As Filosofias Africanas e A Temática de Libertação
As Filosofias Africanas e A Temática de Libertação
As Filosofias Africanas e A Temática de Libertação
Libertao.
Euclides Andr Mance(1)
IFIL - Instituto de Filosofia da Libertao
NOTAS:
Hichem Djat (Tunisia, 1935 ) ; Abdalah Laroui (Marrocos); Ibrahim Sow (Guin, 1937
) ; bnzer Njoh-Mouelle (Camares, 1938 ) ; Paulin J. Houtondji (1942).
7. Note-se que o livro The Return of the Exiles and the West African Church, foi
publicado em Londres em 1891. Formalmente livres, os negros continuavam sendo
discriminados, explorados e oprimidos, o que motivava as teses de Blyden.
10. Aim Cesaire, citado por Leopoldo ZEA, "Negritude e Indigenismo" , in German
MARQUINEZ ARGOTE, Temas de Antropologia Latinoamericana, Coleccion Antologia,
N.2, Bogot, Editorial El Buho, 5 Edio, 1989, pp.89-107, aqui p.104
11. Semelhante processo ocorreu por exemplo na Amrica Latina durante o sculo
XIX, quando os latino-americanos pensaram em apagar o seu passado no desejo de
assemelhar-se ao saxo norte-americano. Da a razo do voltar-se sobre o que se
considerava prprio ao homem latino-americano e sua cultura, dando orgem
pergunta pelo ser do peruano, do mexicano, do latino-americano. Cf. Leopoldo
ZEA, op. cit., p. 104
12. Leopoldo SENGHOR, citado por Leopoldo ZEA, op. cit p. 106. Analisando tal
passagem afirma Zea que se trata pois de uma luta para que o conceito de
humanidade no seja uma simples abstrao, mas abarque a todos os homens com
suas expresses naturais e culturais peculiares.
13. "L'motion est ngre comme la raison est hellne." L. S. Senghor, in AZOMBOMENDA e ENOBO KOSSO, op. cit., p. 29
14. "C'est dans sa subjectivit, au bout de ses organes sensoriels qu'il dcouvre
l'autre." Ibidem, p. 29
16. H uma outra passagem, como variao dessa, em que Senghor afirma: "Ele
[ o negro ] morre para si para renascer no outro. Ele no assimilado; ele se
assimila, ele se identifica com o Outro, o que a melhor maneira de
conhecer."Ibidem, p. 35. [ "Il meurt soi pour renatre dans l'autre. Il n'est pas
assimil; il s'assimile, il s'identifie l'Autre, ce qui est la meilleure faon de le
connatre."] Assimiler significa tanto assimilar como assemelhar. Este movimento de
assimilao, contudo, no o que torna aparentemente semelhante o eu e o tu. Por
outra parte, o eu no assimilado pelo tu e negado em sua identidade de si
mesmo, como tambm, no assimila o tu negando-o em sua distino. O fato de
que o mesmo se assimila ao outro, significa que a identidade do eu permanece
como fonte de seu movimento de transformao em que sua liberdade se exerce na
relao com o tu que por sua vez desenvolve o mesmo movimento de encontro
sobre as ondas de um Outro, que um movimento de sim-patia, de afetamento
conjunto no mistrio de duas identidades que se libertam de suas limitaes
aparentes e reais renascendo ou reconhecendo a si mesmo como novo graas ao
assimilar-se ao outro. Somente nesse movimento o homem se co-nhece, con-natre,
re-nasce com o outro.
18. "Voil donc le Ngro-africain qui sympathise et s'identifie, qui meurt soi pour
renatre dans l'autre. Il n'assimile pas; il s'assimile. Il vit avec l'autre en symbiose, il
con-nat l'autre, pour parler comme Paul Claudel. Sujet et objet sont, ici,
dialectiquement confront dans l'acte mme de la connaissance, qui est acte
d'amour. 'Je pense, donc je suis', crivait Descartes. La remarque en a dj t faite,
on pense toujours quelque chose. Le Ngro-africain pourrait dire: "Je sens l'Autre, je
danse l'Autre, donc je suis.' Or, danser c'est crer, surtout lorsque la danse est
danse d'amour. C'est, en tout cas, le meilleur mode de connaissance." Leopoldo
Sdar Senghor, Libert I, ngritude et humanisme, Ed. du Seuil, 1964, p.
