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Marcel Jean-Pierre Balthazar Miramon pour l'état civil, ou Marcel Amont pour le public, est né le 1er avril 1929 à Bordeaux (Gironde).
Triomphe sur scèneAttiré par les arts du spectacle, le jeune homme espiègle au physique agréable suit les cours du Conservatoire national d'art dramatique de Bordeaux et se produit dans les cabarets où il met au point un spectacle de chansons et fantaisies relevé de quelques acrobaties. Il figure ensuite au générique de quelques opérettes et s'installe à Paris pour se lancer dans la chanson.
Remarqué par Edith Piaf, il est choisi pour effectuer le lever de rideau du spectacle de la chanteuse à l'Olympia, en même tant que survient son premier succès « Escamillo » en 1956. Dès lors, les auteurs et compositeurs de renom se pressent pour lui écrire des chansons fleur bleue ou fantaisistes comme « Tout doux, tout doucement » ou « Bleu, blanc, blond » en 1959, puis « Moi le clown ».
Succès populairesA l'apogée de son succès en 1962, l'année du tube « Un Mexicain » signé Charles Aznavour, Marcel Amont remplit la salle Bobino cent fois de suite. Sa popularité dépassant les frontières, le chanteur se produit en Angleterre (où on lui propose un poste d'animateur de télévision) et au Japon. Entouré de danseuses, son spectacle attire les foules. Georges Brassens lui écrit « Le Chapeau de Mireille » contre deux compositions.
En 1971 sort l'un de ses derniers succès, « L'amour ça fait passer le temps », suivi de l'autoparodie « Bleu, blanc, rouge (et des frites) » pendant les élections de 1974. La même année, il anime l'émission Toutankhamont. Il consacre deux albums chantés en occitan et écrit une comédie musicale.
Reconversion et retourConsidéré comme chanteur démodé, Marcel Amont disparaît du paysage audiovisuel dans les années 1980. Reconverti en chanteur de croisières, il accorde du temps à sa famille. En 1995, il publie l'autobiographie Une Chanson, qu'y a-t-il à l'intérieur d'une chanson ?.
En 2006, Marcel Amont effectue un surprenant retour avec l'album jazzy Décalage Horaire (Dreyfus) qui invite au micro Agnès Jaoui et Gérard Darmon, et les musiciens Didier Lockwood et Bireli Lagrène. En 2008, on le retrouve dans l'album Enfantillages d'Aldebert.