.3. Terminal méthanier……………………………………………………………………
I.3.1. Plate-forme de déchargement de quatre bras……………………………………….
I.3.2. Réservoirs de stockage………………………………………………………………
I.3.3. Regazéification……………………………………………………………………...
I.3.4. Station d’autorisation………………………………………………………………..
I.4. Données principales du navire………………………………………………………..
I.4.1 Dimensions principales du navire………………………………………………...
I.4.2 Capacités des cuves du navire…………………………………………………….
I.5. Notation de classe (coté coque) selon de Lloyd’s Registrer…………………………..
I.6. Notation de classe (coté machine) selon Lloyd’s Register (LR’s)……………………
I.7. Mode de propulsion de ce navire……………………………………………………...
I.8. Principe de fonctionnement de moteur diesel-électrique……………………………..
Chapitre II
Dimensionnement de l’installation de levage
II.1. Introduction…………………………………………………………………………..
II.2. Définition……………………………………………………………………………..
II.3.Grues embarquées sur des navires ……………………………………………………
II.4. Schéma cinématique du mécanisme de levage……………………………………….
Référence Bibliographique
Introduction Générale:
1
Une illustration sur les équipements d’amarrage est donnée, en
respectant les mêmes étapes suivies dans le calcul de mouillage.
2
Chapitre I Introduction sur le navire
Ce navire que nous avons choisi à étudier est un méthanier LNG (Liquified Natural Gas) à
membrane, haute mer, classé par la société de classification Lloyd’s Register (LR’s).
3
Chapitre I Introduction sur le navire
Un terminal méthanier est une installation portuaire qui permet d’accueillir et de décharger
des navires méthaniers. Il est constitué de quatre fonctions :
Le gaz est acheminé vers les réservoirs pour y être stocké à l’état liquide en général pendant
quelques jours.
4
Chapitre I Introduction sur le navire
I.3.3. Regazéification :
Une fois le gaz est sorti du réservoir, ce gaz est comprimé et envoyé vers des regazéifieurs
pour être réchauffé.
le gaz à la sortie est à nouveau sous forme gazeuse, il va leur diriger vers l’authoriseur où va
être injecté son parfum, c’est particulier ir-reconnaissable entre tous et non l’odeur du gaz
n’est pas naturelle.
5
Chapitre I Introduction sur le navire
Le gaz continue son chemin pour être mise en norme et envoyé enfin sur le réseau national.
Les quatre (4) fonctions et leurs fonctionnements sont résumés sur la figure ci-dessous.
Remarque :
Les méthaniers de grande taille entre 200 et 350 m de longueur sont munis d’une double
coque. Les cuves internes sont équipées d’un revêtement intérieur isolant. Pour assurer leur
propulsion, la majorité des navires utilisent la partie faible du GNL qui s’évapore comme
combustible.
6
Chapitre I Introduction sur le navire
7
Chapitre I Introduction sur le navire
Tous les navires, une fois classé, seront désignés par un ou plusieurs symboles de
caractère comme applicable. Pour la majorité des navires, le caractère désigné sera 100
A1, ✠100 A1 ou ✠100 A1.
Une liste remplie des symboles de caractère pour lesquels les navires peuvent être
éligibles est comme suit :
✠: cette marque de distinction, sera désigné pour les navires construits sous la
supervision d’une autre société membre d’IACS (International Association of
Classification Societies) et plus tard assigné par la class Lloyd’s Register (LR’s). Pour tel
navire, les notations de la classe seront examinées séparément et les notations équivalentes
seront désignées.
100 : ce chiffre de caractère sera désigné à tous les navires considérés appropriés pour le
service de mer (navire haute mer).
8
Chapitre I Introduction sur le navire
A : cette lettre de caractère sera désignée à tous les navires qui ont été construits ou
acceptés dans la classe conformément avec les lois et réglementations de Lloyd’s Register
(LR’s), et qui sont maintenus en bonne condition efficacité.
Des navires ayant à bord, une bonne efficacité et condition, ancrage et/ou
équipement de mouillage conformément avec les lois.
Des navires classés pour un service spécial, ayant à bord, une efficacité et bonne
condition, ancrage et/ou équipement de mouillage approuvé par le comité de
classification comme en tant que approprié et suffisant pour service particulier.
N : cette lettre de caractère sera désignée aux navires sur lesquels le comité de
classification a convenu que m’ancrage et équipement de mouillage n’ont pas besoin
d’être ajusté en raison de leur service spécial.
T : cette lettre de caractère sera désignée aux navires qui sont prévus d’exécuter leurs
fonctions de service primaire conçu seulement tandis qu’ils sont ancrés, mouillés,
remorqués ou attachés, et qui ont, en bonne condition et efficacité, ancrage suffisamment
attaché, mouillage, remorquage ou attachement d’équipement a été approuvé par le
comité de classification comme approprié suffisant pour le service destiné.
