Femme
Une Femme est un individu, de sexe féminin, adulte, de l’espèce humaine, appelé fille avant la puberté.
Antiquité
[modifier]Gérard Pirlot
[modifier]- Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/Femme, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005 (ISBN 2-200-34042-7), partie I. Histoire des perversions, chap. 1. Avant la psychiatrie, p. 14
- in La religion contre l'humanité : Apologie du blasphème, Jean-Paul Gouteux, éd. Matériologiques, 2011, partie le mépris des femmes, p. 53
XVIIe siècle
[modifier]- « A M. le Maréchal de Créqui » (1671), dans Œuvres mêlées de Saint Evremond, Charles de Saint-Évremond, éd. Les Grands Classiques Illustrés, ~1935?, p. 286
Il y a des femmes qu’il faudrait assommer à frais communs. Entendez-vous bien ce que je vous dis là ? Oui, il faudrait les assommer. La perfidie, la trahison, l’insolence, l’effronterie, sont les qualités dont elles font l’usage le plus ordinaire.
- 28 aout 1680, tome 2
- Madame de Sévigné, Geneviève Haroche-Bouzinac, éd. Flammarion, 2023, p. 369
XVIIIe siècle
[modifier]- « Lettre de François Noël Babeuf à Dubois de Fosseux », Gracchus Babeuf (juin 1786), dans in Gracchus Babeuf avec les Egaux, Jean-Marc Shiappa, éd. Les éditions ouvrières, 1991 (ISBN 27082 2892-7), p. 44
- in Gracchus Babeuf avec les Egaux, Jean-Marc Shiappa, éd. Les éditions ouvrières, 1991 (ISBN 27082 2892-7), p. 44
- in Gracchus Babeuf avec les Egaux, Jean-Marc Shiappa, éd. Les éditions ouvrières, 1991 (ISBN 27082 2892-7), p. 44
- in Gracchus Babeuf avec les Egaux, Jean-Marc Shiappa, éd. Les éditions ouvrières, 1991 (ISBN 27082 2892-7), p. 44
- in Gracchus Babeuf avec les Egaux, Jean-Marc Shiappa, éd. Les éditions ouvrières, 1991 (ISBN 27082 2892-7), p. 44
- (fr) Malgré cependant une si belle école qui a précédé mon adolescence, j’ai poursuivi à être la dupe des femmes jusqu’à l’âge de soixante ans. Il y a douze ans que sans l’assistance de mon Génie tutélaire j’aurais épousé à Vienne une jeune étourdie qui m’avait rendu amoureux. Actuellement je me crois à l’abri de toutes les folies de cette espèce ; mais hélas ! j’en suis fâché.
- On trouve aussi des citations basées sur la version réécrite par Laforgue : « Cependant il faut que je confesse ici que, malgré cette belle école qui a précédé mon adolescence, et qui aurait dû me servir d’égide pour l’avenir, j’ai continué à être toute ma vie la dupe des femmes. » (Mémoires de J. Casanova de Seingalt, Casanova [arr. Laforgue], éd. Garnier, [1880], t. I, chap. III, p. 58 en ligne).
- Histoire de ma vie, Giacomo Casanova, éd. Robert Laffont, 1993, t. I, vol. 1, chap. III, p. 40 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- (fr) J’ai passé l’été en allant filer le parfait amour avec Angéla à l’école, où elle allait apprendre à broder. Son avarice à m’accorder des faveurs m’irritait ; et mon amour m’était déjà devenu un tourment. Avec un grand instinct j’avais besoin d’une fille dans le goût de Bettine qui aimât à assouvir le feu de l’amour sans l’éteindre. Mais je me suis bien vite défait de ce goût frivole. Ayant moi-même une espèce de virginité j’avais la plus grande vénération pour celle d’une fille. Je la regardais comme le Palladium de Cécrops. Je ne voulais pas des femmes mariées. Quelle sottise ! J’étais assez dupe pour être jaloux de leurs maris. Angéla était négative au suprême degré sans cependant être coquette. […] Elle me disait qu’elle était prête à devenir ma femme, et elle croyait que je ne pouvais pas désirer davantage. Elle m’assommait quand à titre d’extrême faveur elle me disait que l’abstinence la faisait souffrir autant que moi.
- le Palladium de Cécrops : un Palladium, objet sacré qui protège une ville, comme celui de Cécrops, fondateur mythique d’Athènes.
- Histoire de ma vie, Giacomo Casanova, éd. Robert Laffont, 1993, t. I, vol. 1, chap. IV, p. 70 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Histoire de ma vie, Giacomo Casanova, éd. Robert Laffont, 1993, t. I, vol. 3, chap. III, p. 502 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Lisimon
Isabelle et Lisette avec gémissement
L'ont vite secourue, et par cérémonie,
Toutes trois à présent pleurent de compagnie.
Car qu'une femme pleure, une autre pleurera,
Et toutes pleureront tant qu'il en surviendra.
- Le Glorieux (1732), Philippe Néricault Destouches, éd. Duchesne, 1763, acte 3, scène IX, p. 99
- « Sur les femmes » (Juillet 1772), dans Correspondance littéraire, Diderot, éd. Buisson, 1812, t. 2, p. 259 (texte intégral sur Wikisource)
- Dictionnaire philosophique, Voltaire, éd. Lequien, 1829, t. 4, Article "Femme", p. 354
Pierre Choderlos de Laclos, Traité sur l'éducation des femmes, 1903
[modifier]Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne — Quels seraient les meilleurs moyens de perfectionner l'éducation des femmes ?
