Avec les politiques d’accessibilité aux données qui mettent au premier plan les principes du FAIR (en anglais findable, accessible, interoperable, reusable) pour la gestion des données, l’obligation pour les chercheurs de mettre en place un plan de gestion des données ou Data Management Plan s’est imposée, que ce soit pour les données qu’ils produisent eux-mêmes ou pour celles qu’ils utilisent pour leurs travaux de recherche.
En particulier, pour toute demande de financement, que ce soit en France, notamment à l’ANR, à la Commission pour des projets européens, ou encore par exemple à la NSF aux Etats-Unis, il faut produire un tel DMP qui réponde aux grandes questions posées permettant de garantir la transparence, la reproductibilité et la légitimité de l’usage de ces données :
• Quelles sont les données utilisées, comment sont-elles produites, quelle est leur qualité ?
• Comment sont-elles documentées, cette documentation est-elle accessible ?
• Comment les données seront sécurisées, stockées et sauvegardées pendant la recherche, archivées à terme ?
• Quelles sont les exigences légales et éthiques pour la production et le traitement de ces données ?
• Comment ces données seront-elles partagées, et potentiellement accessibles à d’autres projets de recherche ?
Dans le cas de données confidentielles, les questions de sécurité et de partage posent naturellement des questions spécifiques et les chercheurs qui font des demandes de financement pour des travaux qui vont utiliser des données sur le CASD, et dans certains cas y importer aussi leurs propres données, doivent dès lors pouvoir décrire les procédures qui ressortent des producteurs, du CASD et du Comité du secret statistique pour les données, l’accès à leur documentation, la protection de la confidentialité, l’accès à d’autres chercheurs.
Pour les aider, le CASD met à disposition des utilisateurs, à la demande, un Data Management Plan pour les données qu’ils vont vouloir utiliser dans le cadre du CASD.