Femmes

En France, la contraception d'urgence est souvent méconnue, utilisée de manière non appropriée. Des informations fausses continuent de circuler sur ces pilules incorrectement baptisées " du lendemain ". Et certains professionnels en freinent l'utilisation. Une sociologue a mené l'enquête auprès de soixante-quatre femmes de 15 à 25 ans. Elle souligne les fausses représentations autour de la contraception d'urgence ainsi que la méconnaissance par les jeunes femmes des structures permettant d'obtenir gratuitement ce type de contraception. Information et pédagogie doivent être mises en oeuvre.

Communication donnée au cours du colloque international « Le spectacle du crime féminin sur la scène et dans le cinéma européens », organisé par l’Université de Rouen-Normandie et le CÉRÉdI avec le soutien de CLARE (Université Bordeaux Montaigne) de l’ICD (Interactions culturelles et discursives, Université François Rabelais Tours) et de l’IRET (Institut de Recherche en Études Théâtrales de la Sorbonne Nouvelle), 14-16 novembre 2018

à paraître aux Presses Universitaires de Rouen et du Havre, dans la collection « Genre à lire… et à penser », dirigée par Anna Bellavitis et Sophie Devineau, et dans une série intitulée « La Force des femmes »

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Valérie Dréville n’appartient à aucune troupe. Véritable électron libre, elle choisit, après cinq années, de rompre son contrat avec la Comédie-Française où elle avait rejoint Antoine Vitez et de s’envoler pour Moscou pour vivre de longues années d’apprentissage aux côtés d’Anatoli Vassiliev, héritier direct de l’école russe de Stanislavski. La comédienne est en réalité « attachée à une sorte de famille éclatée  », à Moscou avec Anatoli Vassiliev, à Paris ou Lausanne avec Thomas Ostermeier, mais aussi avec des metteurs en scène tels que Jean-François Sivadier ou Krystian Lupa. Son territoire intime, c’est son corps, et à chaque fois, elle offre sur scène « une expérience d’actrice radicale ».

Au cours des cinq dernières années, Valérie Dréville a joué trois rôles de mère criminelle particulièrement remarqués par la critique.
Dans Les Revenants mis en scène par Thomas Ostermeier en 2013, elle interprète une Mme Alving bouleversante, oscillant entre la nécessité « de tenir la façade  », c’est-à-dire aussi de garder le secret, et l’urgence de parler. Le corps de l’actrice, véritable cénotaphe, ne se dénouera qu’à la fin de la pièce dans un retournement dialectique magistral ajouté par le metteur en scène, puisque Mme Alving, en se résignant à administrer à son fils la dose mortelle, fait face à son destin de mère et l’assume, pour la première fois. La mère infanticide fait donc son entrée sur la scène dans une sorte de transfiguration à travers laquelle, l’espoir ne semble être permis que pour celles et ceux qui acceptent la réalité du monde et choisissent d’y faire face.

En 2016, Valérie Dréville, « grandiose en Arkadina  » dans La Mouette de Thomas Ostermeier, donne à voir une mère manipulatrice, égocentrique et castratrice qui ne renonce à aucune facette de la séduction - seule arme qu’elle ait trouvée pour exister dans un monde dominé par les hommes – et ce, même pour sauver son fils qui glisse lentement vers le suicide. Il faut dire qu’elle craint tellement d’être dépassée, d’être rattrapée par des comédien(ne)s plus jeunes, plus vrai(e)s, par un théâtre plus moderne, qu’elle est prête à tout pour préserver son statut social, même à piétiner son pauvre fils et à devenir en quelque sorte criminelle malgré elle, plongeant ainsi le spectateur entre empathie et répulsion.

Enfin, en 2017, l’actrice choisit de rejouer au Théâtre National de Strasbourg pour une série de vingt représentations, la Médée de Heiner Müller, « onze ans après la dernière représentation de Médée-Matériau à Moscou », véritable défi donc que l’actrice se lance à elle-même. Dans cette mise en scène, celle qui a tué son frère, trahi et abandonné les siens, puis empoisonné sa rivale par vengeance, finit par assassiner ses enfants de ses propres mains. Médée brûle de l’intérieur, la scène brûle, mais dans l’esprit du metteur en scène, ces gestes ne sont pas des « meurtres », ces horreurs ont bien davantage à voir avec un processus sacrificiel qui permet de dépasser le mythe et de renaître ailleurs.

Une actrice, trois rôles de mère. Trois actualisations violentes de la femme criminelle qui suit en vérité un long processus de transformation et passe de l’état de victime à celle de coupable : victime de l’ordre social bourgeois, victime de la domination masculine, victime de la trahison de l’être aimé, elles n’ont d’autre choix que celui de commettre le pire, de tuer (même symboliquement) la chair de leur chair. Ce sont ces femmes meurtrières, incarnées par la Valérie Dréville, ces femmes, à la fois « objets de spectacle [et qui] font spectacle », que nous nous proposons d’étudier dans la cadre de cette communication, dans une perspective à la fois dramaturgique, scénique et esthétique.

Le visiteur des principaux marchés de l'Algérois (comme dans d'autres villes d'Algérie) serait frappé par le vide de ces espaces qui se meurent… et le contraste avec l'extérieur… devant leur porte même, des nouveaux commerçants, une vie, une clientèle très dense, des produits variés… c'est le marché parallèle !

