Le Bureau a rappelé les conditions d’insécurité qui règnent dans ce site et qui ont abouti à l’assassinat de huit touristes qui visitaient le site pour voir les gorilles de montagne, ainsi que de quatre membres du personnel du camp. Le Centre a informé le Bureau que la Forêt de Bwindi avait également été touchée suite aux conflits armés dans la région africaine des Grands Lacs, comme dans les sites de la République démocratique du Congo qui ont été inscrits sur le Liste du patrimoine mondial en péril. Bwindi a également besoin des efforts particuliers du Centre et de l’UICN pour toute campagne de sensibilisation aux nécessités de préserver la biodiversité en cas de conflit armé et de troubles civils. D’autre part, le Bureau a appris qu’une lettre de l’organisme ougandais chargé de la préservation de la faune sauvage, datée du 14 mai 1999, indiquait que Bwindi retrouve son calme habituel, que le tourisme a repris sur le site et que les activités de conservation se poursuivent.
Après étude des informations disponibles, le Bureau a recommandé que l’État partie présente au Centre, avant le 15 septembre 1999, un rapport sur les mesures prises pour améliorer les conditions de sécurité sur ce site et assurer la restauration du nombre de visiteurs d’avant mars 1999. Le Bureau a demandé au Centre et à l’UICN de présenter leur analyse du rapport et leurs recommandations pour étude à la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau, en novembre 1999.