9
Chapitre I Introduction sur le navire
✠LMC: cette notation sera attribuée aux navires existants en service qui seront
acceptés ou transférés dans la classe LR quand:
UMS : cette notation peut être attribuée lorsque les arrangements sont tels que le
navire peut être utilisé avec les espaces de machines sans surveillance. Il indique que
le control de l’équipement a été arrangé et testé conformément aux règles de Lloyd’s
Register (LR’s).
10
Chapitre I Introduction sur le navire
Moteur de propulsion :
Deux (2), 14050 kw * 580 rpm
Réducteur inverseur
Hélice :
Nombre d’hélice : 2
Nombre de palle : 3
Matériel : bronze
Diamètre : 8.550 mm
L’équipement de propulsion composé des moteurs électrique à vitesse variable associé aux
convertisseurs. [1]
11
Chapitre I Introduction sur le navire
2 : Tableaux principal
3 : Transformateurs
4 : Convertisseurs de fréquence
5 : Moteurs de propulsion
6 : Réducteurs inverseurs
7 : Hélices
12
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
II.2. Définition :
Une grue est un appareil de levage et de manutention réservé aux lourdes charges. Cet engin
de levage est construit de manière différente selon son utilisation.
Les grues de navire sont généralement mues par des systèmes hydrauliques. Un vérin permet
l'apiquage de la flèche, alors qu'un autre système hydraulique ou électrique permet la rotation
du fût et un troisième la manœuvre du câble de suspension de la charge. Le système de
télécommande peut être électronique, électrique ou hydraulique pour les modèles les plus
anciens. Certaines grues offrent la possibilité de se coupler pour une synchronisation du
mouvement par une commande unique.
La grue ne permet pas une utilisation sans risques à la mer en raison des mouvements tels que
le roulis qui font balancer la charge suspendue. On lui préfère dans ce cas son équivalent, le
système par mâts de charge.[13]
13
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
Généralement les palans sont utilisés dans le but de réduire les efforts de traction.
14
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
Par conséquence, pour une charge « 100 [KN] on prend m= 3 » voir le tableau suivant :
Multiplicité 1 ou 2 2 2 ou 3 3 ou 4 4 ou 5
- Lisses où les arbres qui reposent sur des coussinets sont soumis au frottement de glissement
entre les surfaces en contact.
15
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
Rendement des m 2 3 4 5
poulies ƞ
paliers
Ainsi pour on choisit les palies à roulement ; son rendement est ƞp = 0,99
Smax =
Q : charge = 10[T]
m : multiplicité = 3
Par conséquence :
Sr ≥ Smax.n Sr ≥ 10524[daN]
16
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
D’après les normes européennes (NF EN 12385), le câble choisi en acier en âme textile : 6
torons × 19 fils
Généralement les tambours sont fabriques en fonte Cole qu’on il s’âgé de grand diamètre on
peut le faire en construction soude, Les tambours peuvent être lisse eu rainure.[3]
a- Tambour lisse :
Sur les tambours lisse les câbles peut s’enrôle sur plusieurs couches c’est pour cela quand les
utilises afin d’avoir des cabarets plus petits mais la dure de vie de câble diminue.
L’utilisation des gorges a pour effet non seulement de mieux dirigé le câble mais aussi de
réduire leur pression supporte par les fils d’acier et d’augmenter la dure de vie du câble
Les câbles sur les tambours a gorge peuvent être fixé a une ou deux extrémité du tambour
selon le type du palan (simple ou double), pour la fixation du câble, on laisse toujours une ou
deux gorges de sécurité.[11]
17
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
D1≥(e-1).dc
DT= D1 + 0, 6.dc
18
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
NT =
m=3 : multiplicité.
AN : NT = 31.51 [tr/min]
t = dc+ (2÷3) mm
AN : t = 22 [mm]
Z= + (1.5÷2) gorges
m=3 ; multiplicité
AN : Z = 41.78 Z = 41 [gorges]
19
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
L= Z.t
AN: L = 902[mm]
L1 = 1/5. L
AN: L1 = 180,4[mm]
LT = (L+L1) + 2.t
AN : LT = 1126,4 [mm]
Puissance statique :
P s=
20
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
Ps = 35.42 [KW]
Ns=
AN : Ns = 1800 [tr/min].
21
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
Itr =
Itr= 57,12
22
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
C’est un organe très important dans notre mécanisme car son rôle est de régler la vitesse de
monte et de descente de limiter la vitesse et maintenir la charge à n’importe quelle hauteur en
tout sécurité.[11]
Mf =
M = 3 ; multiplicité.
AN : Mf = 1000 [dan.m].
Mt =
Mf = 1000 [dan.m].
AN : Mt = 15,75 [dan.m].
Mf = Kf. Mt
Mt = 15,75 [dan.m].
AN : Mf = 301.5 [N.m].
23
Chapitre II Dimensionnement de l’installation de levage
Pour une charge Q = 100 [KN] et un régime lourd, on a le crochet de levage a œil model 18-
22 d’après la norme européenne (2006/42/CE).
