Aller au contenu

FRA3826/EDN6011-ProjetEditionNumerique-Paysages essayistiques

Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.


Paysages essayistiques : cartographie de l'œuvre d'André Belleau

Marie-Pier Paquette
18 décembre 2023
Université de Montréal
français
Outil : StoryMaps d'ArcGIS
Corpus : Surprendre les voix - recueil d'essais
Résumé : Cette page présente une proposition de projet d'édition de l'œuvre de l'essayiste québécois André Belleau.
Mots-clefs : essais, écriture fragmentaire, spatialité, parcours de lecture, espace d'écriture, espace d'édition, éditorialisation
Around_Montreal_-_1905


Présentation du corpus

André Belleau

Le présent projet se penche sur l'œuvre de l'essayiste québécois André Belleau. Acteur important dans le paysage culturel de son époque, il est originaire de la ville de Montréal où il naît en avril 1930 et décède, âgé de 56 ans, en 1986 [1] .

Avant d'entamer sa carrière d'écrivain, André Belleau est d'abord fonctionnaire pour le Gouvernement du Canada, puis producteur de cinéma pour l'Office national du film du Canada. Parallèlement à ses fonctions, il écrit également des émissions radiophoniques pour Radio-Canada et, en 1959, il co-fonde la revue de littérature et de politique Liberté. Enfin, il terminera sa carrière en tant que professeur de littérature à l'Université du Québec à Montréal où il enseignera jusqu'à la fin de sa vie[1].

Publications

Les premières publications d'André Belleau datent de ses années universitaires. Dès 1953, il compte plusieurs contributions dans le journal étudiant de l'Université de Montréal Le Quartier Latin [2]. Il écrira par la suite de nombreux articles et essais dans la revue Liberté et dans d'autres publications comme le journal La Presse ou la revue Études françaises. [2]

Outre ses articles et billets, Belleau publie aussi quelques ouvrages. En 1980, il publie sa thèse de doctorat intitulée Le Romancier fictif, Essai sur la représentation de l'écrivain dans le roman québécois. Quatre ans plus tard paraît ensuite son premier recueil d'essais nommé Y a-t-il un intellectuel dans la salle?. Comme nous le verrons, c'est de ce recueil que traitera le présent projet. Enfin, Belleau rédige aussi un recueil de textes intitulé Notre Rabelais qui regroupe des essais sur ledit auteur et qui paraît de manière posthume en 1990. [3]

Surprendre les voix

L'œuvre qui fera ici l'objet du travail d'édition est un recueil de textes intitulé Surprendre les voix [4]. D'abord publié aux éditions Primeur en 1984 sous le titre Y a-t-il un intellectuel dans la salle?, le recueil est réédité en 1986 peu après la mort de Belleau chez les éditions Boréal. C'est alors qu'on lui donne le titre Surprendre les voix. Le recueil fera par la suite l'objet d'une seconde réédition par le même éditeur en 2016. Il conservera alors son titre, mais se verra donner une apparence modernisée.

Structure du recueil

Le recueil Surprendre les voix est composé d'une note de l'éditeur, de quatre sections thématiques ainsi que d'un épilogue. Les quatre sections sont respectivement intitulées «Paysages», «Voix», «Débats» et «Codes» et regroupent les essais en fonction des thèmes et sujets abordés.

«Paysages»

La section qui nous intéressera et qui fera l'objet du projet d'édition est la première du recueil, «Paysages». On y retrouve sept essais dont les titres sont: «Mon cœur est une ville», «Liberté: la porte est ouverte», «Guadeloupe ambiguë», «La feuille de tremble», «Parle(r)(z) de la France», «L'Allemagne comme lointain et comme profondeur» ainsi que «Maroc sans noms propres». Chacun des textes porte sur un lieu spécifique qui est non seulement décrit par l'essayiste, mais qui constitue également un point de départ ou d'ancrage à sa réflexion. La variété de ces lieux est aussi à considérer. Les uns après les autres, on traite des milieux de vie de l'auteur, de son lieu de travail, des destinations visitées ainsi que des lieux d'influence. Également, comme les titres l'indiquent, il ne s'agit pas uniquement de lieux géographiquement proches: l'écriture de Belleau traverse les continents, passant du Québec jusqu'au Maroc, en faisant des détours par la campagne, l'Europe et les Caraïbes. Les questions de la langue, de la culture, de l'indépendance nationale de même que les modes de vie urbains ou banlieusards sont alors abordés dans leur mise en relation avec des réalités et des paysages divers. Ainsi, l'étendue géographique des endroits traités montre l'ampleur du réseau d'influences qui anime l'écriture de l'auteur.