Questo intervento si propone di riflettere su una serie di dibattiti centrati sulla femminilità queer nati all’interno dell’edizione del festival Genderotica  tenutosi a Roma tra maggio e giugno 2013. Il festival, promosso dal gruppo queer/gender drag Eyes Wild Drag con la collaborazione di una serie di altri collettivi romani e non (Zarra Bonheur, Subwoofer, Orgogliosamente, Teatro Valle occupato, Tango Fem Roma ecc) era alla sua terza edizione e aveva scelto come tema dell’evento il concetto di Fem, abbinando alla formula delle edizioni passate anche l’iniziativa di una prima conferenza sul Fem in Italia. La mia collaborazione attiva con Anita/Senith, la Fem performer delle Eyes Wild Drag, all’organizzazione della conferenza e in parte anche al festival mi ha dato la misura delle speranze, degli entusiasmi e delle frustrazioni che questo tentativo di approccio queer al femminile ha portato in scena. La conferenza come anche il festival si erano posti l’obiettivo di sviluppare una riflessione sul significato di Fem, sulle sue forme di espressione, sulle sue battaglie, sulle forme di resistenza e di contrattacco all'eteronormatività e alla femminilità normativa ma anche sui punti di contatto tra Fem e teoria queer e tra Fem e lesbofemminismo italiano. Alla presenza di una serie di artiste e docenti estere (francesi, britanniche, canadesi e americane) ha fatto da contraltare una relativa assenza di contributi Fem italiani, eccezion fatta per Senith delle Eyes Wild Drag e per qualche intervento di ricercatrici e docenti italiane che si muovono in contesti accademici stranieri. Se dunque la conferenza e il festival hanno confermato la mancanza, in Italia, di una rete, una consapevolezza e una pratica Fem sistematizzata, hanno anche dato modo di costatare come le voci Fem non manchino ma come siano spesso spogliate del loro potenziale decostruttivo e rese silenti e invisibili. Se l’invisibilità Fem è frutto di uno sguardo e un potere maschili che l’hanno relegata in uno stato di subordinazione, essa è alimentata anche all’interno di alcuni gruppi femministi e GLBTQ, che faticano a leggere la performatività Fem, specialmente se cisgender, come pratica queer.
  Il mio contributo vorrebbe analizzare dunque le possibili ragioni di questa illeggibilità Fem e di come essa sia principalmente legata ad una percezione anacronistica del Fem, visto come qualcosa di vecchio o fuori moda. Intendo far riferimento alla nozione di citazionalità del Fem di Ulrika Dahl (LaGrace Volcano e Dahl 2008) e collegare questa alla nozione di temporalità queer elaborata da studiose quali Freccero (2006) e Freeman (2010), per dire come le pratiche Fem interroghino e riscrivano in continuazione il passato, e quanto ci sia bisogno  guardare alle interconnesioni del passato lesbo-femminista  col presente (vedasi Borghi, Manieri e Pirri 2011) per meglio comprendere Fem. D’altronde nella sua invisibilità Fem ci parla di spettralità (un tema emerso anche alla conferenza): le fantasme Fem ci ricordano ciò che non c’è più ma ritornano a infestare il presente con lasciti di energia inesplosa del passato, per citare Freeman (2010), che diventano indizi di un futuro a venire. Alla luce di Genderotica 2013 mi interessa capire la potenzialità di questa energia Fem di produrre/performare nuove possibilità e visioni queer future.

Fondé sur une étude qualitative basée sur la méthode de Focus Groupe auprès des jeunes femmes migrantes subsahariennes habitant au grand Tunis, nous assistons à un regain d’intérêt à la problématique de traite de jeunes femmes migrantes subsahariennes en Tunisie. Notre objectif est d’étudier les motifs de migration ainsi que la situation de jeunes femmes migrantes en Tunisie en employant une étude quantitative basée sur la technique de Focus Groupe. Notre étude a bien montré l’écart entre droits tunisiens garantissant la dignité humaine et réalité tragique rencontrée par ces migrantes en Tunisie à cause de la traite. La traite apparaît comme un crime qui évolue de façon remarquable dès la révolution tunisienne, et malgré les procédures juridiques et les différentes initiatives adoptées dans le but de combattre ce phénomène, la traite persiste jusqu’à l’heure actuelle, ce qui nécessite la mise en place d’une stratégie innovante permettant de faire face à ce phénomène.

Ce mémoire tente de mieux comprendre ce que sont les jeux otome japonais et le rapport entre le jeu et la culture. En effet, à travers l’interaction que le jeu permet, celui-ci offre au joueur la possibilité d’explorer de nouvelles identités et par la même occasion, devenir un outil de (re)négociation culturelle. Puisque les jeux otome sont principalement créés pour plaire à un marché féminin japonais, les idéaux culturels en ce qui concerne les performances de genre féminin seraient logiquement intégrés dans les diverses trames narratives qui sont présentées, bien que ce processus puisse être involontaire de la part de leurs créateurs. Puisque les jeux otome reposent principalement sur la réussite de la formation d’une relation amoureuse avec un personnage masculin, ceci semble faire écho à la critique nationale envers le célibat féminin; il est attendu des femmes qu’elles remplissent leur rôle en tant qu’épouse et mère sous l’institution du mariage. Malgré le fait que cet idéal ne...

​L’antiféminisme est un contre-mouvement qui s’oppose au mouvement féministe et cherche à faire obstacle à l’émancipation des femmes. Évoluant en fonction des avancées du mouvement féministe, l’antiféminisme québécois se caractérise actuellement par la forme masculiniste.