Référence Charge de d1 d2 I1 I2 I3 I4 I5 I6
rupture (kg)
18-220-54 5400 39 46 120 143 32 200 33 20
18-220-80 8000 50 62 151 187 38 257 37 24
18-220-115 11500 61 75 185 225 42 320 42 29
A partir de ce tableau on a choisi notre crochet (12-220) pour un diamètre 115mm et une
charge de rupture qui égale à 11500 kg
24
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
I I I . 1 Introduction :
Le mouillage est un terme de marine qui désigne à la fois un abri sûr pour un navire, le
matériel utilisé pour mouiller (principalement l’ancre et sa chaîne, mais aussi, dans le
cas d’un mouillage fixe, le corps mort et sa bouée ou coffre) et la manœuvre pour
mouiller sur ancre ou sur coffre.[6]
III.2.Définition :
Un mouillage est un lieu abrité du vent et des vagues le long de la côte dans lequel un
navire peut s’arrêter en sécurité en s’amarrant sur son ancre.
Les cartes marines et les guides de navigation indiquent les meilleurs mouillages. Toutefois,
la qualité d’un mouillage dépend également de la direction du vent et de la houle. Un
mouillage qui constitue un bon abri dans des conditions météorologiques données peut se
transformer en piège en cas de rotation des vents ou de la houle. A l’opposé, par très beau
temps et en l’absence de houle, les lieux de mouillage possibles se multiplient. [6]
Figure III.1 Carte d'une zone de mouillage règlementée de l’entreprise portuaire d’Arzew (E P A)
25
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
III.3. Matériel :
De loin ; la méthode la plus utilisée car elle est simple à mettre en œuvre et à surveiller. Le
mouillage sur une ancre est rapide ; il est sûr car en cas de mauvais temps il suffit d’allonger
la chaîne pour améliorer la tenue. Il permet d’éviter un abordage avec un navire qui chasse en
filant la chaîne.
Cependant, le rayon d’évitage (longueur de chaîne plus longueur du navire) est important. Le
champ d’évitage (l’espace balayé par le navire lorsqu’il évite) est toujours considérable pour
un navire mouillé sur une ancre.[14]
26
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
Le but de l’affourchage est de réduire le champ d’évitage, ce qui peut être nécessaire sur une
rade étroite ou encombrée.
L’opération consiste à mouiller deux ancres dont la distance est supérieure à chacune des
longueurs de chaînes filées ; ces longueurs étant généralement égales. L’angle qu’elles
forment est compris entre 60 et 120˚. Dans la pratique, l’affourchage est très peu utilisé sur les
navires de commerce, car il est nécessaire de prévoir un émerillon d’affourchage pour éviter
que les chaînes se croisent lors de l’évitage en rivière ou par vent variable.[14]
Par mauvais temps, la tenue sur une ancre peut être délicate. Le navire peut alors mouiller ses
deux ancres. Si ce choix est fait en arrivant sur rade, il pourra être pratiqué le mouillage en
barbe. Si le navire est déjà mouillé sur une ancre, le mouillage en plomb de sonde sera la
solution.[5]
27
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
La distance entre les deux ancres est faible par rapport aux longueurs de chaînes ; les
longueurs de chaînes sont généralement différentes (de 2à3 maillons) et l’angle qu’elles
forment est de 20˚ à 30˚. Chaque chaîne supporte la moitié de l’effort appliqué au navire.[7]
La méthode pour le mouillage en barbe est pratiquement la même que celle de l’affourchage.
L'ancre est rattachée au bateau par une ligne de mouillage, constituée soit uniquement de
chaîne, soit d'abord de chaîne (côté ancre), puis d'un filin (on dit câblot), côté bateau.
Contrairement aux idées reçues, le poids de la chaîne est négligeable dans la tenue d'un
mouillage, mais reste lourd et difficile lors des manipulations. C'est pourquoi il est presque
28
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
toujours nécessaire d'avoir un guindeau d'ancre pour soulever la chaîne, ce qui est le cas
surtout pour les gros bateaux.[5]
Dans la pratique, la hauteur de l'eau sous la coque est importante. En effet, il est recommandé
d'avoir un rapport entre la longueur de la ligne de mouillage et la distance entre le pont du
bateau et le fond, d'unminimum de 5 pour 1.
Dans l'exemple ci-dessous, si la hauteur de l'eau y compris le franc bord au davier à l'avant du
bateau est de 6 m, la longueur totale du mouillage devrait en respectant un rapport de 5 pour 1
être au minimum de 30 m.[5]
29
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
Avec un rapport de 10 pour 1, la force de retenue sera au maximum, tandis qu'au-dessous d'un
rapport de 3 pour 1, une grande partie de la force de retenue sera perdue entraînant des
problèmes pour accrocher l’ancre[5]
L'orin :
L'orin est une petite bouée frappée au moyen d'un bout à un orifice sur le diamant de l'ancre.