Problématique d'édition

Notre projet se pose donc comme une tentative d'adresser la problématique suivante: comment mettre en relation les textes d'une œuvre déjà fragmentaire de manière à reconstituer et illustrer un certain parcours d'écriture? Pour ce faire, nous miserons sur les dimension visuelle et spatiale de l'édition numérique afin d'enrichir le contenu et la présentation de l'œuvre. Nous estimons que cet enrichissement permettra d'approfondir la compréhension du texte et qu'il viendra introduire un aspect immersif à la lecture. Il s'agira alors d'une édition augmentée, quoique partielle (puisque seule une section du recueil en fera l'objet).

Présentation du projet

Objectif

Cela étant dit, le projet se donne pour objectif d'illustrer la manière dont le déplacement et les lieux se lient à la progression de la réflexion au sein même des essais et d'un texte à l'autre. Nous envisagerons alors les lieux comme des moteurs de l'écriture afin de voir en quoi le mouvement spatial se lie au geste réflexif et scriptural.

Réalisation

Visée et méthodes

En vue d'atteindre cet objectif, nous tenterons donc de montrer les réseaux d'influence et d'inspiration qui raccrochent les essais au monde réel. Pour ce faire, nous aborderons aussi bien les textes en tant que tout interrelié que comme des unités individuelles. Ainsi, l'édition sera composée de deux parties: une première cherchant à montrer les liens entre les textes et les lieux d'influence et une seconde plongeant dans le mouvement de chaque essai.

Nous nous intéresserons alors à la spatialité des textes et à leur inscription géographique. C'est d'ailleurs cette inscription que l'édition tentera de faire visualiser aux lecteurs à l'aide de cartes interactives. Il s'agira d'abord d'établir une cartographie générale des textes qui identifiera des points d'ancrage pour chacun d'entre eux, puis de ramener chacun des textes à une plus petite échelle. De cette manière, l'édition permettra d'identifier de plus larges sources d'influence en plus de montrer les parcours tangibles et réflexifs derrière chacun des essais.

Resémantiser le texte

En transposant une œuvre provenant d'une édition papier dans un environnement numérique, le travail d'édition impliquera de resémantiser le texte. Pour ce faire, l'édition aura recours à des pratiques qui rejoignent celles de la littérature hypertextuelle. Cette dernière peut être décrite comme une nouvelle forme de littérature basée sur le principe de l'hypertexte. L'hypertexte renvoie à une forme de «représentation non séquentielle d'idées» et se fonde sur un principe d'association plutôt que d'indexation[5]. La littérature hypertextuelle est alors est associée à de nouvelles possibilités:

Imaginée dès 1965 par Ted Nelson, cette technique est aujourd’hui indissociable de la lecture sur le Web. À l’ordre fixe des pages imposé par le livre se substitue une organisation du texte qui peut être parcouru de multiples façons en cliquant sur les liens. Cette possibilité offerte au lecteur était censée faire de lui un acteur dans la production des énoncés proposés à sa lecture. Comme l’ont montré le sémioticien Umberto Eco et les théoriciens de l’esthétique de la réception Wolfgang Iser et Hans Robert Jauss, tout lecteur d’un livre papier concourt par sa lecture à la production du sens. Mais, dans l’hypertexte, l’activité de lecture, par le biais des liens hypertextuels, gouverne l’ordre dans lequel le texte apparaît à l’écran.[6]

