Raphaël Gély
Raphaël Gély est professeur de philosophie à l'Université catholique de Louvain (Saint-Louis Bruxelles). Il est Chercheur qualifié honoraire du Fonds national de la recherche scientifique.
Ses recherches actuelles portent sur des questions d’anthropologie spirituelle, entre soufisme, taoïsme et phénoménologie.
https://www.facebook.com/Raphaël-Gély-Soufisme-et-phénoménologie-104644037723582/?modal=admin_todo_tour
https://www.youtube.com/channel/UCdm4IFF7taF8waetCWBem4A
Ses travaux relèvent principalement de l'anthropologie philosophique, de la phénoménologie, de la philosophie sociale et de la philosophie de la religion.
Il a fondé et dirigé jusqu'en 2021 la collection « Anthropologie et philosophie sociale » chez PIE Peter Lang (http://www.peterlang.com/index.cfm?event=cmp.ccc.seitenstruktur.detailseiten&seitentyp=series&pk=1484).
Il a publié notamment : La genèse du sentir. Essai sur Merleau-Ponty (Bruxelles, Ousia, 2001) ; Les usages de la perception. Réflexions merleau-pontiennes (Leuven, Peeters, 2005) ; Identités et monde commun. Psychologie sociale, philosophie, société (Bruxelles, PIE Peter Lang, 2006) ; Rôles, action sociale et vie subjective. Recherches à partir de la phénoménologie de Michel Henry (Bruxelles, PIE Peter Lang, 2007) ; Affectivité, imaginaire, création sociale (éd. avec L. Van Eynde, Bruxelles, Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 2010) ; Imaginaire, perception, incarnation. Exercice phénoménologique à partir de Merleau-Ponty, Henry et Sartre (Bruxelles, PIE Peter Lang, 2012).
Champ de recherche – mots-clés:
Anthropologie philosophique – Phénoménologie – Soufisme –Taoïsme –Spiritualité – Philosophie islamique – Philosophie de la religion – Philosophie sociale – Phénoménologie française (Sartre, Merleau-Ponty, Henry) – Psychologie sociale – Philosophie de l'imagination - Philosophie de la perception – Philosophie du corps - Psychanalyse,
https://www.facebook.com/islamenlectures/
http://www.centreprospero.be/node/30
Ses recherches actuelles portent sur des questions d’anthropologie spirituelle, entre soufisme, taoïsme et phénoménologie.
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Ses travaux relèvent principalement de l'anthropologie philosophique, de la phénoménologie, de la philosophie sociale et de la philosophie de la religion.
Il a fondé et dirigé jusqu'en 2021 la collection « Anthropologie et philosophie sociale » chez PIE Peter Lang (http://www.peterlang.com/index.cfm?event=cmp.ccc.seitenstruktur.detailseiten&seitentyp=series&pk=1484).
Il a publié notamment : La genèse du sentir. Essai sur Merleau-Ponty (Bruxelles, Ousia, 2001) ; Les usages de la perception. Réflexions merleau-pontiennes (Leuven, Peeters, 2005) ; Identités et monde commun. Psychologie sociale, philosophie, société (Bruxelles, PIE Peter Lang, 2006) ; Rôles, action sociale et vie subjective. Recherches à partir de la phénoménologie de Michel Henry (Bruxelles, PIE Peter Lang, 2007) ; Affectivité, imaginaire, création sociale (éd. avec L. Van Eynde, Bruxelles, Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 2010) ; Imaginaire, perception, incarnation. Exercice phénoménologique à partir de Merleau-Ponty, Henry et Sartre (Bruxelles, PIE Peter Lang, 2012).
