The primary objective of this 7-month study was to determine the prevalence of porcine pathogens of the tonsil of the soft palate of swine at slaughter. Additional objectives were to determine if sampling the carcasses of normal or abnormal hogs provided different microbiological profiles and if the slaughter plant provides a feasible sampling frame and environment for detecting and monitoring important pathogens in tonsils that have health implications for both swine and humans. A total of 395 samples were collected from 264 farms. Of these, 180 tonsils were collected from normal carcasses and 215 tonsils were collected from carcasses that were diverted to the hold rail. Laboratory testing included bacteriological culture and identification as well as real time-polymerase chain reaction (PCR) testing for porcine reproductive and respiratory syndrome virus (PPRSV) and immunohistochemistry (IHC) for porcine circovirus-2 (PCV-2). The most commonly isolated bacteria included: Streptococcus suis (53.7%), Arcanobacterium pyogenes (29.9%), Pasteurella multocida (27.3%), and Streptococcus porcinus (19.5%). Virus screening revealed evidence of PRRSV and PCV-2 in 22.0% and 11.9% of the samples, respectively. Salmonella Typhimurium and Yersinia enterocolitica were isolated in 0.5% and 1.8% of the samples, respectively. Tonsils collected from the hold rail were more likely to be positive for Staphylococcus hyicus [odds ratio (OR) = 7.51, confidence interval (CI) = 2.89 to 19.54], Streptococcus porcinus (OR = 9.93, CI = 4.27 to 23.10), and Streptococcus suis (OR = 2.16, CI = 1.45 to 3.24). Tonsils collected from abnormal carcasses were less likely to be positive for Staphylococcus aureus (OR = 0.05, CI = 0.005 to 0.482).
L’objectif primaire de cette étude d’une durée de 7 mois était de déterminer la prévalence d’agents pathogènes porcins dans les amygdales du palais mou de porcs au moment de l’abattage. Les objectifs additionnels étaient de déterminer si l’échantillonnage des carcasses des porcs normaux ou anormaux fournissait des profils microbiologiques différents et si l’abattoir fournissait un environnement et une structure d’échantillonnage adéquat pour détecter et surveiller dans les amygdales des agents pathogènes importants ayant des implications sur l’aspect santé des porcs et des humains. Au total, 395 échantillons ont été prélevés à partir de 264 fermes. Parmi ceux-ci, 180 amygdales ont été prélevées de carcasses normales et 215 amygdales ont été prélevées à partir de carcasses qui avaient été placées sur le rail de retenu. Les analyses de laboratoire incluaient une culture bactérienne et l’identification, une épreuve d’amplification en chaîne par la polymérase (PCR) pour le virus reproducteur et respiratoire porcin (PRRSV) et l’analyse par immuno-histochimie (IHC) pour le circovirus porcin de type 2 (PCV-2). Les bactéries les plus fréquemment isolées étaient : Streptococcus suis (53,7 %), Arcanobacterium pyogenes (29,9 %), Pasteurella multocida (27,3 %) et Streptococcus porcinus (19,5 %). La vérification pour les virus a révélé des évidences de présence de PRRSV et PCR-2 dans, respectivement, 22,0 % et 11,9 % des échantillons. Salmonella Typhimurium et Yersinia enterocolitica ont été isolées, respectivement, dans 0,5 % et 1,8 % des échantillons. Les amygdales prélevées des porcs sur le rail de retenu étaient plus susceptibles d’être positifs pour la présence de Staphylococcus hyicus [rapport de cotes (OR) = 7,51, intervalle de confiance (IC) = 2,89 à 19,54), Streptococcus porcinus (OR = 9,93, CI = 4,27 à 23,10) et Streptococcus suis (OR = 2,16, CI = 1,45 à 3,24). Les amygdales prélevées des carcasses anormales étaient moins susceptibles d’être positives pour la présence de Staphylococcus aureus (OR = 0,05, CI = 0,005 à 0,482).
(Traduit par Docteur Serge Messier)