Nuit
La nuit est traditionnellement la période de temps qui s'écoule entre le coucher du soleil et le lever du soleil.
Histoire
[modifier]Catherine Salles, Les bas-fonds de l'Antiquité, 1982
[modifier]- Les bas-fonds de l'Antiquité (1982), Catherine Salles, éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2004 (ISBN 2-228-89817-1), partie 2. Le monde latin — La ville, chap. 12. La « vie inimitable », Vagabondage de reine et d'empereur, p. 301
Littérature
[modifier]Critique
[modifier]Annie Le Brun, Les châteaux de la subversion, 1982
[modifier]- Annie Le Brun reprend ici les propos de Charles Robert Maturin.
- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie II, p. 84
Écrit intime
[modifier]- Journal (1957), Paul Klee, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1959 (ISBN 978-2-246-27913-6), Journal I, p. 42
Ecrit romancé
[modifier]Ingrid Astier, Petit éloge de la nuit, 2014
[modifier]- Petit éloge de la nuit, Ingrid Astier, éd. Gallimard-Folio 2 €, 2014 (ISBN 978-2-07-045933-9), p. 46 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Essai
[modifier]Jean François Deniau, Mémoires de sept vies. Tome 2 : Croire et Oser, 1997
[modifier]Ne regrettons pas l’attente de la nuit. Tout ce qui bouge, croit, aime, est né la nuit. La nuit est le contraire du silence. La nuit vit. La nuit parle. Le bois craque, l’eau chuinte, le sable crisse, la forêt appelle, les bêtes feulent, jappent, roquent.
- Mémoires de sept vies. Tome 2 : Croire et Oser, Jean François Deniau, éd. Plon, 1997 (ISBN 2-259-18561-4), p. 446
Manifeste
[modifier]- « Note en marge du jeu de la vérité », René Crevel, Documents 34, nº 20, Avril 1934, p. 23
Nouvelle
[modifier]Gérard de Nerval, Les Filles du feu, 1834
[modifier]Sylvie
- Les Filles du feu (1834), Gérard de Nerval, éd. Maxi-Livres, coll. « Maxi-Poche Classiques Français », 1997 (ISBN 2-8771-4348-1), partie Sylvie — Souvenir du valois, III. Résolution, p. 117
Poésie
[modifier]Benjamin Péret, Cœur en bouche, 1923
[modifier]A chaque tournant il y a un angle droit qui ressemble à un vieillard.
Le loup à pas de nuit s'introduit dans ma couche.
Visiteuse ! visiteuse ! tes boucliers sont des seins !
- « Cœur en bouche », Benjamin Péret, Littérature Nouvelle Série, nº 11/12, Octobre 1923, p. 5
Joyce Mansour, Funéraire comme une attente à vie, 1964
[modifier]J'aime couler ma haine dans l'entonnoir
De l'amant
Dépecer son pénis à la hache
Parler toute la nuit.
- « Funéraire comme une attente à vie », Joyce Mansour, La Brèche, nº 7, Décembre 1964, p. 78
Prose poétique
[modifier]- « Hymne à la nuit », Novalis, Nouvelle revue germanique, nº 14, 1833, p. 235
- « Les Champs Magnétiques partie I La Glace sans tain », André Breton/Philippe Soupault, Littérature, nº 8, Octobre 1919, p. 10
- « Les Champs Magnétiques partie I La Glace sans tain », André Breton/Philippe Soupault, Littérature, nº 8, Octobre 1919, p. 9
Robert Desnos, Pénalités de l'enfer, 1922
[modifier]Voix d'une femme, qui sort d'un lampadère, la nuit, rue de Rivoli.
« — Veux-tu, chéri, cueillir des pigments biliaires au champ n° 3 dans la campagne de la chansonnette ? »
Le champ n° 3 ? j'y suis allé sur les mains.