Champ de recherche – mots-clés:
Anthropologie philosophique – Phénoménologie – Soufisme –Taoïsme –Spiritualité – Philosophie islamique – Philosophie de la religion – Philosophie sociale – Phénoménologie française (Sartre, Merleau-Ponty, Henry) – Psychologie sociale – Philosophie de l'imagination - Philosophie de la perception – Philosophie du corps - Psychanalyse,
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Books by Raphaël Gély
Contenu : Maurice Merleau-Ponty : La perception comme toucher à distance - La texture imaginaire du réel - Violence et événementialité de la vision - La théâtralité originaire du corps - Michel Henry : La vulnérabilité intrinsèque du pâtir - Affectivité, sensibilité, temporalité - Vie et possibilité - Impression et réalité - La texture imaginaire des impressions - Jean-Paul Sartre : Immanence, affectivité et intentionnalité - L'imaginaire et le retard originaire de la conscience - Émotion et imagination - Liberté et théâtralité.
Contrairement à la thèse selon laquelle cette confiance est d'autant plus forte que nous parvenons à mettre entre parenthèses toutes ces appartenances particulières censées nous séparer les uns des autres, l'auteur démontre avec rigueur qu'un certain type d'usage de nos identités sociales est nécessaire pour que s'instaure une véritable démocratisation de la vie sociale-historique.
L'enjeu, ici, est d'établir que nos différentes appartenances, loin d'empêcher une solidarité générale entre individus, sont au contraire nécessaires à sa construction. Une société d'individus indifférenciés ne pourrait ainsi se construire que sur le modèle sécuritaire de l'ordre. Seule la constitution de nos appartenances en « identités intermédiaires » peut générer un engagement autour d'enjeux de solidarité.
En ouvrant un champ de recherche inédit entre psychologie sociale et philosophie sociale, ce livre entend ainsi proposer une réflexion originale sur la productivité démocratique d'une certaine forme de mobilisation de nos identités.
Contenu : La modification du rapport à l'identité sociale dans les réseaux connexionnistes - La structure sociologique des appartenances et le changement de signification des actes d'identification - Identification sociale et lutte entre groupes - La variation du rapport entre identité personnelle et identité sociale - Identités intermédiaires et confiance sociale - Les politiques de discrimination positive et les identités minorisées - Droit humanitaire international et vulnérabilité collective. "
À partir d'une reprise des thèses les plus fondamentales de la phénoménologie de Michel Henry, cet ouvrage a pour objectif de montrer de quelle façon une certaine expérience des rôles est nécessaire à l'intensification de l'épreuve que les individus font de la singularité radicale de la vie, de sa partageabilité et de sa créativité.
En ouvrant un champ de recherche inédit consacré au rapport entre les rôles et l'épreuve que les individus font de leur appartenance à la dynamique d'une vie tout aussi originairement commune que singulière, l'auteur démontre ainsi que si un certain usage des rôles participe à une aliénation de la vie, un autre usage est requis pour libérer les forces de vie des individus.
Avec ce projet d'une phénoménologie radicale de la vie sociale, c'est du rapport entre les rôles et la créativité de la vie dont il est essentiellement question.
Contenu : L'intentionnalité de l'action et l'affectivité de l'agir - La singularité de l'action - Déterminisme social et vie subjective - Socialité et individualité - Solidarité et affectivité - Action et besoin - Anonymat, individualité et interchangabilité - Rôle et conscience - La question des rôles chez Hegel et Marx - Idéalité et habitualité - Rôle, acteur et personnage - Agir commun et jeu social - Rôle et créativité sociale - Domination, aliénation et émancipation - Théorie de l'action collective - Critique sociale et philosophie de la vie.
avec les collaborations de : Sophie KLIMIS, Daniel GIOVANNANGELI, Roland BREEUR, Alain LOUTE, Nathalie FROGNEUX, Sébastien LAOUREUX, Antonio MAZZU et Philippe CORCUFF
RESUME
Les recherches rassemblées dans cet ouvrage collectif visent à déterminer la place de l'affectivité et celle de l'imaginaire dans l'accroissement de la capacité des individus à entrer dans un processus de création sociale.
Il ne s'agit pas de faire une revue de la littérature consacrée à cette question, ni de développer une conception spécifique du rapport entre l'affectivité, l'imaginaire et la création sociale, mais bien de mettre en évidence une série de présupposés tant anthropologiques que normatifs autour desquels les conceptions de l'affectivité, de l'imaginaire et de la création sociale s'articulent. S'il y a un rapport de corrélation entre l'affectivité, l'imaginaire et la création sociale, toute conception de l'affectivité en appelle intrinsèquement à une certaine conception de l'imaginaire, cette articulation chaque fois spécifique entre affectivité et imaginaire en appelant à son tour à une certaine conception de la création sociale, et inversément.