30
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
Si l'ancre se coince, l'orin permet de tirer sur celle-ci par son sommet lorsqu'elle se prend dans
une roche ou sous une autre chaîne. La bouée indique aussi aux autres bateaux la position de
l'ancre et peut les aider à éviter de mouiller leur propre ancre par-dessus. La ligne d'orin peut
créer un danger, spécialement la nuit pour les autres bateaux.[5]
III.4. Ancre :
L’ancre désigne une pièce métallique en forme de crochet, qui est fixée fond de l'eau. Une
ancre est un objet embarqué, lourd, souvent de métal et destiné à stabiliser des navires à un
endroit spécifique sur les fonds rocheux, vaseux ou sableux. Il y a deux catégories d’ancrages
(ou mouillage), les ancrages provisoires et les ancrages permanents. Un ancrage permanent ne
peut être déplacé par le navire qui s'y ancre.[14]
Les équipements mouillage (ancrage) incluent l'ancre, la ligne de mouillage (c'est une
liaison flexible qui assure l'arrêt du navire, le largage et la remonté de l'ancre), la méthode
permettant d'attacher les deux ensembles, la façon d'attacher la ligne de mouillage au
bateau, des cartes, et une méthode pour connaître la profondeur de l'eau.[6 ]
Les cartes de détail sont vitales pour un bon ancrage. Connaître la position des dangers
potentiels, aussi bien que pour permettre d’estimer les effets du temps et des marées dans le
mouillage, soient essentiels pour sélectionner le bon endroit pour laisser tomber l’ancre.[6]
31
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
On peut ancrer sans se référer aux cartes, mais ce sont des outils importants pour réaliser un
bon ancrage et un marin compétent ne choisira pas d'ancrer sans elles.
Connaître la profondeur de l'eau est nécessaire pour déterminer le rapport de hauteur d'eau,
qui est le rapport de la longueur de la ligne de mouillage par la profondeur mesurée à partir
du point le plus élevé (habituellement le davier d'étrave) au fond de la mer. Par exemple, si
la profondeur d'eau est de 8 mètres, et le davier d'étrave à 1 mètre au-dessus de l'eau, le
rapport de hauteur d'eau est égal à la longueur de ligne de mouillage sur 9 mètres. C'est
pour cette raison qu'il est important d'avoir une méthode fiable et précise pour mesurer la
profondeur de l'eau.
Charrue Grappin
32
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
Ceux-ci sont employés pour maintenir de façon permanente un objet flottant comme un feu ou
une bouée de repérage de canal de navigation. L'ancrage doit tenir l’objet flottant en toutes
circonstances y compris lors des tempêtes les plus sévères, mais doit pouvoir éventuellement
être relevé, par exemple si l’objet doit être remorqué dans le port pour l'entretien.[5]
III.5. La chaine :
Une chaîne marine est généralement en acier galvanisé ou zingué à chaud, mais surtout pas en
inox (casse comme du verre sous traction lorsqu'elle a été tordue). Pour être utilisée avec un
guindeau (Fig III-21), elle doit être à la norme A DIN 766, c'est-à-dire à maillons courts
calibrés, adaptés à passer par des roues dentées.[14]
L'étai est un renfort placé au centre de chaque maille sert à l'empêcher de se déformer sous
l'effet de la traction. Il est soudé d'un côté mais il laisse un peu de jeu de l'autre côté pour que
la chaîne garde une certaine élasticité.[14]
33
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
III.6.Guindeau :
Le guindeau est un treuil à axe horizontal utilisé sur les navires pour relever l'ancre. Il est
également utilisé pour virer les aussières.
Le guindeau se trouve généralement sur le gaillard d'avant, au-dessus du puits aux chaînes.
Son fonctionnement est hydraulique, électrique, ou à vapeur.
En avant du guindeau et avant les écubiers on trouve deux stoppeurs de chaîne ou linguets,
permettant de soustraire la tension au guindeau une fois le navire à l'ancre c'est-à-dire fixer la
ligne d'ancrage.[14]
]
34
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
Ceux montés verticalement permettant à l'ancre d'être remontée sous n'importe quel angle.
Ils sont plus compliqués et plus coûteux à installer et entretenir, mais ils prennent
considérablement moins de place sur la plate-forme.
Ceux montés horizontalement sont alignés obligatoirement sur le davier d'étrave. Facile à
installer et entretenir, ils prennent beaucoup de place et sont totalement exposés aux
éléments.
Un guindeau ne devrait être utilisé que pour remonter la ligne de mouillage et surtout pas pour
ramener le bateau sur son ancre, ce qui pourrait l'endommager sérieusement.