Résumé

Lorsqu'on se penche sur les politiques publiques concernant les violences en France, on relève une division des compétences entre les politiques dites « de sécurité » et les politiques « contre les violences faites aux femmes ». On constate que les politiques de sécurité, en se basant sur les statistiques de criminalité et de victimation, portent essentiellement sur l'espace public et marginalisent les violences faites aux femmes dans l'espace privé. Pour autant, elles ne prennent pas non plus en considération les violences perpétrées à leur encontre dans l'espace public. Or, divers exemples venant de pays étrangers esquissent des réponses faites par les pouvoirs publics à ces violences.

Abstract

Women, violence and public spaces. Thinking about the politics of security

An examination of French policies against violence reveals that a distinction exists between those addressing “public security” and those termed policies combating “violence against women.” Statistics on crimes and victims measure public security, and for the most part refer to public not private spaces. Therefore they under-report violence against women that occurs in “private”. However, they also inadequately take into account violent acts against women in public. There are, however, other examples available from countries that treat the matter otherwise.

Maria Paola ZANOBONI, Donne al lavoro nell’Italia e nell’Europa medievali (secc.XIII-XV), Milano, Jouvence, 2016
VINCITORE DEL PREMIO ITALIAMEDIEVALE 2017:
http://www.italiamedievale.org/portale/premio-italia-medievale/
http://premioitaliamedievale.blogspot.it/
Prendendo in considerazione la svariata casistica italiana ed europea tra il secolo XIII e la fine del XV, questo libro intende sfatare i molteplici luoghi comuni sul lavoro femminile medievale che lo consideravano limitato soltanto ad alcune attività del comparto tessile ed alimentare, sottopagato, in costante dipendenza o correlazione con l’attività del consorte, esterno alle corporazioni per volontà delle corporazioni stesse. Un po’ dovunque, in Italia e in Europa, nel secolo XIII come nel XV, la realtà era invece un’altra: donne che lavoravano in tutti i possibili settori, compresa l’edilizia, le miniere e le saline; imprenditrici che si autofinanziavano con propri capitali ottenuti dalla vendita di abiti e gioielli; retribuzioni commisurate “alle reali capacità” e quindi non dipendenti dal genere; donne che col proprio lavoro riuscivano a mantenere sé stesse e familiari in difficoltà, o a saldare i debiti dei mariti; nobildonne impegnate nelle attività più varie: dall’organizzazione di laboratori per il ricamo, alla gestione di miniere, alla direzione di opere di bonifica, all’impianto di caseifici, alla gestione di alberghi.
Dotate di notevolissime capacità organizzative nella flessibilità estrema dei loro ruoli, erano le donne stesse a tenersi fuori dalle associazioni professionali, che, per parte loro, in genere ne tolleravano il “lavoro nero”, senza escluderle , ma cercando al contrario di obbligarle ad iscriversi quando avevano necessità di tenerle sotto controllo.
L’apprendistato femminile esisteva, spesso in modo informale, e tendeva ad emergere in casi particolari, quando erano le lavoratrici stesse ad aver bisogno di un attestato che dimostrasse le loro capacità (ad esempio nella lavorazione di materie prime preziose). Talvolta erano invece le corporazioni ad imporre alle donne la stipulazione scritta del contratto di apprendistato, soprattutto in settori importanti per la salute della collettività (come la confezione del pane).

Maria Paola ZANOBONI, Donne al lavoro nell’Italia e nell’Europa medievali (secc.XIII-XV), Milano, Jouvence, 2016
The traditional opinion considered female labour in medieval age low paid worrk restricted to textile and feeding fields only and generally dependent on husband’s work, outside of guilds.
On the contrary, a considerable body of evidence resulting from researches on Italian and European documents of XIII century up to the end of XV century, shows that during XIII, XIV and XV centuries in several European countries female work was employed in almost all fields of activity, including buildings, mines, salt processing. Women’s wages were proportional to their real capacity and were not conditioned by gender.
In many cases women succeeded in supporting the whole family (or discharging their husband’s debts) by their own work. Moreover some women sold their dresses and jewels to obtain capitals in order to establish a firm. Noblewomen were involved in very different jobs as embroidery workshops organization, mines and reclamation management, dairy establishment, hotel management.
Women showed a remarkable ability in work organization in spite of the enormous variety of their tasks and they preferred to be outside of guilds; on the other hand guilds tolerated this type of black work but tried to compel women to be registered when a special control was needed.
Female apprenticeship was often informal but in particular cases it was displaied when workers needed to demonstrate their ability in some jobs such as precious raw materials manufacture. In other cases guilds obliged women to stipulate a written apprenticeship contract, particularly in public health fields, for example to knead

« Il n’y a pas, en ce moment, de plus grand crime que de penser à la Paix, que de vouloir la Paix  ». – Madeleine Vernet, 1917
 