- « Pénalités de l'enfer », Robert Desnos, Littérature Nouvelle Série, nº 4, Septembre 1922, p. 8
Robert Desnos, Deuil pour deuil, 1924
[modifier]- La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil (1924), Robert Desnos, éd. Gallimard, 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), p. 141
- La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil (1924), Robert Desnos, éd. Gallimard, 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), p. 147
- La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil (1924), Robert Desnos, éd. Gallimard, 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), p. 153
André Breton, Poisson soluble, 1924
[modifier]- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 1, p. 28
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 4, p. 38
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 9, p. 53
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 26, p. 102
Paul Éluard , Capitale de la douleur, 1926
[modifier]La nuit
- Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Éluard, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, La nuit, p. 127
- Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Éluard, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, La nuit, p. 127
L'image d'homme
- Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Éluard, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, L'image d'homme, p. 132
Louis Aragon, Le Paysan de Paris, 1926
[modifier]- Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000 (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, Louis Aragon, Le Paysan de Paris, 1926, p. 162
- Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000 (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, Louis Aragon, Le Paysan de Paris, 1926, p. 162
- Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000 (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, Louis Aragon, Le Paysan de Paris, 1926, p. 163
Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927
[modifier]- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), V. La baie de la faim, p. 55
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), VI. Pamphlet contre la mort, p. 62
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), VIII. A perte de vue, p. 92
Fenaison
- Fureur et mystère (1948), René Char, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1962 (ISBN 2-07-030065-X), partie SEULS DEMEURENT (1938-1944), Fenaison, p. 38
Le devoir
- Fureur et mystère (1948), René Char, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1962 (ISBN 2-07-030065-X), partie SEULS DEMEURENT (1938-1944), Le devoir, p. 43
Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
[modifier]Travaux du poète
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — VI, p. 51
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — XIV, p. 58
Ma vie avec la vague
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Sables mouvants — Ma vie avec la vague, p. 75
Issue
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Issue, p. 84
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Issue, p. 85
Papillon d'obsidienne
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Papillon d'obsidienne, p. 91
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Papillon d'obsidienne, p. 92
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Papillon d'obsidienne, p. 92
Couche de fougères
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Couche de fougères, p. 108
Joyce Mansour, Dolman le maléfique, 1961
[modifier]- « Dolman le maléfique », Joyce Mansour, La Brèche, nº 1, Octobre 1961, p. 49
Roman
[modifier]Joseph Peyré, Mont Everest, 1942
[modifier]Maintenant éclatait une seconde nuit constellée de myriades d’étoiles. Le ciel devait être si proche que ses espaces et ses abîmes se révélaient fourmillant d’astres, de feux interstellaires, de paradis et de soleils, d’une poussière de lumière auprès de laquelle les nuits des Alpes et des montagnes de Jos-Mari paraissaient des nuits de ténèbres. Nuit himalayenne, assez divine déjà pour transsubstantier l’homme, l’élever vers son essence, le sublimer. Ainsi, obstinément rappelé à la vie d’en bas par l’effort des mains tendues de Nima, et contemplant, tête renversée, les millions d’étoiles, Jewar Singh semblait être resté au royaume entrevu, et au seuil duquel il avait failli perdre le souffle, dépouiller la condition humaine.
- Mont Everest (1942), Joseph Peyré, éd. Hoëbeke, coll. « Retour à la montagne », 2003 (ISBN 2-84230-175-7), p. 221
Joseph Kessel, Nuits de Montmartre, 1932
[modifier]Certaines nuits, à Montmartre, sont singulièrement fécondes en récits et en actions. Ce sont elles qu'attend obscurément, au prix d'une patience indéfinie, celui qui aime le mystère brusquement percé, l'aventure subite et brutale, la dure émotion.
- Nuits de Montmartre, Joseph Kessel, éd. Les Éditions de France, 1932, p. 177
Michel Déon, Les Gens de la nuit, 1958
[modifier]Reste la faune nocturne qui, à l’abri de la nuit, survivra aux mini-révolutions. Des ombres désemparées errent de refuge en refuge, des naufragés racontent leur histoire à des oreilles complaisantes, des jeunes femmes aux yeux cernés promènent en titubant de lancinants secrets. L’alcool n’est plus le seul moteur de ces nuits blanches et je crains que la drogue, annoncée dans cette histoire, ait pris le relais. En fait, cette faune a peur du jour qui blesse son regard, des avenues désertes, de la Seine immobile entre ses rives, des monuments endormis. Il est possible que, sans l’avoir voulu, j’aie rendu un vibrant hommage au Paris de la nuit où se perdent, se retrouvent, se dissipent tant d’angoisses dans l’attente des lumières de l’aube.
- Préface, décembre 1992
Alexandre Dumas, Le Capitaine Pamphile, 1839
[modifier]- Le Capitaine Pamphile (1839), Alexandre Dumas, éd. Gallimard, coll. « Folio Classiques », 2003 (ISBN 978-2-07-042652-2), chap. XVII Comment le capitaine Pamphile, ayant abordé sur la côte d'Afrique, au lieu d'un chargement d'ivoire qu'il venait y chercher, fut forcé de prendre une partie de bois d'ébène, p. 243
Alexandre Dumas, Le Bagnard de l'Opéra, 1868
[modifier]Il est vrai que la nuit, quand je pouvais prendre sur moi de fermer mes volets aux rayons tentateurs de la lune ; quand je pouvais détourner mes regards de ce ciel tout scintillant d'étoiles ; quand je pouvais m'isoler avec ma propre pensée, je ressaisissais quelque empire sur moi-même. Mais, comme un miroir, mon esprit avait conservé un reflet de ses préoccupations de la journée, et, comme je l'ai dit, ce n'étaient plus des créatures humaines avec leurs passions terrestres qui m'apparaissaient, c'étaient de beaux anges qui, à l'ordre de Dieu, traversaient d'un coup d'aile ces espaces infinis ; c'étaient des démons proscrits et railleurs, qui, assis sur quelque roche nue, menaçaient la terre
- Le Bagnard de l'Opéra (1868), Alexandre Dumas, éd. Magnard, coll. « Classiques & Contemporains », 2001 (ISBN 978-2-210-75424-9), 1. Le forçat, p. 10
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 68 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 69 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 73 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 98 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 99 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 110 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
André Pieyre de Mandiargues, La Marge, 1967
[modifier]- La Marge, André Pieyre de Mandiargues, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1967 (ISBN 2-07-037294-4), chap. II, p. 55
Henri Thomas, Le Goût de l’éternel, 1990
[modifier]
Jean-Pierre Dufreigne, L’affaire Dieu, 2008
[modifier]À 3 heures du matin, la nuit se mue en ténèbres. Un instant hors du temps qui ne fait pas la fête, l’instant que la loi choisit pour passer de l’heure d’été à l’heure d’hiver, et réciproquement, quand une heure disparaît à jamais, quand une heure s’ajoute à la durée. Un moment virtuel et qui n’existerait pas. Ce n’est pas l’heure des fantômes ni celle du diable, auxquels plus personne ne croit, bien qu’ils fassent encore peur, mais une heure inconfortable ; trop tard pour se coucher, trop tôt pour se lever. La ville y est sans bruit, donc sans vie. Parfois surgit, en rappel que ce monde est habité, une éructation d’homme aviné, le ronflement d’une voiture, le miaulement d’un chat vagabond, le fracas d’une poubelle en plastique renversée, bien loin du raffut des poubelles métalliques de jadis : les apprentis vandales sont bien déçus. […] Trois heures est une mauvaise heure, en ville.