Un écubier est un conduit cylindrique pratiqué dans la coque d'un bateau servant à faire
passer la chaîne de l'ancre. Il est généralement situé entre le pont et le bordé. Sa position
doit être étudiée avec précision pour qu'elle corresponde à l'alignement des guindeaux .Sur
les bateaux de petites dimensions, l'écubier peut être remplacé par un chaumard ou un
davier, la chaîne de mouillage court alors sur le pont et est souvent centrale (une seule
ligne de mouillage).[5]
35
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
Le puits aux chaînes est un compartiment d'un bateau destiné à emmagasiner les chaînes des
ancres. Sur un petit bateau de plaisance, il consiste en un simple coffre à l'avant, au fond
duquel se trouve une étalingure. Sur un grand navire, le puits aux chaînes est plus imposant
et se trouve généralement sous le gaillard d'avant, il délivre la chaîne au guindeau. Il est
généralement composé de deux parties inférieures (tribord et bâbord) séparées par une
cloison simple, l'extrémité des deux chaînes, chacune composée de 8 à 14 maillons, revient
au système de largage rapide de sécurité (l'étalingure), qui se trouve à l'entrée du puits aux
chaînes ou fréquemment sur le gaillard.
36
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
Cet appareil sert à supporter [7] l'effort exercé par les lignes de mouillage. Il est constitué :
Soit par un système de mâchoires à vis
Soit par une pièce massive rabattable sur une maille à plat
Stoppeur à friction :
Le stoppeur à friction sert pour la fixation de l'ancre du navire en route et s'utilise pour des
chaînes ayant des calibre (12,5 73)mm.
Stoppeur à doigt :
Ce type de stoppeur est utilisé pour des chaînes ayant des diamètres de 12,5 à 60mm.
Etrangloir :
C'est une lunette en fer, placé au-dessous du pont et dont les extrémités sont maintenues par
des guides.
Il est manœuvré par un levier garni d'un palan .Quand on veut stopper la chaîne, on pousse le levier
le manchon vient obstruer la lunette et serrer une maille aplat.
L'étrangloir peut être remplacé par un col de cygne ou par une clavette traversent un étrier qui
enjambe le chemin de fer.
37
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
38
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
On peut donc calculer avec ces données le déplacement du navire comme suit :
……………. [III.4]
Tel que :
𝝯 : volume de la carène (partie immergée) qu’on calcule à partir du bloc coefficient (Cb)
……………………….. [III.5]
𝝯 = 0.7528*284.02*46.4*12.6
𝝯 = 125002.028m3
∆ =1.025*125002.028.
∆=128127.0787 t
Par la suite on calcul les surface A1et A2 à partir des équations [III.2] et [III.3] :
A1 = 1590.592 m2.
A2 = 6238.717 m2.
NA = 6346.578
Puisque NA est une valeur comprise entre les valeurs 6100 et 6500 du tableau 13-7-2 et 13-7-
3 de Rule and Regulation for the classification of ships, alors on considère l’armement le plus
petit suivant Lloyd’s Register.
39
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
40
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
Les ancres d’étrave doivent être reliées à leurs câbles et elles sont placées à bord de manière
opérationnelle.
Selon IACS, le test des ancres HHP est inscrit dans le tableau ci-dessous :
La chaine doit être testée. Les ancres d’étraves doivent être reliées avec la chaîne en étai pour
l’un des grades placées dans le tableau suivant :
41
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
La conception et/ou les charges de rupture standard (BL) et les charges de preuve (PL) de la
chaine en étai sont données dans le tableau pour le diamètre de la chaine, en mm.[3]
Notre chaine choisi de grade 3, à partir de tableau [III-6] on va utiliser les équations
suivantes :
BL1=9.80665*10-3 * [(111)2*(44-0.08*111)]
BL1=4243.47
BL3=2*4243.47
BL3=8486.94 KN
A partir du tableau :
42
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
L’effort nominal représente à exercer pour élever six maillons de chaines, soit 165 m en acier
traité et contrôlé, plus l’ancre associée avec un rendement d’écubier de 0.7.[5]
Fn=4.84*1112
F1 = 117850,365 Kgf.
Où :
L’effort de calage doit être égal à 125 % de l’effort nominal, il est donné par la formule
suivante :
…………………….. [III.12].
Fn = 1.25*59633.64
Fn = 74542.05 Kgf.
43
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
( ) …………………….. [III.13].
Grade de câble Kb
Guindeau avec stoppeur de Guindeau sans stoppeur de
chaîne chaîne
N (Kgf) N(Kgf)
U1 4.41 (0.45) 7.85 (0.8)
U2 6.18 (0.63) 11.0 (1.12)
U3 8.83 (0.9) 15.7 (1.6)
Donc :
Ff = 389442.168 Kgf
Ef = 692341.632 Kgf
……………. [III.14].
44
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
ɯ=346.5 d2 + 363 d2
ɯ=346.5*1072 +363*1072
ɯ=709.5 d2
t = 42.78min
Pn =
ɯ
…………………… [III.14]
Vn =
Vn =
Vn = 2.568 m/min
45
Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
Le volume utile représente le volume des puits aux chaînes et il est donné par la formule ci-
après :
V=K1.l.d2.10-5………………. [III.15]
K1 : 0,85÷1,00 : coefficient empirique dont la limite inférieure est appliquée en cas de volume
insuffisant sans le puits aux chaînes.
