Maxence Cyrin est aujourd’hui l’un des pianistes les plus streamés au monde grâce à sa célèbre reprise du titre « Where Is My Mind ? » des Pixies, un titre certifié « Triple Diamant » qui cumule plus de 150 millions d’écoutes. Il est de retour avec un nouvel album de compositions originales, Springsong, s’inscrivant dans le registre de la musique néo-classique dont il figure parmi les précurseurs. Ces dix nouveaux titres chargés d’espoir, explorent ses thèmes fétiches relatifs au voyage, au paysage et à la contemplation.
Vivant à Montmartre depuis trente ans, Maxence Cyrin quitte souvent la capitale pour aller au contact du soleil et de la mer, afin de trouver la plénitude et l’énergie nécessaires à son travail de compositeur. En ce sens, ce nouvel album vient clore une trilogie initiée avec Aurora (2020) et Melancholy Island (2022), construite autour des pérégrinations de ce pianiste globe-trotteur. Ses voyages et ses résidences, qui l’ont mené récemment en Bretagne, en Sicile et à Lisbonne, lui ont inspiré cet album qu’il décrit comme placé « sous le signe de l’espoir malgré la dureté de notre époque ». En témoignent les deux premiers titres de l’album. « Springsong » et « Candle », dont les agiles mélodies de piano sont magnifiées par un trio de cordes, loin des climats mélancoliques de ses disques précédents.
Ce nouvel album rassemble dix compositions originales qui témoignent à nouveau du goût de l’artiste pour une forme brève, proche de la pop song, qui rappelle la concision d’un Erik Satie. « Je ne viens que partiellement du classique », précise-t-il, rappelant son parcours, en partie autodidacte, mené au sein de la pop et de l’électronique entre 1990 et 2000.
Souvent dénués d’un concept qui se révèlerait trop écrasant, les albums de Maxence Cyrin doivent être perçus comme une sorte de journal intime, ou une série de nouvelles qui documentent le quotidien de ses émotions, ainsi que les lieux et les paysages qu’il a pu traverser. « Avec sa propre musique, on ne parle finalement que de soi, même si on ne souhaite pas transmettre toutes ses émotions de manière aussi brute qu’on les ressent », nous confie l’artiste. « À l’image de l’écriture, le piano est pour moi un canaliseur, un vecteur, à l’aide duquel j’essaye de faire passer aujourd’hui, de manière plus sereine et plus douce, les émotions parfois intenses qui me traversent. C’est la raison pour laquelle la plupart des morceaux sont titrés à l’aide d’un simple mot, tel « Comète », « Horizon » ou « Silence », qui fonctionne comme une amorce, destinée à suggérer à l’auditoire un imaginaire. »