- L’affaire Dieu, Jean-Pierre Dufreigne, éd. Plon, 2008, p. 13
Anne Calife sous le nom de Anne Colmerauer, La déferlante, 2003
[modifier]- La déferlante, Anne Calife, éd. Balland,2003, réédition Menthol House, 2003 (ISBN 2-7158-1436-4), p. 47
- La déferlante, Anne Calife, éd. Balland,2003, réédition Menthol House, 2003 (ISBN 2-7158-1436-4), p. 58
Jean Giono, Que ma joie demeure, 1935
[modifier]Il y avait eu du vent, il avait cessé, et les étoiles avaient éclaté comme de l'herbe. Elles étaient en touffes avec des racines d'or, épanouies, enfoncées dans les ténèbres et qui soulevaient des mottes luisantes de nuit.
Jourdan ne pouvait pas dormir. Il se tournait, il se retournait.
– Il a fait un clair de toute beauté, se disait-il.
Il n'avait jamais vu ça.
Le ciel tremblait comme un ciel de métal. On ne savait pas de quoi puisque tout était immobile, même le plus petit pompon d'osier. Ça n'était pas le vent. C'était tout simplement le ciel qui descendait jusqu'à toucher la terre, racler les plaines, frapper les montagnes et faire sonner les corridors des forêts. Après, il remontait au fond des hauteurs.
- Incipit
- Que ma joie demeure (1935), Jean Giono, éd. Grasset, coll. « Les cahiers rouges », 1996 (ISBN 2-246-12373-9), p. 13
Théâtre
[modifier]William Shakespeare, Roméo et Juliette, 1597
[modifier]- Roméo et Juliette, William Shakespeare (trad. François-Victor Hugo), éd. Librio, 1994 (ISBN 2-290-33482-0), acte III, scène 2, p. 57 (texte intégral sur Wikisource)
Jean Giraudoux, Amphitryon 38, 1929
[modifier]Mercure : [...] Cachons-nous... Non, ne faites pas de nuée spéciale, Jupiter ! Ici-bas nous avons, pour nous rendre invisibles aux créanciers, aux jaloux, même aux soucis, cette grande entreprise démocratique, — la seule réussie, d'ailleurs, — qui s'appelle la nuit.
- Amphitryon 38 (1929), Jean Giraudoux, éd. Grasset, coll. « Le Livre de Poche », 1983 (ISBN 2-253-01068-5), partie Acte I Scène I, p. 20
Alcmène : Oh ! Jupiter. Daignez l'arrêter. Il s'agit d'Alcmène.
Jupiter : (...) vous là-haut, rideaux de la nuit qui vous contenez depuis une heure, retombez.
- Amphitryon 38 (1929), Jean Giraudoux, éd. Grasset, coll. « Le Livre de Poche », 1983 (ISBN 2-253-01068-5), partie Acte III Scène VI, p. 158
Jean-Paul Sartre, Le Diable et le Bon Dieu, 1951
[modifier]- Le Diable et le Bon Dieu, Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, 1971 (ISBN 2-07-036869-6), acte III, scène II, p. 209 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Philosophie
[modifier]Gaston Bachelard, L'Eau et les rêves, 1942
[modifier]- L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière (1942), Gaston Bachelard, éd. Le Livre de Poche, coll. « Biblio Essais », 1993 (ISBN 978-2-253-06100-7), partie IV, chap. II Les eaux profondes — Les eaux dormantes — Les eaux mortes, « L'eau lourde » dans la rêverie d'Edgar Poe, p. 67
Gaston Bachelard, L'Air et les Songes, 1943
[modifier]- L'Air et les Songes — Essai sur l'imagination du mouvement (1943), Gaston Bachelard, éd. Le Livre de Poche, coll. « Biblio Essais », 1992 (ISBN 978-2-253-06100-7), partie III, chap. VII. « Les Constellations », p. 235