L = 770 m
d = 111mm
V = 0.90×770×(111)2×10-5
V= 85.38 m3
Pour déterminer le manchon d’écubier, il faut déterminer son diamètre, son épaisseur et sa
longueur.
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Chapitre III : Dimensionnement des équipements de mouillage
Lmin = 185*(1.65*(111)2)1/3
Lmin = 5049.1123 mm
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
IV.1. Définition :
L'amarrage d'un navire consiste à le maintenir contre un quai ou un objet flottant à l'aide
d'aussières-ou d’amarres. Un bateau et son équipage doivent fonctionner comme une seule
entité et particulièrement dans les manœuvres de port. Cela veut dire que lorsqu'un équipier
frappe une amarre, ou la raidit il doit s'assurer que c'est le bon moment pour le faire et que le
skipper ainsi que le reste de l'équipage s'attend à cette manœuvre.[14]
IV.2. Amarres :
Elles sont traditionnellement faites de trois sections commises, ce qui signifie que sont
réunies en hélice les unes autour des autres. La qualité d'une aussière est principalement en
rapport avec sa résistance, mais d'autres facteurs sont également important : l’élasticité, le
poids et la maniabilité. [5]
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
Une amarre est un cordage, Un cordage est constitué de fibres d'origines végétales,
synthétiques ou métalliques qui sont réunies et tournées ensemble afin d'obtenir des fils de
caret.
Les fils de caret sont toujours tordus ensemble afin de confectionnés des torons, En règle
générale, ils le sont de droite à gauche.[4]
Les torons sont croisés entre eux. Le tressage permet la réalisation d’épissures et offre une
meilleure résistance à l’abrasion. L’amarre ne tourne pas sur elle-même quand elle est sous
tension.[4]
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
Les torons ne sont ni croisés, ni commis. Ils sont serrés les uns sur les autres par une gaine.
Les torons offrent la meilleure résistance possible à la traction tandis que la gaine (tressée) les
protège des agressions extérieures.[4]
Le nombre de torons composant un cordage est variable, il existe des cordages à 3 torons, à 4
torons, à 8 torons et plus.
Elles sont homogène, préparées en nylon ou polypropylène, polyester etc.…, avec huit brins
sont celles couramment utilisées, leur caractéristique physique diffère des câbles en acier,
elles sont légère, flexible capable de flotter et maniable.[14]
Ils sont surtout utilisés sur les grands navires, ils se caractérisent par leur haute résistance, à la
chaleur leur allongement est faible (élasticité) limitée à 1,5% mais il demande un entretien
régulier pour la prévention contre la corrosion. Ils sont peu maniables voir dangereux à la
manipulation, sont utilisés loin des citernes de chargement et des tuyauteries pour les navires
pétroliers car les frottements des câbles sur la coque donnent des étincelles qui provoqueront
l'incendie. [14]
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
Le câble acier le plus couramment utilise est constitué par 6 fois 24 ou 6 fois 37 fils en acier
haute résistance 140 à 180 kg/mm2.
Elles sont fabriqués avec des fibres du bananiers sauvage, dans l'eau elles ne perdent pas leur
élasticité et elles sèchent rapidement.
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
Elles sont utilisées pour pallier des conditions particulières, le poste à quai subit par exemple les
passages ponctuels de navires, mais le câble d'acier est nécessaire pour maintenir un poste stable,
n'étant pas élastique, on ajoute une queue synthétique sur le câble, la partie synthétique absorbera par
son élasticité les effets ponctuels. Cette queue synthétique devra avoir 25% de charge de rupture
supérieure à celle du câble et sa longueur sera calculée pour que 20% de celle-ci donne la marge
maximale recherchée. (5m donnera 1 m de battement ponctuel).[5]
L’amarrage s’effectue avec des différents outils et appareils qu’on peut les citer comme ci-
dessous :
IV.8.1. Bittes :
Ce sont des pièces en acier, fixées verticalement sur le pont et qui servent à tourner l'autre
extrémité des amarres, elles doivent résister à la rupture des amarres, leur construction est
simple mais généralement double, c'est la version grand modèle du taquet d'amarrage.
Les bittes d’amarrage sont employées pour fixer les extrémités des lignes de mouillage
(amarres), les lignes de poupée, et les lignes de remorquage.
La taille des bittes d’amarrage est basée sur la conception de moment, qui est égal au produit
de la résistance à la rupture de la corde fois la moitié de la hauteur de bitte au-dessus de
l’embase, comme montré dans le tableau [5]
Le point d’attachement des lignes d’amarrage (amarres) doit être pris pas moins de 4/5 de la
hauteur du tube au-dessus de l’embase. (Voir la figure IV-12).
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
Diamètre
nominal B L H h SWL=T
(mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (Tons)
350 356 1256 650 145 73
400 406 1406 700 160 83
500 508 1738 830 190 142
630 610 2180 1000 225 172
Les bittes sont en général doubles, de façon à faciliter le tournage des aussières (amarres)
autour d’elles (tournage en 8).