TABLE DES MATIERES
Introduction par Raphaël GÉLY et Laurent VAN EYNDE
Créer un eidos du social-historique selon Castoriadis par Sophie KLIMIS
Imagination, émotion, monde. Entre Sartre et Merleau-Ponty par Daniel GIOVANNANGELI
Les passions imaginaires et la neutralisation du réel par Roland BREEUR
Imaginaire, incarnation, vision. Réflexions à partir de Merleau-Ponty par Raphaël GÉLY
Philosophie sociale et reconnaissance mutuelle chez Paul Ricœur par Alain LOUTE
Affectivité, résistance et unification de l'existence. Une lecture de Jan Patoka par Nathalie FROGNEUX
Affectivité, spectralité et historicité. A propos du débat entre Henry et Derrida par Sébastien LAOUREUX
Temps et révolution chez Hannah Arendt par Antonino MAZZÙ
Néocapitalisme, frustrations et imaginaires. D'une sociologie critique à une philosophie politique altermondialiste
par Philippe CORCUFF
La conquête de l'image. Ou comment le western institue derechef l'espace commun par Laurent VAN EYNDE
Papers by Raphaël Gély
Contenu : Maurice Merleau-Ponty : La perception comme toucher à distance - La texture imaginaire du réel - Violence et événementialité de la vision - La théâtralité originaire du corps - Michel Henry : La vulnérabilité intrinsèque du pâtir - Affectivité, sensibilité, temporalité - Vie et possibilité - Impression et réalité - La texture imaginaire des impressions - Jean-Paul Sartre : Immanence, affectivité et intentionnalité - L'imaginaire et le retard originaire de la conscience - Émotion et imagination - Liberté et théâtralité.
Contrairement à la thèse selon laquelle cette confiance est d'autant plus forte que nous parvenons à mettre entre parenthèses toutes ces appartenances particulières censées nous séparer les uns des autres, l'auteur démontre avec rigueur qu'un certain type d'usage de nos identités sociales est nécessaire pour que s'instaure une véritable démocratisation de la vie sociale-historique.
L'enjeu, ici, est d'établir que nos différentes appartenances, loin d'empêcher une solidarité générale entre individus, sont au contraire nécessaires à sa construction. Une société d'individus indifférenciés ne pourrait ainsi se construire que sur le modèle sécuritaire de l'ordre. Seule la constitution de nos appartenances en « identités intermédiaires » peut générer un engagement autour d'enjeux de solidarité.
En ouvrant un champ de recherche inédit entre psychologie sociale et philosophie sociale, ce livre entend ainsi proposer une réflexion originale sur la productivité démocratique d'une certaine forme de mobilisation de nos identités.
Contenu : La modification du rapport à l'identité sociale dans les réseaux connexionnistes - La structure sociologique des appartenances et le changement de signification des actes d'identification - Identification sociale et lutte entre groupes - La variation du rapport entre identité personnelle et identité sociale - Identités intermédiaires et confiance sociale - Les politiques de discrimination positive et les identités minorisées - Droit humanitaire international et vulnérabilité collective. "
À partir d'une reprise des thèses les plus fondamentales de la phénoménologie de Michel Henry, cet ouvrage a pour objectif de montrer de quelle façon une certaine expérience des rôles est nécessaire à l'intensification de l'épreuve que les individus font de la singularité radicale de la vie, de sa partageabilité et de sa créativité.
En ouvrant un champ de recherche inédit consacré au rapport entre les rôles et l'épreuve que les individus font de leur appartenance à la dynamique d'une vie tout aussi originairement commune que singulière, l'auteur démontre ainsi que si un certain usage des rôles participe à une aliénation de la vie, un autre usage est requis pour libérer les forces de vie des individus.
