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Celtae

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Ethnonyme gaulois attesté en grec ancien sous la forme Κέλται, Kéltai, voyez Gallus pour des explications étymologiques détaillées.
Cas Pluriel
Nominatif Celtae
Vocatif Celtae
Accusatif Celtās
Génitif Celtārŭm
Datif Celtīs
Ablatif Celtīs

Celtae \Prononciation ?\ masculin pluriel

  1. Les Celtes, les Gaulois.
    • Gallia est omnis divisa in partes tres, quarum unam incolunt Belgae, aliam Aquitani, tertiam qui ipsorum lingua Celtae, nostra Galli appellantur. — (Jules César, Commentarii de bello Gallico, livre I, incipit, trad. Nisard.)
      Toute la Gaule est divisée en trois parties, dont l'une est habitée par les Belges, l'autre par les Aquitains, la troisième par ceux qui, dans leur langue, se nomment Celtes, et dans la nôtre, Gaulois.
    • et Gallos quidem, qui Celtae sunt, ab Aquitanis Garumna disterminat flumen. — (Ammien Marcellin, Res Gestae Libri XXXI - Histoire de Rome, livre XV, chapitre XI, trad. Nisard.)
      Entre les Aquitains et les Celtes ou Gaulois, la limite naturelle est la Garonne.
    • De transitu in Italiam Gallorum haec accepimus: Prisco Tarquinio Romae regnante, Celtarum quae pars Galliae tertia est penes Bituriges summa imperii fuit; ii regem Celtico dabant. — (Tite-Live, Ab Urbe Condita, livre V, chapitre 34, 1, trad Nisard.)
      Pour ce qui est du passage des Gaulois en Italie, voici ce qu'on en raconte : à l'époque où Tarquin l'Ancien régnait à Rome, la Celtique, une des trois parties de la Gaule, obéissait aux Bituriges, qui lui donnaient un roi.
    • Denique Scytharum diversi populi, Peuci, Grutungi Austrogoti, Tervingi, Visi, Gipedes, Celtae etiam et Eruli, praedae cupiditate in Romanum solum inrup[uen]erunt atque illic pleraque vastarunt. — (Trebellius Pollio, Historia Augusta - Histoire Auguste, livre Divus Claudius - vie du divin Claude, chapitre VI, 2.)
      Toutes les nations des Scythes, les Peucins, les Trutonges, les Austrogoths, les Virtingues, les Sigipèdes et même les Celtes et les Hérules, attirés par le butin, fondirent donc sur les terres de la république, et promenèrent la dévastation dans nos provinces.

Références

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