Depuis quelques années, des historiens se sont intéressés au concept de « sortie de guerre » [Horne, 2002 ; Cabane, 2004 ; Audoin-Rouzeau & Prochasson, 2008]. Ils ont montré toute la complexité des processus de démobilisation militaire et culturelle dans les sociétés d’après-guerre où persistent les représentations haineuses forgées durant le conflit [Cabane & Piketti, 2007]. Sortir de la guerre ce n’est donc pas simplement signer l’armistice et retourner à ses activités du temps de paix. Toutefois, pour « sortir de la guerre », il faut d’abord y être entré. Entre 1914 et 1918, la population française adhère massivement au discours de défense de la patrie. L’historiographie a d’ailleurs montré que la guerre n’est plus uniquement l’affaire des hommes : femmes et enfants y participent maintenant activement [Thébaud, 1986 ; Pignot, 2012]. Toutefois, un petit nombre de femmes pacifistes semblent échapper à cette définition. C’est justement à ces femmes qui militent, à leurs risques et périls, pour la paix en temps de guerre que je souhaite m’intéresser dans le cadre de cette conférence. 
Pour les pacifistes françaises, la « sortie de guerre » ne correspond pas à celle de la majorité de la population française. En 1919, elles vont à contre-courant de l’opinion générale en parlant de rapprochement franco-allemand alors que la France entière souhaite garder le plus loin possible de soi l’ex-ennemi. Ce discours ne nait toutefois pas de la fin de la guerre. Bien au contraire, il existait déjà pendant le conflit et n’a guère changé depuis la création du Comité de la rue Fondary en 1915. Dans le cadre de cette conférence, je propose donc une nouvelle analyse des temporalités de la guerre. À partir des documents produits par le Comité de la rue Fondary, par Madeleine Vernet et par Marcelle Capy, j’examinerai le discours de ces quelques femmes qui militent pour la paix en temps guerre afin de montrer que qu’elles ne peuvent « sortir de guerre » à la fin du conflit, car elles n’y sont jamais réellement « entrées ». Le discours et les actions d’après-guerre des pacifistes françaises apparaissent plutôt comme une continuité du travail entrepris avant et pendant le conflit. Déjà pendant la guerre, elles posent les premiers jalons du travail pacifiste et réconciliateur qu’elles continueront activement après le conflit : elles veillent au désarmement de la haine en montrant aux mères françaises que leurs souffrances sont également celles des mères allemandes et elles travaillent à l’élimination des causes de la guerre. Malgré les accusations de trahison et de défaitisme, ces femmes continueront à imaginer la paix et à la préparer. En s’intéressant à leurs discours et actions pendant le conflit, cette conférence fait lumière non seulement sur un aspect encore peu connu du mouvement pour la paix pendant la guerre, c’est-à-dire le pacifisme féminin, mais offre également une nouvelle perspective du concept de « sortie de guerre ».

My chapter from the 2021 anthology Queer Nightlife, edited by Kareem Khubchandani, Kemi Adeyemi, and Ramón H. Rivera-Servera. The chapter is an autoethnographic of my experiences in queer nightlife spaces as a fat queer femme while also theorizing on the intersections between fat and queer identity.

This paper seeks to develop a theory of subversive femininities or femme theory. It argues for the inclusion of femmephobia in intersectional analyses and provides the theoretical groundwork necessary for feminist theorists and researchers to incorporate an analysis of femmephobia into their studies of oppression.

La coutume haïtienne forme un droit de la famille. C 'est d'abord sur lui que reposait autrefois l'ordonnancement stratifié des communautés de village. Le plaçage correspond à un "mariage" coutumier et en cela il se différencie sensiblement du concubinage, librement consenti entre deux personnes désireuses de faire une expérience de vie commune, mais sans l'intention de fonder un foyer. Il s'agit d'une union formaliste, mais d'un formalisme souple avec des rites et des empêchements.

Ce travail s’intéresse à une oeuvre poétique posthume, Pour Axel de Missie (1923), de la femme de lettres belge Marie Nizet (1859-1922). Deux approches sont employées afin de comprendre ce recueil. La première est sociologique, historique et genrée, la seconde est textuelle.
Le premier chapitre recontextualise la situation des femmes en Belgique, le champ littéraire belge autour de la Jeune Belgique ainsi que ce qui conditionne la (re)connaissance des femmes en littérature.
Le deuxième chapitre comporte une biographie de Marie Nizet, laquelle a mis au jour des textes inédits, et aussi une étude de sa réception à travers la critique contemporaine – de ses oeuvres România (1878), Le Capitaine Vampire (1879), Le Scopit (1880) et Pour Axel de Missie (1923) – et à travers les compilations (encyclopédies, dictionnaires, anthologies et catalogues).
Le troisième chapitre fait office d’analyse textuelle interne du recueil posthume. La première partie est une profonde analyse de la versification qui montre comment l’esthétique de Marie Nizet est parnassienne. La seconde partie porte sur le fond et la thématique de l’oeuvre : l’amour de Missie pour Axel, sa sexualité et son désir, qui se prolonge dans la mort, selon la théorie des transmigrations stellaires et la complémentarité lunaire-solaire.
Le quatrième chapitre fait état de ce qui s’apparente à un mouvement littéraire de femmes au Tournant de siècle en même temps qu’il réfléchit à ses ét(h)iquettes : Romantisme féminin, Bacchantes, Saphos fin de siècle. C’est au regard de ces écrivaines de l’amour qu’est pensée la place de Pour Axel de Missie.
En conclusion, ce mémoire tente de qualifier la place poétique qui pourrait être attribuée à Marie Nizet, qui n’appartient pas à cette génération de poétesses qui marqua le Tournant de siècle (1870), mais à celle de la Jeune Belgique.