259. in AZOMBO-MENDA e ENOBO KOSSO, op. cit., p. 32
19. "Il est sons, odeurs, rythmes, formes et couleurs; je dis tact avant que d'tre
oeil, commo le Blanc europen. Il sent plus qu'il ne voit: il se sent. C'est en luimeme, dans sa chair qu'il reoit et ressent les radiations qu'met tout existantobjet.-branl, il rpond l'appel et s'abandonne, allant du sujet l'objet, du moi ao
Toi sur les ondes de l'Autre." Ibidem, p. L. S. Senghor, op. cit. p. 202-203 in:
AZOMBO-MENDA e ENOBO KOSSO, op. cit., p. 35
21. "... le Ngre ne peut concevoir d'identit qu' travers la ngation historique de
sa race, la possession de soi par soi qu'il recherche dans la 'particularit' doit le
pousser vouloir une action qui mette fin au systme historique qui l'a situ hors
de l'histoire. La reconnaissance de l'identit noire passe ncessairement par la
rappropriation pratique de son essence d'homme; et naturellement la destruction
du systme qui l'a ni en tant qu'homme.(...) ... la prise de conscience du Ngre doit
signifier un changement du cours des choses, une nouvelle interprtation de la
culture, une orientation nouvelle de l'existance: une rvolte consciente. O il n'est
plus question de reconnatre au ngre une existence thorique mais de lerencontrer
dans l'affirmation contre sa double ngation: l'esclavage et la colonisation."
Stanislas Adotevi, Ngritude et ngrologues, Union Gnrale d'ditions, Paris, 1972,
p. 251-253, in AZOMBO-MENDA e ENOBO KOSSO, op. cit., p. 40-41
22. "Et le Ngre en retour lui offre la force de ses armes por une prise de
possession de soi dans l'intimit collective d'une souffrance raciale
immmorialement nie." Ibidem, p. 41
23. Suas principais obras so: Peau Noire, Masques Blancs, Seuil, Paris, 1952;
"Racisme et Culture", Prsence Africaine, n. 8-9-10, jun-nov 1956; L'An V De La
Rvolution Algrienne, Maspro, Paris, 1959 (uma nova edio foi publicada com o
ttulo Sociologie d'une Rvolution, Maspro, Paris, 1966); Les Damns de la Terre,
Maspro, Paris, 1961; Pour la Rvolution Africaine, crits Poltiques, Maspro, Paris,
1964
24. "C'est le colon qui a fait et continue de faire le colonis. Le colon tire sa vrit,
c'est--dire ses biens, du systme colonial." Frantz Fanon, Les Damns de la Terre,
Ed. Maspero, Paris, 1961, p. 6 in AZOMBO-MENDA e ENOBO KOSSO,op. cit., p. 58
25. "Tout peuple colonis, c'est--dire tout peuple au sein duquel a pris naissance
un complexe d'inferiorit, du fait de la mise au tombeau de l'originalit culturelle
locale - se situe vis--vis du langage de la nation civilisatrice, c'est--dire de la
culture mtropolitaine. Le colonis se sera d'autant plus echapp de sa brousse qu'il
aura fait siennes les valeurs culturelles de la mtropole. Il sera d'autant plus blanc
qu'il aura rejet sa noirceur, sa brousse. (...) Le professeur Westermann, dansThe
Africain Today, crit qu'il existe un sentiment d'infriorit des Noirs qu'prouvent
surtout les volus et qu'ils s'efforcent sans cesse de dominer. La manire
employe pour cela, ajoute-t-il, est souvant nave: 'Porter des vtements eupens
ou des guenilles la dernire mode, adopter les choses dont l'Europen fait usage,
ses formes extrieures de civilit, fleurir le langage indigne d'expressions
europenes, user de phrases ampoules en parlant ou en crivaint dans une langue
europenne, tout cela est mis en oeuvre pour tenter de parvenir un sentiment
d'galit avec l'Europen et son mode d'existence." Frantz Fanon, Peau Noire,
masques blancs, Ed. du Seuil, 1952 in AZOMBO-MENDA e ENOBO KOSSO, op. cit., p.
