Clémence Bringtown (chant), José Sébéloué (guitare, percussions et chant), Guy Bevert (batterie, percussions et chant), Julien Tarquin (basse et chant), et Arthur Apatout (guitare et chant) forment La Compagnie Créole au début des années 1980. Partageant leurs origines entre la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe, les membres du groupe propagent les rythmes des Caraïbes en métropole. Biguine, zouk, reggae, soca, cumbia ou merengue mettent l'ambiance avec ce groupe au tenues vives et aux pas de danse guillerets.
« Vive le Douanier Rousseau » et « C'est bon pour le moral » lancent la machine en 1983. La Compagnie Créole est vite l'invité idéal pour réchauffer l'ambiance des plateaux de télévision, apportant l'ambiance antillaise dans tous les salons de France et de Navarre. Les tubes s'enchaînent à un rythme régulier, et, en 1985, « Le bal masqué » devient leur plus gros succès en se classant numéro six du top des ventes. En marge de tous les courants et de toutes les époques, La Compagnie Créole reproduit la même formule avec « Ma 1ere biguine-partie » (1987) et « Le 14 Juillet » (1989).
Après une décennie plus terne dans les années 1990, La Compagnie Créole se rappelle au bon souvenir général pour La Plus Grande Fiesta Créole en 2005, un album consacré à des titres aux sonorités latino. « Megamix 2007 », qui revisite ses immenses tubes, permet à La Compagnie Créole de retrouver les hit parades. En 2008, Noël Avec La Compagnie Créole est l'occasion de deux nouveaux tubes, « Noël avec La Compagnie Créole » et « O ! Oh ! Obama », en prise directe avec l'actualité. Toujours très populaire en outre-mer et en métropole, La Compagnie Créole participe en 2009 et 2010 à la quatrième saison de la tournée Âge tendre et têtes de bois, aux côtés de Sheila et de Marcel Amont.
En 2012, La Compagnie Créole revisite son répertoire par le biais de duos avec Colonel Reyel, Moussier Tombola, Patrick Sébastien ou Hugues Aufray. Sorti en octobre, En Bonne Compagnie comprend également une poignée de nouveaux titres sans intérêt majeur, ce qui ne l'empêche pas de faire une entrée fracassante parmi les meilleures ventes françaises. Trente-cinq ans après ses débuts, la troupe est toujours partante pour faire la fête autour d'un rythme dansant. C'est ce que démontrent à l'été 2015 l'album Carnavals du Monde, célébrant les festivités déguisées, porté par le tube « Viva la fiesta », relecture exotique de « Na Na Hey Hey Kiss Him Goodbye », du groupe Steam.