Elinizdeki kitap Elinin Hamuruyla Özgürlük (1992, Milliyet) adlı kitabın ikinci baskısıdır.
Kadınların ayrı bir tarihi yoktur; ama ancak onların bakış açısı ve onların yöntemleriyle zenginleştirildiğindendir ki mevcut tarih bir bütünlüğe ulaşabilir. Oysa klasik tarihte, skandalların, entrikaların dışında kadınlar hep sessizliğe terk edilmiş, onların rol ve statülerini hep erkek filozoflar, siyasetçiler, doktorlar, din adamları belirlemiştir. Ondokuzuncu yüzyıl sonuna dek ev içi rolleri abartılan kadınlara, bu tarihten itibaren, ev dışına çıkması ve daha önceki rollerin uzantısı olarak tüm toplumun anneliğini üstlenmesi görevi verilmiş, böylece o zamana dek "yok" sayılan kadınların "birey"e dönüşmesi süreci başlamıştır.
Ayşegül Yaraman

Cette étude traite du sentiment de justice pour les femmes racisées ou immigrantes victimes-survivantes de violence à caractère sexuel. Une réparation satisfaisante des violences passe notamment par un travail actif au sein des institutions étatiques pour transformer les structures de pensée, les structures matérielles, ainsi que relationnelles qui rendent possibles les VCS. Le sentiment de justice pour les victimes de VCS ne se contente pas de l’incarcération comme conséquence significative pour l’agresseur. Il concerne plus globalement la réduction des injustices vécues par les femmes, leur empowerment, la réparation du tort commis et la (re)construction de la confiance des victimes envers la société. Or, les injustices à l’égard des femmes se multiplient lorsqu’elles sont immigrantes ou racisées. Ces éléments semblent pouvoir être rencontrés par la valorisation de la parole des victimes, la reconnaissance sociale de la souffrance qui découle de leur victimisation, leur guérison et l’imposition de conséquences diverses aux agresseurs. La mise en œuvre de plusieurs approches en justice – qu’elles relèvent du système juridique ou non – favorise l’empowerment des victimes en leur offrant un réel choix dans leur façon de faire face aux violences qu’elles ont vécues. Les VCS étant un problème social, rendre justice aux survivantes s’avère être un processus social et collectif qui nécessite la participation des proches, des différentes instances de justice et des autres institutions étatiques (écoles, syndicats, employeur-es, hôpitaux, etc.) afin d’améliorer les conditions de vie de toutes les femmes.

Version papier https://www.amazon.fr/dp/1537359657
Le Coran dit: "Celles dont vous craignez la dissension, exhortez-les, abandonnez-les dans les couches, et frappez-les" (4:34).Cet ouvrage est divisé en deux parties:- La première partie présente le sens donné à ce verset par les exégètes, les tentatives modernes de disculper le Coran et le rejet par les milieux religieux des lois criminalisant la violence conjugale.- La deuxième partie reproduit les textes des exégètes depuis les premiers siècles de l’islam jusqu’à ce jour, avec une traduction sommaire, voire littérale de ces textes.
Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh. Chrétien d'origine palestinienne. Citoyen suisse. Docteur en droit. Habilité à diriger des recherches (HDR). Professeur des universités (CNU-France). Responsable du droit arabe et musulman à l'Institut suisse de droit comparé (1980-2009). Professeur invité dans différentes universités en France, en Italie et en Suisse. Directeur du Centre de droit arabe et musulman. Auteur de nombreux ouvrages dont une traduction française, italienne et anglaise du Coran.

La mode est aujourd’hui considérée comme un domaine exclusivement féminin. Pourtant il n’en a pas toujours été de même. Après des siècles de mode partagée, le XIXe siècle voit ce moment de bascule qui écarte les hommes de son champ et le réserve aux femmes. Au même moment, la garde-robe exprime également le passage de l’ancien régime à la société bourgeoise et capitaliste, et devient l’emblème par excellence de la société de consommation.
La littérature dix-neuvièmiste est un miroir particulièrement fidèle des péripéties diverses de cette histoire. Dans cet ouvrage, l’auteur examine le thème de la mode dans quelques romans-clefs des romanciers réalistes et naturalistes – Balzac, Flaubert et Zola – qui ont fait de la mode et du vêtement une partie intégrale de leurs œuvres. Cette analyse expose les deux directions principales de cette intégration: la fonction littéraire des vêtements, et d’autre part, le pouvoir de la mode à exposer les grands mouvements de pensée du XIXe siècle.

Il patrimonio epigrafico lapidario modenese, che attualmente comprende circa 300 iscrizioni, ha restituito più di 160 menzioni relative a schiave, liberte e ingenuae vissute a Mutina e nell'ager Mutinensis tra la seconda metà del I secolo a.C. e la prima metà del IV secolo d.C. Le epigrafi esaminate mettono in luce alcuni interessanti aspetti relativi alla condizione femminile nella splendidissima colonia emiliana e, più in generale, nella società romana.

Resumen: Sociedad patriarcal, el pueblo romano se caracterizó por una exclusión absoluta de la mujer del poder político. Su acceso a los ámbitos de poder ciudadano estaba vetado, pero las grandes mujeres del principado supieron tomar parte de forma pasiva en el gobierno a través de los hombres de su vida. Entre ellas, dos mujeres clave fueron Livia y Octavia, mujer y hermana del princeps Augusto, las cuales lograron convertirse a través de su influencia en sujetos propios, no ser únicamente «la mujer de o la hermana de».

Abstract: Patriarchal society, the Roman civilization was characterized by an absolute exclusion of women from political power. Their access to the areas of citizen power was vetoed, but the great women of the principality knew how to take part passively in the government through the men of their life. Among them two women excelled, Livia and Octavia, wife and sister of the princeps Augustus, who managed to become through his influence not only «the wife of or the sister of», but also their own subjects.

Le volume de contributions réunies ici est issu de deux programmes de recherche pluridisciplinaires menés en 2017 et 2018 à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, devenue Université Gustave Eiffel en 2020 : « Visibilité, invisibilité des Savoirs des Femmes » et « Visiautrices, visibilité des femmes de lettres dans l’enseignement secondaire et supérieur ». Ces recherches visent à mieux connaître le rôle joué par des femmes dans la construction des savoirs en s’intéressant à leurs œuvres. Elles mettent au jour les principes qui fondent la construction des savoirs, les épistémologies dans leur contexte social et historique. Les contributions montrent les différentes stratégies de femmes qui, du xvie au xxe siècle, ont créé les espaces de leur action, de leur pensée et de la conservation de sa mémoire, un lieu d’interaction entre le privé et le public, le sujet et le monde. L’étude des œuvres et de leur réception permet d’observer les choix stratégiques faits par les créatrices pour do...