59
26. " ... la nouvelle bourgeoisie qui se cre dans les jeunes tats adopte l'gard
des masses la mme attitude que celle des anciens colons: elle cherche profiteur
du travail des masses paysannes qu'elle exploite cyniquement." S. AZOMBO-MENDA
e M. ENOBO KOSSO, op. cit., p. 58
28. "Un programme est ncessaire un gouvernement qui veut vraiment librer
politiquement et socialement le peuple. Programme conomique mais aussi
doctrine sur la rpartition des richesses et sur les relations sociales. En fait, il faut
avoir un conception de l'humanit". Ibidem, p. 60
29. "L'important est que les hommes acquirent chaque jour une plus grande
conscience de la ncessit de leur incorporation dans la societ et en mme temps
de leur importance comme moteur de celle-ci". Frantz FANON, citado por AZOMBOMENDA e ENOBO KOSSO, op. cit., p.58
31. "Ce cera l'un des grandes services que la rvolution algrienne aura rendus
aux intellectuels algriens que de les avoir mis en contact avec le peuple, de leur
avoir permis de voir l'extrme, l'ineffable misre du peuple et en mme temps
d'assister l'veil de son intelligence, aux progrs de sa conscience..." Ibidem,
p. 65
32. "Nous ne sommes rien sur terre, si nous ne sommes pas d'abord les esclaves
d'une cause, celle des peuples et celle de la justice et de la libert." in AZOMBOMENDA e ENOBO KOSSO, op. cit., p.67
34. "... aider cette jeunesse comprendre le monde d'o elle sort, celui o elle vit,
afin qu'elle se rende capable de forger le monde venir, un monde meilleur o elle
pourra s'epanouir en toute libert". S. AZOMBO-MENDA e M. ENOBO
KOSSO, explicitando o pensamento de Njoh-Moulle, op. cit. p. 150
35. "Le philosophe qui tient office de conservateur de muse est une pseudophilosophe, inutile la socit. Car la philosophie par essence est un acte rflexif
par lequel on prend ses distances, on se dtache des dterminations singulires et
engluantes pour crer perptuellement du nouveau. L'interrogation philosophique
angoisse est une interrogation qui doit viser ouvrir des voies nouvelles." E. NJOHMOUELLE, Jallons p. 86-87, in AZOMBO-MENDA e ENOBO KOSSO,op. cit., p. 153-154
36. "... l'homme en tant qu'il est un tre librer de tous les formes de servitudes
entravant son panouissement total". NJOH-MOUELLE, citado por AZOMBO-MENDA e
ENOBO KOSSO, op. cit., p. 151
37. "Le nouvel homme est l'homme-totalit, l'homme libre d'une libert vcue
comme libration perptuelle, l'homme toujours veill et engag dans l'histoire
travers l'action libratrice." Ibidem, p. 151
38. " ... acepte la difficultueuse ascension dans le monde de la connaissance vraie
puis revient auprs de ses anciens compagnons les aider se librer et
transformer leur monde." Ibidem, p. 151
39. " La misre de l'homme n'est pas suprime par le simple fait qui'il mange sa
faim. Le problme de la misre ou du bonheur lui-mme ne se pose que
postrieurement la satisfaction du besoin vital de manger". De la mediocrit
l'excellence, p. 17, in AZOMBO-MENDA e ENOBO KOSSO, op. cit., p. 157. No basta
inverter a situao de um hipo-consumo apontando como felicidade um hiperconsumismo, mantendo-se a alienao e ignorncia que impedem a realizao do
essencialmente humano. A misria no se reduz falta de condies materiais.
Mesmo que elas estivessem satisfeitas permanecem outras formas de misria se o
homem permanece na mediocridade, manipulado em sua liberdade.
sur l'autre. Le drame rside principalement dans la fermeture d'un tre au pouvoir
de l'histoire et dans sa transformation en un lment inerte de l'histoire. La
philosophie apparat donc comme un facteur de libration, un facteur de
dsalination. Intention cratice, elle se double aussi d'un vouloir-faire dont
l'insertion dans le monde suppose la connaissance du monde em question, d'o le
rle d'interprtation du monde dont nous avons fait tat." E. NJOHMOUELLE, Jallons p. 87-88, in AZOMBO-MENDA e ENOBO KOSSO, op. cit., p. 156
41. "La libert, en effet, ne saurait tre un luxe, un couronnement pour l'action de
l'homme; elle est tout entire dans l'action qu'elle inspire, engage dans une
histoire rebondissements multiples. La vouloir rassemble un moment
quelconque, c'est vouloir identiquement la fin de l'histoire mais aussi la fin de cette
mme libert. Il n'y a pas de libert qu'on puisse gagner dfinitivement, et la vraie
libert, selon nous, n'est pas escompter un terminus quelconque, la vraie libert
s'prouve et se prouve dans l' action libratrice, concrte.(...) Nous ne refusons
pas que la libert implique la connaissance de soi et de l'ordre du monde; ce que
nous refusons, c'est la rduction de la libert cette connaissance." E. NJOHMOUELLE, De la mdiocrit l'excellence, p. 94-95, in AZOMBO-MENDA e ENOBO
KOSSO, op. cit., p. 162
42. As dificuldades para tal estudo, mediado por textos de pensadores africanos,
no so pequenas. Se mesmo os textos de filsofos latino-americanos j so de
difcil acesso entre ns brasileiros, situao mais grave ainda se verifica quanto aos
textos de pensadores africanos.