Elles sont caractérisées par leur diamètre extérieur, qui doit être égal au moins à 12 fois le
diamètre des câbles.
F : force chargée en N
µ : coefficient de frottement
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
Donc l’Effort du cisaillement égal à 60% de la charge de traction maximale selon Lloyd’s
Register et IACS.
Donc :
σc= 0.6*450
MT=139444*9.81
Ce sont des bittes d'amarrage atteints en bois ou d'acier constitués par un gros fut cylindrique
et leur tête est ronflée pour éviter le glissement d'amarre. Ils sont enfoncés dans le quai, pour
capeler l'œil des amarres.[14]
Elles des Pièces de guidage pour les amarres, dont toutes les parties sont arrondies pour éviter
d’user ou de couper les aussières
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
IV.8.4 L’écubier :
Voir chapitre I (Le mouillage), calcul et choix de l’écubier.
Elles sont des éléments utilisés par les bateaux pour se protéger des contacts, que ce soit
entre les coques de deux bateaux où entre la coque du bateau et le quai ,elles peuvent être du
type pneumatique, remplie de mousse, ou elles sont conçues en matériau élastique.[4]
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
IV.9.1. Le guindeau :
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
It …………….. [VI-3]
It=200*42*10-3 / 10*672*10-3
It=1.25 m
Tambour Donnée
électrique Poids
Chargement Vitesse Charge Moteur électrique
Nominal de Puissance
rupture
(Tonne) (m/min) (tonne) (KW) (Kg)
30 0 15 101.6 87 10714.2857
IV.9.7. cabestan :
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
L’amarrage s’effectue, non seulement à l’aide des équipements et du personnel qualifiés, mais
aussi suivant des règlements qui imposent certaines conditions telles que la zone d’amarrage,
l’autorisation d’amarrage, mode d’amarrage….etc. [9]
Entrainés par un moteur électrique ou hydraulique, les treuils enrouleurs permettent de virer et
dévirer à la demande, Ils sont équipés de freins à mâchoires.[4]
Le navire est tenu à l’avant par une pendille, un coffre ou par une ou plusieurs ancres. Il est
tenu à l’arrière par des aussières capelées sur des bittes, des taquets ou des anneaux. Les
aussières peuvent être croisées pour maintenir l’arrière du bateau.
IV.12.2. Pendille : Cordage ou chaîne demeurant à poste le long du quai et qui est relié à une
chaîne mère, servant à tenir le bateau à l’avant dans le cas d’un amarrage cul au quai (fréquent
en Méditerranée).
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Chapitre IV Dimensionnement des équipements d’Amarrage.
Des défenses type « Yokohama » très larges (jusqu’à 3 mètres de diamètre) sont
systématiquement disposées entre les deux navires.
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Chapitre V : L’installation de sauvetage
V. Installation de sauvetage :
V.1. Introduction :
La drome de sauvetage est l’ensemble des divers matériels et engins de sauvetage obligatoires
à bord d’un navire.
La liste varie en fonction des types, taille, catégories de navigation des navires, et est
également en rapport avec la quantité de personne autorisées à prendre place à bord (équipage
et passagers).
Matériel divers
Une embarcation de sauvetage est un petit bateau utilisé sur les navires pour assurer
l'évacuation en cas de naufrage, c'est un engin de sauvetage collectif. Le drame du Titanic
avait fait prendre conscience de l'utilité de disposer de suffisamment d'embarcations pour
accueillir l'ensemble des passagers et du personnel ; d'autres naufrages montrèrent la nécessité
de systèmes d'évacuation rapides.[9]
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Chapitre V : L’installation de sauvetage
rapport à l'horizontale, elles permettent d'évacuer en toute sécurité même par mer
couverte de pétrole en feu, l'embarcation s'éloignant du navire rapidement.
C’est un engin collectif de sauvetage. Il peut être de deux types : rigide ou gonflable. Dans ce
dernier cas il est stocké dans un conteneur. D'encombrement très réduit, gonflable
automatiquement si nécessaire, généralement de forme carrée ou octogonale. Il est conçu pour
procurer un refuge fiable même dans les conditions les plus extrêmes – en particulier. [9]
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Chapitre V : L’installation de sauvetage
Un canot de secours est une embarcation généralement gonflable, mais existant également en
type rigide, munie d’un moteur hors-bord et, utilisée sur les navires pour récupérer un homme
à la mer ou des naufragés (écrasement en mer) en général. Il est également utilisé dans le
cadre de l’abandon du navire pour regrouper les différents radeaux et/ou embarcation de
sauvetage.[9]
Les hommes qui l’utilisent portent une combinaison de survie ou une combinaison de
protection aux intempéries.