Dans la chambre de celui qui m'enferme dans l'oeil de Judas, la paupière fermée pour ne jamais revoir ce qui se passa derrière le chevalet en forme d'occiput. Rase et miniscule. Comme mon poignet entrelacé par une comète autour d'un confessionnal où je ne ferai plus jamais pénitence". Marta Cywińska, "Je suis FK"

• Richard-Alain JEAN, Anne-Marie LOYRETTE ✝ , Paula LUPO-GHALI, Jean-Pierre MARTIN, Xavier RIAUD et coll., Cahiers intégrés de médecine égyptienne (CIME ), V, 1, Paris - Le Caire, décembre 2018.
Fawzia HADGE-DIN et Abdel HAZIZ étudient maintenant leurs spécialités aux États-Unis.
Ce cinquième numéro des Cahiers Intégrés de Médecine Égyptienne (CIME – V ) correspond également à la cinquième des Newsletters attachées au blog « Histoire de la médecine égyptienne ancienne » (ISSN 2270-2105). Il ne comprendra, pour cette fois encore, que la liste des principales études déjà publiées à ce jour dans la revue électronique. Ce fascicule est cependant augmenté des titres de l’année en cours, dont ceux consacrés à la deuxième partie de la Clinique Obstétricale. Soit, un total accessible de près de 1500 pages, avec un nombre considérable de figures sous cette présentation.

Résumé

Les situations des femmes qui composent la majorité des personnes âgées dites dépendantes sont ici rapprochées de celles des femmes qui assurent principalement les services à leur égard, en tant que membres de la parenté et en tant que professionnelles. Diverses mesures publiques récentes contribuent à la dérégulation des statuts des employées et au maintien des femmes, voire à leur retour, dans les fonctions domestiques. Dans ce contexte est analysé l'impact de la Prestation spécifique dépendance qui, en France, fait de certaines filles les employées de leurs ascendants. Les effets de la « salarisation filiale » sont interrogés à partir de la manière dont celle-ci s'inscrit dans trois configurations particulières d'exercice du soin filial. Les principaux résultats manifestent la force du rappel domestique à l'égard des filles, tout particulièrement lorsqu'elles se trouvent sans travail ou dans les emplois de services aux personnes les plus déqualifiés.

Abstract

Policies towards the dependent elderly : Women's caring and domestic work

The circumstances of women who overwhelmingly populate the category of “dependent elderly” is close to that of the women who care for them, either as kin or service providers. A number of recent programmes in France have both reduced employment protections and encouraged women then to take up domestic work. The Prestation spécifique dépendance is one such measure. It allows some dependent elderly persons to employ their daughters. The effects of this “kin-based wage-earning” are examined, by exploring the ways in which they effect three types of informal care. The primary finding is that there is a powerful tendency to bring daughters home, in particular when they find themselves unemployed or employed in the least skilled personal services.

Le phénomène global de la « délivrance » qui accompagne l’explosion des pentecôtismes ouest-africains depuis le début des années quatre-vingt-dix a contribué à placer la demande de guérison au centre des itinéraires de conversion. Cependant, la posture de certaines Églises pentecôtistes en Afrique de l’Ouest, pour le moins ambivalente, pousse les malades à se diriger vers les « guérisseurs » les plus réputés qui, sur le modèle des ministères de prière, n’hésitent pas à s’inscrire dans un créneau laissé vacant par les Églises, affirmant que leurs prières guérissent « toutes les maladies », y compris le sida. Si les nombreux travaux sur le sida font état de la stigmatisation des femmes, la place des Églises pentecôtistes dans les itinéraires de guérison a moins souvent retenu l’attention. Cette contribution tente de clarifier les modalités atypiques sous lesquelles cette maladie est désignée et comment les catégories chrétiennes de la sorcellerie et de la guérison divine attribuent à la femme le rôle principal dans les représentations sociales et magiques de la maladie.

Narrative-works are the lifeblood of femme scholarship. Through this medium, femmes write themselves into existence. In this article, I begin with my own story of femme and examine the backdrop of patriarchal femininity that positions pieces of me as being at odds, disjointed, and something needing to be reconciled. Indeed, many current frameworks and dominant framings for understanding femininity create disjunctures needing to be reconciled and fail to include diverse feminine perspectives in ways that constitute epistemic and hermeneutical injustices. Using my own femme becoming as a guide, I offer this process of femme reconcilement as a framework that can be applied to dislodge feminine normativity and challenge the assumptions researchers make about femininity within their work. In this article I highlight the importance of femme epistemologies; the importance of valuing feminine knowledge, and how the absented femme highlights the continued god-trick of objectivity. Here, I discuss how femme narratives can be used to bolster femme as theory and critical analytic. This situated knowledge holds the possibility to inform novel methodological frameworks and to substantially shift the way researchers think about femininity and feminine people.

Coronavirus happened and is still with us. Its impact has been far reaching, and many lives have been deeply disrupted, even lost. Africans have sought to cope with it in various ways, including giving it names of derision, names of defiance, and names that point to a determination to overcome it. In one of Kenya’s languages, it is referred to as kinguki giki. Kinguki means uproot, upheaval, disruption, destabilization, something that goes against the grain of established order. True to the word, coronavirus has shaken to the root the fundamentals of the neoliberal economy and our current lifestyles.