Cela étant dit, on constate que la littérature hypertextuelle se fonde avant tout sur un principe d'interconnectivité: elle implique d'établir des réseaux et de naviguer à travers ceux-ci[7]. Dans le cas de notre projet, c'est principalement cet aspect de navigation qui sera exploité. En effet, comme l'objectif est de permettre au lecteur de plonger dans les lieux et les mouvements des textes, nous miserons sur la caractère interactif de l'édition. Il sera possible, pour le lecteur, d'explorer les différentes cartes mises à sa disposition et associées à chacun des textes, de zoomer et dézoomer à l'intérieur de celles-ci et de s'y déplacer. Le lecteur sera également libre de suivre ou non des hyperliens qui seront intégrés aux retranscriptions des essais. Ces hyperliens seront principalement associés à des lieux spécifiques ou importants du texte et présenteront au lecteur des informations complémentaires sur ces endroits. L'internaute pourra alors se déplacer à sa guise au sein de cartes à grande et petite échelle et à travers des liens lui proposant du contenu additionnel.

De ce fait, le texte est aussi resémantisé en ce qu'il perd une part de sa linéarité. En favorisant un principe de navigation libre (mais dirigée), la forme hypertextuelle que prendra l'édition éloigne la lecture d'une séquence linéaire. Il est important de noter que, dans le cas de Surprendre les voix, cette linéarité que l'on retrouve avec l'édition papier est artificielle. En effet, c'est la forme même de l'œuvre (celle du recueil) qui l'impose. Cela s'explique par le fait que le recueil d'essai constitue en soi un collage, voire une tentative d'association de fragments. Puisque les essais paraissent à l'origine séparément et dans différentes publications, la mise en recueil est elle-même une resémantisation des textes, alors qu'elle les rassemble et les regroupe selon des liens qu'elle établit. Lorsqu'on considère l'œuvre de Belleau, il n'y a donc pas de linéarité initiale. L'édition numérique, en évacuant la dimension linéaire de l'édition papier, vient ainsi restituer un certain aspect fragmentaire du texte: bien que nous cherchons aussi à montrer des liens entre les essais, c'est en favorisant une approche visuelle et associative plutôt qu'avec une approche linéaire que nous tentons de le faire.

Enfin, en plus de transformer les textes en des récits hypertextuels, l'édition numérique fera aussi des textes des récits cinétiques. Cet aspect se concrétisera pour sa part avec l'intégration d'images d'archives et de photographies plus récentes montrant les lieux évoqués dans les essais.

Enjeux d'édition

Le présent projet d'édition numérique est aussi lié à certains enjeux.

D'abord, nous considérons ce projet selon l'approche de l'éditorialisation. Au-delà de penser le projet comme la simple mobilisation d'outils et de techniques numériques, nous tentons d'aborder le projet dans ses dimensions techniques, culturelles et pratiques. Marcello Vitali-Rosati définit l'éditorialisation comme suit:

L'éditorialisation désigne l'ensemble des dynamiques qui produisent et structurent l'espace numérique. Ces dynamiques sont les interactions des actions individuelles et collectives avec un environnement numérique particulier[8].

Ainsi, nous considérons que c'est à la fois le contexte culturel et le rapport au texte qui viennent influencer notre choix d'outil d'édition, mais que ce choix vient à son tour conditionner notre réception de l'œuvre et nous mettre face à une nouvelle réalité textuelle, technique et culturelle. On se trouve donc dans une optique où culture et technologie s'influencent réciproquement dans la conception, la réalisation et (on le suppose) la réception du projet.

On constate également qu'avec l'éditorialisation, une attention particulière est accordée à la notion d'espace numérique. Cet espace n'est pas conçu uniquement comme l'espace du web, mais plutôt comme «notre espace principal, l'espace dans lequel nous vivons»[8]. On estime donc encore une fois que le numérique est partie intégrante de la réalité sociale et qu'il ne constitue pas un espace à part. Cela état dit, on se trouve alors dans un paradigme de réinsertion du concept d'espace en sciences humaines et sociales[9]. Phénomène attesté et documenté, cet attrait redécouvert pour la géographie depuis les années 1970 vient ici se transposer dans la question éditoriale. Ainsi, on se trouve face à une préoccupation pour l'espace et pour la géographie qui est non seulement traduite dans la pensée éditoriale, mais qui s'unit également aux considérations sous-jacentes dans l'œuvre de Belleau. Les enjeux éditoriaux viennent donc s'allier à ceux de l'écriture: comment le texte et l'édition s'inscrivent-ils dans l'espace et comment cet espace les influencent-ils?