Avec ce projet d'une phénoménologie radicale de la vie sociale, c'est du rapport entre les rôles et la créativité de la vie dont il est essentiellement question.
Contenu : L'intentionnalité de l'action et l'affectivité de l'agir - La singularité de l'action - Déterminisme social et vie subjective - Socialité et individualité - Solidarité et affectivité - Action et besoin - Anonymat, individualité et interchangabilité - Rôle et conscience - La question des rôles chez Hegel et Marx - Idéalité et habitualité - Rôle, acteur et personnage - Agir commun et jeu social - Rôle et créativité sociale - Domination, aliénation et émancipation - Théorie de l'action collective - Critique sociale et philosophie de la vie.
avec les collaborations de : Sophie KLIMIS, Daniel GIOVANNANGELI, Roland BREEUR, Alain LOUTE, Nathalie FROGNEUX, Sébastien LAOUREUX, Antonio MAZZU et Philippe CORCUFF
RESUME
Les recherches rassemblées dans cet ouvrage collectif visent à déterminer la place de l'affectivité et celle de l'imaginaire dans l'accroissement de la capacité des individus à entrer dans un processus de création sociale.
Il ne s'agit pas de faire une revue de la littérature consacrée à cette question, ni de développer une conception spécifique du rapport entre l'affectivité, l'imaginaire et la création sociale, mais bien de mettre en évidence une série de présupposés tant anthropologiques que normatifs autour desquels les conceptions de l'affectivité, de l'imaginaire et de la création sociale s'articulent. S'il y a un rapport de corrélation entre l'affectivité, l'imaginaire et la création sociale, toute conception de l'affectivité en appelle intrinsèquement à une certaine conception de l'imaginaire, cette articulation chaque fois spécifique entre affectivité et imaginaire en appelant à son tour à une certaine conception de la création sociale, et inversément.
TABLE DES MATIERES
Introduction par Raphaël GÉLY et Laurent VAN EYNDE
Créer un eidos du social-historique selon Castoriadis par Sophie KLIMIS
Imagination, émotion, monde. Entre Sartre et Merleau-Ponty par Daniel GIOVANNANGELI
Les passions imaginaires et la neutralisation du réel par Roland BREEUR
Imaginaire, incarnation, vision. Réflexions à partir de Merleau-Ponty par Raphaël GÉLY
Philosophie sociale et reconnaissance mutuelle chez Paul Ricœur par Alain LOUTE
Affectivité, résistance et unification de l'existence. Une lecture de Jan Patoka par Nathalie FROGNEUX
Affectivité, spectralité et historicité. A propos du débat entre Henry et Derrida par Sébastien LAOUREUX
Temps et révolution chez Hannah Arendt par Antonino MAZZÙ
Néocapitalisme, frustrations et imaginaires. D'une sociologie critique à une philosophie politique altermondialiste
par Philippe CORCUFF
La conquête de l'image. Ou comment le western institue derechef l'espace commun par Laurent VAN EYNDE
Attentive à la vulnérabilité radicale de la vie individuelle et collective tout autant qu’à sa puissance de création, cette collection vise à faire de l’anthropologie et de la philosophie sociale l’envers et l’endroit d’un même mouvement de recherche portant sur la vie subjective et sa socialité originaire. Dans cette perspective, il s’agit, pour une part, de favoriser la reprise de concepts anthropologiques récents ou provenant de l’épaisseur de l’histoire de façon à les rendre opératoires pour une philosophie sociale questionnant ses propres présupposés anthropologiques. Il s’agit, pour une seconde part, de permettre aux recherches effectuées en anthropologie de questionner leurs présupposés normatifs.
Une telle collection désire ainsi ouvrir un espace de réflexion informé par un double mouvement, celui de l’anthropologie vers la philosophie sociale, celui de la philosophie sociale vers l’anthropologie.