This book opens a window to how Africans in different contexts respond rapidly to covid, adapt to new realities, work with the most vulnerable, engage systems, and begin to transform towards a better world. It comprises 29 chapters about lived experiences of coronavirus in East Africa and beyond. The collective of 40 authors from over 20 countries narrates experiences through various socioeconomic, political, and cultural lenses. Regardless of their circumstances, coronavirus had an impact on every one of them and on their families. The stories in this collection highlight challenges, new opportunities, and ultimately the deep resilience of communities across the continent.



Kinyanjui, M. N., Thaker, R., and Toure, K. (2020). Introduction to covid stories from East Africa and beyond. In M. N. Kinyanjui, R. Thaker, and K. Toure (Eds.), Covid stories from East Africa and beyond: Lived experiences and forward-looking reflections (pp. xix-xxviii). Bamenda: Langaa.

La société traditionnelle béarnaise s’organise autour de la maison. La question de sa transmission a récemment été renouvelée, mais non encore celle de l’aliénation. Cet aspect est ici examiné, de la moitié du XVIIIe siècle à la fin du XIXe siècle, à partir de l’exploitation méthodique des actes notariés et judiciaires d’une «localité laboratoire» du piémont béarnais. La mise en œuvre de cette documentation vise à repérer les motivations des cessions (dettes, absence de descendance, spéculation, causes politiques, ascension sociale, pauvreté et autres) et les protagonistes qu’elles impliquent. Si cette étude confirme la manière dont le familier est préféré à l’étranger, elle remet clairement en question les représentations d’une communauté villageoise stable et immuable, mais également le statut des femmes et des cadets impliqués dans ce type d’opération.

The devaluing of femininity is a social problem with serious consequences. Violence against women, men, transgender people, and racial minorities is often exacerbated when elements of femmephobia are present. Femmephobia refers to the devaluation and regulation of femininity and suggests a separate, perhaps overlapping, phenomenon specific to gender (e.g., femininity), rather than gender/sex (e.g., woman) or sex (e.g., female). Yet, despite growing evidence warranting the consideration of femmephobia, little research has considered femininity as an intersectional axis. Femmephobia has been examined in a fractured manner, isolating its various manifestations in specific, rather than overarching ways. The current paper explored how these systems are interrelated and argues that sources of oppression underlying many forms of violence today (e.g., anti-LGBTQ+ hate crimes, Incel attacks, sexual violence, transgender murders) are all symptoms of the same underlying social prejudice: femmephobia. While sexism, transphobia, homophobia, and racism also play a role, previous research tends to overlook or conflate the role of femmephobia in fueling prejudice and violence. Using in-depth interviews and thematic analysis, the current paper explored the intersecting role of femmephobia in experiences of oppression among sexual and gender minorities (N = 38). Two thematic networks are presented. The first network pertains to masculine themes: masculine privilege, masculinity as protective, and masculinity as the norm. The second network pertains to femininity: feminine inferiority, femininity as target, and femininity as inauthentic. The connection between these two thematic networks illustrates the symbiotic relationship between femmephobia and the gender binary. Finally, patterns identified from the thematic analysis were used to generate a model of femmephobia. This paper suggests that the gender binary is not merely a division; it is also hierarchical and regulated by femmephobia.

Publié dans Karine Hildenbrand, Figures de femmes assassines – Représentations et idéologies. Nice : Cycnos, volume 23 n°2, 2006


Rupture of the Social Contract, or Female Killers in the Works of P.D.
James
Delphine Cingal (Assistant Professor, University Panthéon-Assas-Paris II)
Biography:
Delphine Cingal is Senior Lecturer at the Université de Panthéon-Assas-Paris II. She defended a PHD thesis on P.D. James at the Sorbonne in 2000. She is the author of numerous articles in the realm of police novels. She is currently working on the image of the body in British literature in the XIX° and XX° centuries.

In brief:
This article analyses the attitude of women assassins in the works of P.D. James in relationship to their masculine equivalent. It shows as well how the police inquest thus becomes an interpretation of feminine expression in the most violent sense of the term. Finally, it delves into the echo of this violence on the female novelist as well as on the female reader: is there a feminine way of writing and reading violence? Is the police novel a means of assassination by proxy, without actually doing it, a catharsis of female killer urges ?
The XIX° century sees the emergence of a new literary genre: the detective novel. Little by little, in the criminal narrative, theft, kidnapping, and missing persons relinquish their place to a systematization of the most extreme physical  violence: that of murder.

The complications of unsafe, illegal abortions are a significant cause of maternal mortality in Botswana. The stigma attached to
abortion leads some women to seek clandestine procedures, or alternatively, to carry the fetus to term and abandon the infant at
birth. I conducted research into perceptions of abortion in urban Botswana in order to understand the social and cultural obstacles
to women’s reproductive autonomy, focusing particularly on attitudes to terminating a pregnancy. I carried out 21 interviews
with female and male urban adult Batswana. This article constitutes a review of the abortion issue in Botswana based on my
research. Restrictive laws must eventually be abolished to allow women access to safe, timely abortions. My findings however,
suggest that socio-cultural factors, not punitive laws, present the greatest barriers to women seeking to terminate an unwanted
pregnancy. These factors must be addressed so that effective local solutions to unsafe abortion can be generated.