Également, on considère que le projet s'inscrit dans une certaine tradition ou pratique des humanités numériques, notamment en ce qui a trait à l'interdisciplinarité. En effet, dans ce projet, les considérations éditoriales touchent à la fois la matérialité de l'œuvre (apport des outils technologiques), sa dimension littéraire (influence de ces outils sur la lisibilité de l'œuvre) et sa dimension géographique (accent sur la question de l'espace). On se trouve alors dans une perspective interdisciplinaire où les champs d'étude que constituent l'informatique, la littérature et la géographie et leurs apports respectifs enrichissent l'édition.

Outil utilisé

Présentation

Logo de la suite ArcGIS de la société ESRI

L'outil qui sera utilisé dans le cadre du projet est le logiciel StoryMaps [10] de la suite ArcGIS. Cette dernière est détenue et a été développée par la société américaine ESRI, société privée qui se spécialise dans le développement de systèmes d'information géographique (SIG) et dans la cartographie [11].

Cela étant dit, StoryMaps regroupe plusieurs fonctionnalités qui permettent d'intégrer du texte, des images, des vidéos, du son et des cartes interactives. Le logiciel permet entre autres de fabriquer des cartes en réseau (fonction Map Tour), de personnaliser et d'ajouter des informations sur des lieux spécifiques (fonction Cartes express) et d'accéder à une banque de cartes prêtes à l'emploi.

Caractérisation et fonctionnement

Les logiciels de la suite ArcGIS, incluant StoryMaps, sont des logiciels fermés et propriétaires. Comme nous l'avons mentionné, ils sont détenus et développés par la compagnie privée ESRI.

Si les outils ArcGIS sont pour la plupart payants, la version de base de StoryMaps est quant à elle gratuite. Toutefois, certaines fonctionnalités ne sont disponibles qu'avec la version Premium. Parmi ces fonctionnalités payantes, on retrouve notamment le choix de thèmes, le contenu illimité et l'ajout de cartes thématiques permettant d'illustrer certaines données statistiques sur une étendue géographique précise.

Autrement, le logiciel nous permet d'intégrer du texte, du code, des tableaux et des liens à notre page en plus d'y allier du contenu multimédia, du contenu immersif et des cartes. Le contenu multimédia qu'il est possible d'insérer inclut des images, des vidéos, des pistes audio, des pages web et des lignes du temps qu'il est possible de disposer selon plusieurs options sur la page. Pour ce qui est du contenu immersif, l'outil se base sur le principe d'interactivité pour offrir à l'internaute une plus grande marge de manœuvre dans la navigation de la page. Il est alors possible d'inclure des diaporamas, un compartiment latéral (permettant de voir à la fois un volet multimédia et du texte) ainsi qu'un Map Tour. Cette dernière fonctionnalité permet de présenter un ensemble de lieux sur une carte. L'utilisateur peut y naviguer librement ou suivre un parcours prédéterminé. Enfin, l'outil permet aussi de personnaliser des cartes ou d'en choisir parmi une bibliothèque préexistante.

Choix de l'outil

Ainsi, le choix de cet outil a avant tout été motivé par la dimension spatiale que le logiciel permet d'exploiter. Bien qu'il existe d'autres outils similaires, StoryMaps d'ArcGIS se distingue par sa grande variété de fonctionnalités. En comparaison avec le logiciel similaire et homonyme StoryMap[12](développé par KnightLab), StoryMaps d'ArcGIS permet d'entrer dans les textes individuellement en plus d'en montrer une cartographie plus globale, en réseau. Avec l'outil de KnightLab, c'est principalement cette dernière fonctionnalité qui est exploitable, mais il demeure impossible d'intégrer un autre niveau de cartographie afin de montrer, à l'intérieur du réseau, d'autres mouvements propres à chaque texte. Avec StoryMaps d'ArcGIS, il est alors possible d'explorer les textes en lien avec les autres, mais aussi de plonger à l'intérieur de chaque essai individuellement.

