
La transpiration causée par l’angoisse. Le crin de cheval. L’herbe mouillée, la terre après l’averse. Le soufre de la poudre à canon. L’eau de Cologne au romarin, à la bergamote et à l’orange amère. Un soupçon de cuir.
Telle a été – peut-être – l’odeur de la retraite de Napoléon après Waterloo, en 1815. En tout cas, ce sont quelques-uns des ingrédients sélectionnés par Caro Verbeek, historienne de l’art et chercheuse olfactive, en partenariat avec la parfumeuse Birgit Sijbrands, le créateur de parfums Bernardo Fleming, d’International Flavors & Fragrances, et le Rijksmuseum d’Amsterdam.
“Les guerres regorgent d’odeurs, assure Caro Verbeek. Dans leurs lettres, les soldats parlent moins de leurs blessures que de l’horreur des bruits et des odeurs. C’est ce qui nous permet de les connaître.” Nous savons également qu’il a plu le soir précédant la bataille, que la transpiration causée par la peur n’a pas la même odeur que la sueur ordinaire, et qu’il se trouvait plusieurs milliers de chevaux sur place. Nous connaissons également les ingrédients qui composaient le parfum de Napoléon – il s’en aspergeait des litres tous les jours et en portait même une bouteille dans sa botte.
Autant d’informations sur lesquelles Caro Verbeek s’est appuyée pour sa reconstitution [des odeurs de Waterloo
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Avec 1 700 journalistes, une trentaine de bureaux à l’étranger, plus de 130 prix Pulitzer et plus de 11 millions d’abonnés au total à la fin de l’année 2024, The New York Times est le quotidien de référence aux États-Unis, dans lequel on peut lire “all the news that’s fit to print” (“toute l’information digne d’être publiée”).
Dans son édition dominicale, on trouve notamment The New York Times Book Review, un supplément livres qui fait autorité, et l’inégalé New York Times Magazine. La famille Ochs-Sulzberger, qui, en 1896, a pris la direction de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre gauche.
Quant à l’édition web, qui revendique à elle seule plus de 10 millions d’abonnés à la fin de 2024, elle propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, avec en plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives regroupent des articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981.