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Chapitre V : L’installation de sauvetage
Un gilet de sauvetage appelé aussi « brassière de sauvetage » est un dispositif qui permet à
une personne, en cas de chute dans l'eau, de flotter plus facilement.[9]
Depuis juillet 2006, tous les navires de charge doivent avoir à leur bord au moins une
combinaison de survie pour chaque membre d'équipage. Elle doit satisfaire aux prescriptions
de la règlementation SOLAS.[9]
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Chapitre V : L’installation de sauvetage
Une couverture de survie ou couverture isothermique est une couverture utilisée dans les
situations d'urgences afin de réduire les pertes de chaleur et les possibilités d'hypothermie.[9]
L'équipement de sécurité à bord d'un navire comporte divers types d'engins pyrotechniques:
Ces éléments sont à manier avec de grandes précautions en raison des risques d'incendie et de
lésions corporelles en cas de mauvaise manipulation.[9]
La fusée à parachute permet de se signaler sur une longue distance. Une fois percutée, un
élément incandescent de couleur rouge est propulsé à environ 300 mètres de hauteur. Un
parachute ralentit la descente du projectile et assure la visibilité pendant une durée d'une
minute environ.[9]
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Chapitre V : L’installation de sauvetage
Le feu à main est employé à plus courte distance. La réaction chimique produit un feu rouge
(15 000 candelas) qui dure environ 1 minute. Il permet une localisation plus précise du navire
en détresse, mais à courte distance. Les feux à main sont très fréquemment employés dans les
stades de football par les supporters.[9]
V.4.4. Fumigène :
Le fumigène consiste en une boîte flottante, de la taille d'une petite boîte de conserve, que la
personne en détresse laisse flotter à proximité de son embarcation. Il produit une intense
fumée orange et est particulièrement apprécié des sauveteurs en hélicoptère car il laisse à la
surface de l'eau de grandes traînées orange facilement repérables depuis le ciel.[9]
Cet élément regroupe un signal fumigène de couleur orange et deux feux électriques. Il est
employé en cas d'homme à la mer.[9]
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Chapitre V : L’installation de sauvetage
Un lance-amarres, également appelé touline, est tout d'abord un cordage fin à l'extrémité
duquel est fixé un nœud en forme de boule qu'on appelle une pomme de touline. Le nœud
généralement utilisé pour confectionner une pomme de touline est le nœud de poing de
singe.[9]
On rencontre également l'appareil ou fusil lance-amarres, qui est un engin capable, à l'aide
d'une charge propulsive, de déplacer un fin cordage d'un navire vers un autre navire, ou d'un
navire vers la terre, ce sur une distance de plusieurs centaines de mètres (200 m en moyenne).
Ce cordage, une fois passé, est également utilisé comme messager pour transférer un autre
cordage de plus gros diamètre, puis finalement une aussière (un gros cordage employé pour
l’amarrage et le remorquage de navires) ou une remorque (aussière de fort diamètre
spécialement conçue pour le remorquage des navires).
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Chapitre V : L’installation de sauvetage
Un bossoir désigne un dispositif de levage utilisé sur les navires pour hisser, déborder, affaler
une annexe, une ancre, une embarcation de sauvetage, …
L'embarcation doit être tout d'abord hissée à l'aide de palans, cette opération nécessite deux
personnes. Une fois l'embarcation hissée, un porte-manteau est débordé (pivoté vers
l'extérieur), puis l'autre.[9]
Puis il faut donner du mou dans chaque palan de manière synchronisée. Ces opérations étaient
longues, peu aisées en cas de mauvais temps, dangereuses et nécessitaient du personnel à
bord.
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Chapitre V : L’installation de sauvetage
Les bossoirs sont articulés sur le pont et oscillent autour de cette articulation, ils sont débordés
à l'aide d'un système de vis sans fin, activé par une manivelle sur engrenage, il est toujours
nécessaire d'avoir deux personnes à la manœuvre de débordement, à moins que le mouvement
puisse être transmis d'un bras à l'autre, ce qui a existé ponctuellement.[9]
En soulevant une masse qui maintient un frein bloqué (une seule personne ne peut activer le
système), le bras et l'embarcation vont tout d'abord glisser sur un bâti oblique. Une fois
l'embarcation débordée à hauteur du pont, on procède à l'embarquement. Un autre câble
monté sur des renvois est fixé à la masse du frein, ce câble est à l'aplomb de l'embarcation, la
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Chapitre V : L’installation de sauvetage
Les potences sont horizontales et télescopiques, leur activation en débordement peut être
manuelle ou utiliser une énergie accumulée (pression).[9]
Remarque :
V.4.12. Radiotéléphonie
La voie 16 (fréquence 156,8 MHz) est utilisé pour le trafic radiotéléphonique de détresse et
aussi utilisé comme voie d'appel d'urgence, d'appel de sécurité, d'appel de routine pour une
communication entre navires ou entre une station côtière et un navire, une voie de travail doit
par la suite être déterminée par l'appelé afin de poursuivre la communication. La voie 06
(156,300 MHz) est utilisée dans les communications de sécurité entre navires (fréquence
international SAR sur place). [9]
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Chapitre V : L’installation de sauvetage
70
Références Bibliographiques
[4]- Les apparaux d’amarrage : Ecole Nationale Supérieur Maritime (ENSM). 2014