Réalisation et ouverture

Résultats attendus

Le produit final souhaité résulte donc en une page interactive et visuellement attrayante dans laquelle l'internaute pourra naviguer entre différents niveaux du texte. On y trouverait d'abord une brève présentation d'André Belleau et de son œuvre avant de pouvoir explorer ses essais plus spécifiquement. Une section permettrait d'illustrer les différents lieux auxquels se rattachent chacun des essais. Cela s'effectuerait au moyen d'une carte interactive à grande échelle (fonction Map Tour) montrant ces endroits comme un réseau. L'internaute pourrait alors se promener à l'intérieur de ce réseau et suivre des hyperliens pour accéder à d'autres sources d'information sur les lieux représentés. Une autre section permettrait ensuite d'explorer les essais individuellement. Chaque texte serait alors retranscrit dans son intégralité et accompagné d'images et d'une carte à plus petite échelle (fonction Carte express). Dans ces cartes seraient identifiés les lieux mentionnés dans les textes et, pour les essais où cela s'applique, le parcours décrit par l'écrivain à travers les rues ou le paysage.

Perspectives

Nous considérons que ce projet permet d'envisager et de questionner l'apport du numérique dans l'édition d'œuvres fragmentaires. Qu'il s'agisse d'anthologies, de recueils d'essais (comme c'est le cas ici), de recueils de poésie, de nouvelles ou d'autres, l'édition numérique nous permet de considérer de nouvelles manières de structurer et des sémantiser des œuvres auxquelles la linéarité imposée par l'édition papier ne rend pas nécessairement justice.

Sources

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « UQAM | Service des archives et de gestion des documents | Fonds d'archives privées », sur archives.uqam.ca (consulté le 12 décembre 2023)
  2. 2,0 et 2,1 Benoît Melançon, « André Belleau : bibliographie », sur L’Oreille tendue, (consulté le 12 décembre 2023)
  3. « André Belleau », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  4. Belleau, André, Surprendre les voix: essais, Montréal, Boréal, 2016, 237 p.
  5. Cédric Kayser, « Déconstruction et spatialité dans Patchwork Girl de Shelley Jackson », Sens public, 2019-04-17 (ISSN 2104-3272) [texte intégral (page consultée le 2023-12-15)]
  6. Jean CLÉMENT et Alexandra SAEMMER. LITTÉRATURE NUMÉRIQUE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis [s.d.]. Disponible sur : https://www.universalis-edu.com/encyclopedie/litterature-numerique/4-une-litterature-hypertextuelle/ (consulté le 13 décembre 2023)
  7. « FRA3826- Théories de l'édition - A2023 », sur mmellet.github.io (consulté le 13 décembre 2023)
  8. 8,0 et 8,1 (en) « Pour une définition de l’éditorialisation », sur Culture numérique. Pour une philosophie du numérique, (consulté le 15 décembre 2023)
  9. BARNEY WARF, SANTA ARIAS, « Introduction: the reinsertion of space in the humanities and social sciences », dans The Spatial Turn, Routledge, (ISBN 978-0-203-89130-8, DOI 10.4324/9780203891308-7/introduction-reinsertion-space-humanities-social-sciences-barney-warf-santa-arias?context=ubx&refid=0be1dcde-0131-4864-897a-4460b3d81857, lire en ligne)
  10. (en) « Digital Storytelling with GIS-Based Maps | ArcGIS StoryMaps », sur www.esri.com (consulté le 12 décembre 2023)
  11. (en) « About Esri | The Science of Where », sur www.esri.com (consulté le 12 décembre 2023)
  12. (en) « StoryMap », sur StoryMap (consulté le 12 décembre 2023)