À travers le spectre de leur discipline (sociologie, anthropologie, psychiatrie, psychanalyse, géographie, théorie sociale), des praticiens exposent dans cet ouvrage en quoi ils revendiquent un point de vue et une approche proprement phénoménologiques face à des difficultés que les méthodes usuelles de leurs disciplines respectives ne parviennent pas à surmonter. Pour ce faire, ils ont à la fois recourt à la pratique en livrant des exemples concrets, des « terrains » et des « cas » bien spécifiques, et à la théorie, en exposant leurs univers théoriques de références et en privilégiant certains auteurs phénoménologues.
Contenu : Maurice Merleau-Ponty : La perception comme toucher à distance - La texture imaginaire du réel - Violence et événementialité de la vision - La théâtralité originaire du corps - Michel Henry : La vulnérabilité intrinsèque du pâtir - Affectivité, sensibilité, temporalité - Vie et possibilité - Impression et réalité - La texture imaginaire des impressions - Jean-Paul Sartre : Immanence, affectivité et intentionnalité - L'imaginaire et le retard originaire de la conscience - Émotion et imagination - Liberté et théâtralité.
Contenu : Jack Goody : L'image est-elle à la doctrine ce que la parole est à l'écriture ? - Modes de communication et les origines de la religion - Thibaut Gress : Y a-t-il une performativité iconique ? Essai sur l'efficacité spirituelle des images - Benoît Kanabus : Les Écritures. Trace et parole de la vie - Raphaël Gély : Le langage et l'affectabilité radicale de la vie. Réflexion à partir de la phénoménologie de Michel Henry - Marcel Hénaff : Rite, prière et actes de langage - Julien Maréchal : Effectivité et performativité. Ladrière sur le langage liturgique - Raoul Moati : Déconstruction, Promesse et Messianicité chez Derrida. Une triple articulation problématique - Marc Maesschalck : La communauté de croyance comme communauté d'engagement. Critique du schéma économico-théologique de Agamben - Guy Jobin : Religion, raison publique et recevabilité de l'expression croyante.
Entrant en dialogue avec les figures connues de l'éthique contemporaine, pour s'en distancer progressivement, de Habermas à Rorty, en passant par Rawls, Jonas et Ricoeur, il s'agit dans le dialogue ainsi entrepris de lancer des ponts vers l'engagement éthique proprement dit et vers ses champs d'intervention sociale dans les relations intergroupes et dans les processus d'apprentissage collectif. De la phénoménologie radicale au pragmatisme social, la réflexion éthique est mise ici à l'épreuve de sa transformabilité comme mode d'intervention sociale.
L'hypothèse développée dans cet ouvrage est que c'est au contact de l'action collective et grâce à une approche génétique que la transformation de l'éthique parviendra à prendre toute sa mesure.
Contenu : Éthique et pratique sociale - Phénoménologie radicale - Pragmatisme social - Relation intergroupes et apprentissage collectif.
Comme autant de révélateurs du polymorphisme originaire de l'expérience, Husserl lu par Yvonne Picard et Jacques Derrida, Sartre et Merleau-Ponty, Ricoeur, Henry et Lyotard, sont confrontés autour de la temporalité, de l'inconscient et de l'imaginaire, et, dans le souci de conserver vivantes leurs oppositions, ils sont réciproquement éclairés autant par leurs différences que par leurs convergences.
Contenu : Introduction par Raphaël Gély - Ontologie phénoménologique et anthropologie chez Sartre - Finitude et anthropologie. Kant, Heidegger, Foucault - Entre Sartre et Foucault : l'homme en question - La lecture dialectique des Leçons Picard, Derrida - Du retard dans la conscience au retard de la conscience Derrida et le temps husserlien - Temporalité et subjectivité. La déconstruction derridienne du sujet husserlien - Nécessité de la fiction. L'imagination et le signe selon Derrida - Réduction à la conscience ou réduction de la conscience ? L'objet comme guide transcendantal chez Ricoeur - La représentation freudienne en question. Foucault, Ricoeur, Henry - L'oeil et la force. Freud entre Lyotard et Didi-Huberman - Sartre : le refus de la hylé - Image et négativité chez Sartre - Imaginaire, monde, liberté - Imagination, émotion et croyance. Entre Sartre et Merleau-Ponty.