les CAHIERS INTEGRES de MEDECINE ÉGYPTIENNE - VI (CIME - VI) :• Richard-Alain JEAN, Anne-Marie LOYRETTE ✝︎ , Paula LUPO-GHALI, Jean-Pierre MARTIN, Xavier RIAUD et coll., Cahiers intégrés de médecine égyptienne (CIME ), VI, 1, Paris - Le Caire, décembre 2019.
Fawzia HADGE-DIN et Abdel HAZIZ étudient maintenant leurs spécialités aux États-Unis.Ce sixième numéro des Cahiers Intégrés de Médecine Égyptienne (CIME – VI ) correspond également à la sixième des Newsletters attachées au blog « Histoire de la médecine égyptienne ancienne » (ISSN 2270-2105). Il ne comprendra, pour cette fois encore, que la liste des principales études déjà publiées à ce jour dans la revue électronique. Ce fascicule est cependant augmenté des titres de l’année en cours, dont ceux consacrés à la troisième partie de la Clinique Obstétricale. Soit, un total immédiatement accessible de plus de 1900 pages, avec un nombre considérable de figures détaillées et en couleurs sous cette présentation.
ISBN 978-2-9541072-8-8
EAN  9782954107288

Certains s’entêtent à croire que l’islam est une religion qui opprime les femmes. Ils déplorent la condition de la femme musulmane soumise et dominée ; à leurs yeux, la source de cette situation de vassalité se trouve au coeur de l’univers islamique. Ce sujet d’une grande actualité n’y voit qu’une seule façon d’être femme musulmane, qu’un seul monde islamique. Une telle préoccupation incite à remettre en cause la question sensible des femmes musulmanes  et à récuser ce fondement inépuisable de polémiques et d’incompréhensions (Tibi, 2014 : 59). Dans cette intention, il faut retourner à la base de l’islam et retrouver la véracité de ses enseignements si l’on considère que selon Tibi, il s’agit d’un « enseignement qui a été oublié laissant la place aux explications fallacieuses de quelques esprits égarés, ridiculement formalistes ou tout simplement incompétents » (2014 : 62). Les préjugés injurieux sur l’islam – sur les femmes musulmanes en l’occurrence – méritent toute notre attention. Dans cet essai, nous nous engageons à déconstruire les représentations des femmes dans l’historiographie traditionnelle musulmane telle qu’elle est énoncée dans les récits sacrés du Coran. D’abord, nous explorerons les représentations des femmes dans le Coran soutenues par une analyse sémiotique des traductions et par l’analyse de la diversité des interprétations et des subjectivités qu’il peut exister. Ensuite, nous examinerons de plus près les contradictions entre certaines coutumes et les enseignements islamiques – lesquels peuvent se retrouver mystifiés par l’histoire et les hommes – tels qu’ils sont inscrits dans le Coran. Nous terminerons en constatant le décalage entre les idées reçues et la véritable doctrine de l’islam dans le Coran (s’il y en a une).

Representations of sexual violence in medieval literature are few, but not insignificant. Although historians have been studying the issue of rape in the Middle Ages since the 1980s, the study of medieval literary sources on this subject has remained largely in the hands of literature researchers. Yet literary sources are particularly rich material for the study of cultural history and the history of representations. The aim of this study is to understand the medieval literary sources that evoke sexual violence from a historical perspective. Thus, starting from the Arthurian novels of the late XII ͤ century and reaching the farces of the XV ͤ century, this study seeks to analyse the cultural stakes around the mise-en-scene of rape and the descriptions of sexual violence in medieval French literary texts. These representations are not meaningless, they carry the social norms that regulate - among other things - the relationship between men and women.Works of fiction offer both possibilities of subversion and reaffirmation of cultural codes ; the theme of sexual violence is far from being excluded from these logics.


Les représentations de violences sexuelles dans la littérature médiévale sont peu nombreuses sans être pour autant insignifiantes. Si depuis les années 1980 les historiennes et les historiens se sont emparés de la question du viol au Moyen Âge, l’étude des sources littéraires médiévales face à ce sujet est plutôt restée entre les mains des chercheurs et chercheuses en littérature. Les sources littéraires sont pourtant des objets d’étude particulièrement riches pour l’histoire culturelle et l’histoire des représentations. Cette étude a pour objectif de saisir les sources littéraires médiévales qui évoquent les violences sexuelles, à travers un regard historien. Ainsi, partant des romans arthuriens de la fin du XII ͤ siècle et allant jusqu’aux farces du XV ͤ siècle, cette étude vise à analyser les enjeux culturels autour des mises en scène de viols et des descriptions de violences sexuelles dans les textes littéraires français médiévaux. Ces représentations ne sont pas vides de sens, elles sont porteuses des normes sociales qui régissent - entre autres - les rapports entre hommes et femmes. Les œuvres de fiction offrent à la fois des possibilités de subversion et de réaffirmations des codes culturels ; le thème des violences sexuelles est loin d’être exclu de ces logiques.

La violence des femmes par l’action directe au sein de luttes politiques est un sujet trop souvent occulté, y compris dans les études féministes, même si plusieurs analyses récentes proposent des réflexions aussi importantes qu’intéressantes[1]. La violence politique peut être perçue par les militantes elles-mêmes comme un moyen d’exprimer une juste colère, de rendre ou de se faire justice, de transgresser les normes de genre, ou de partager la joie de la fête qu’est l’émeute. Or comme le militantisme peut aussi être perçu comme un lieu de production de travail, la question de la violence politique et militante peut aussi être abordée au regard de la division sexuelle du travail.

Les travaux de Danièle Kergoat sont particulièrement stimulants afin de comprendre de quelle manière le travail est traversé par les rapports sociaux de sexe.  [pour la suite, lire le texte...]