Le décès d’une femme de 42 ans, le week-end dernier, serait dû à l’explosion de l’airbag de son véhicule. L’accident de la circulation, dans lequel elle était la seule impliquée, est survenu sur la route de Grand Bois, au Gosier, à 2h00 du matin le dimanche 8 décembre 2024. On pensait, dans un premier temps, qu’elle avait été victime d’une simple sortie de route ; mais il semble que ce cas soit plus complexe.
C’est la préfecture qui évoque cette piste incriminant le coussin de sécurité, dans son dernier point sur les chiffres de l’accidentalité.
Le dimanche 08/12/2024 à 02h00, une conductrice de 42 ans a perdu le contrôle de son véhicule léger, seul impliqué dans l'accident, et n'a pas survécu. Selon le rapport de la Police, le médecin du SAMU déclare que l'explosion de l'airbag est à l'origine du décès de la victime.
Préfecture de la Guadeloupe
Une enquête approfondie doit confirmer, ou non, cette hypothèse.
Si tel est le cas, cet équipement, censé sauver la vie des personnes présentes dans l’habitacle des voitures, aurait encore tué en Guadeloupe.
Une enquête pour sept dossiers déjà identifiés
Au fil du temps, plusieurs cas de blessures causées par des airbags, parfois mortelles, ont été identifiés dans l’archipel.
Depuis juin 2023, une enquête porte sur cinq accidents, dont trois pour "homicide involontaire". En mai 2024, deux nouveaux décès, qui remontaient à 2020, ont été déclarés comme dus à ces équipements défectueux. Le même juge d’instruction a été saisi de tous les dossiers correspondants.
À chaque fois, les coussins gonflables de la marque japonaise Takata ont été mis en cause.
À LIRE AUSSI : Airbags défectueux : deux nouveaux cas mortels objets d’une enquête en Guadeloupe – 31/05/2024.
Au moment de leur déclenchement, parfois intempestif, les airbags défectueux propulsent des éclats métalliques, à très grande vitesse (tels des balles d'arme à feu), susceptibles d’occasionner des blessures, voire de tuer les occupants des véhicules.