- Traité sur l'éducation des femmes précédé (1783), Pierre Choderlos de Laclos, éd. Pocket, coll. « Agora », 2009 (ISBN 978-2-266-18855-5), partie Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne, p. 25
- Traité sur l'éducation des femmes précédé (1783), Pierre Choderlos de Laclos, éd. Pocket, coll. « Agora », 2009 (ISBN 978-2-266-18855-5), partie Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne, p. 26
Des femmes et de leur éducation
- Traité sur l'éducation des femmes précédé (1903), Pierre Choderlos de Laclos, éd. Pocket, coll. « Agora », 2009 (ISBN 978-2-266-18855-5), partie Des femmes et de leur éducation, chap. VIII. Réflexions sur ce qui précède, p. 63
Charles-Augustin Sainte-Beuve, Premiers lundis, 1833
[modifier]- Il est ici question de Giacomo Casanova.
- Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6178-6), partie Giacomo Casanova, 18 novembre 1850. Causeries du lundi, t. III, p. 20
Marie-Jo Bonnet, Les Relations amoureuses entre les femmes, 1981
[modifier]- Les Relations amoureuses entre les femmes (1995), Marie-Jo Bonnet, éd. Odile Jacob, coll. « Poches », 1981, partie 2. Des mystères de la nature à ceux de Lesbos (XVIIIè siècle), chap. I Lumières... sur la passion du semblable, Introduction, p. 138
- Les Relations amoureuses entre les femmes (1995), Marie-Jo Bonnet, éd. Odile Jacob, coll. « Poches », 1981, partie 2. Des mystères de la nature à ceux de Lesbos (XVIIIè siècle), chap. II Les mystères de Lesbos, Introduction, p. 210
XIXe siècle
[modifier]Charles-Augustin Sainte-Beuve, Mes Poisons
[modifier]L'article de Cousin sur les femmes du dix-septième a eu grand succès ; c'est plein de talent d'expression, de vivacité et de traits ; pourtant, c'est choquant pour qui a du goût (mais si peu en ont !) ; il traite ces femmes comme il ferait les élèves dans un cours de philosophie ; il les régente, il les range ; toi d'abord, toi ensuite ; Jacqueline par ici, la Palatine par là ; il les classe, il les clique, il les claque ; il leur déclare comme faveur suprême qu'il les admet. Tout cela manque de délicatesse. Quand on parle des femmes, il me semble que ce n'est point là la véritable question à se faire et qu'il serait mieux de se demander tout bas, non pas si on daignera les accueillir, mais si elles vous auraient accueilli.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Cousin, p. 66
Charles Baudelaire, Mon cœur mis à nu, 1851
[modifier]- « Fusées », dans Œuvres complètes (1980), Charles Baudelaire, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2004, V, p. 391 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 2 août 2009.
Charles Baudelaire, Mon cœur mis à nu, 1864
[modifier]- « Mon cœur mis à nu », dans Œuvres complètes (1980), Charles Baudelaire, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2004, p. 406 (texte intégral sur Wikisource)
Charles Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne, 1863
[modifier]- Œuvres complètes de Charles Baudelaire III. L’Art romantique, Charles Baudelaire, éd. Calmann Lévy, 1885, partie Le Peintre de la vie moderne, chap. La femme, p. 98 (texte intégral sur Wikisource)
Charles Fourier
[modifier]- Citation de Charles Fourier in Pauline Roland, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 1991, p. 88
Eugène Fromentin
[modifier]- Une année dans le Sahel (1857), Eugène Fromentin, éd. Michel Lévy, 1859, p. 37
Hervé Lauwick
[modifier]- Tout sur tout, le petit dictionnaire de l'insolite et du sourire, Claude Gagnière, éd. France Loisirs, 1986, p. 17
Galoppe d'Onquaire
[modifier]- Hommes et bêtes, Jean Hyacinthe Adonis Galoppe (dit Galoppe d'Onquaire), éd. Amyot, 1862, p. 12
- Hommes et bêtes, Jean Hyacinthe Adonis Galoppe (dit Galoppe d'Onquaire), éd. Amyot, 1862, p. 13
Victor Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874
[modifier]Gauvain reprit :
- Et la femme ? qu'en faites-vous ?
Cimourdain répondit :
- Ce qu'elle est. La servante de l'homme.
- Oui. A une condition.
- Laquelle ?
- C'est que l'homme sera le serviteur de la femme.
- Y penses-tu ? s'écria Cimourdain, l'homme serviteur ! jamais. L'homme est maître. Je n'admets qu'une royauté, celle du foyer. L'homme chez lui est roi.
- Oui. A une condition.
- Laquelle ?
- C'est que la femme y sera reine.
- C'est-à-dire que tu veux pour l'homme et pour la femme…
- L'égalité.
- L'égalité ! y songes-tu ? les deux êtres sont divers.
- J'ai dit l'égalité. Je n'ai pas dit l'identité.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. V (« Le cachot »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1057-1058 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Dans l'homme véritable est caché un enfant qui veut jouer. Allons, les femmes, découvrez-le cet enfant dans l'homme !
Que la femme soit un jouet, pure et fine, pareille à la pierre précieuse, illuminée par les vertus d'un monde qui n'existe pas encore.
- Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Des petites vieilles et des petites jeunes », p. 85
XXe siècle
[modifier]Gabriele D'Annunzio, Le Feu, 1900
[modifier]- Le Feu, Gabriele D'Annunzio, éd. La Revue de Paris, 1900, chap. I. L'épiphanie du feu, p. 14
- Le Feu, Gabriele D'Annunzio, éd. La Revue de Paris, 1900, chap. I. L'épiphanie du feu, p. 28
Nicolas Bouvier
[modifier]- L’auteur parle des prostituées de Tokyo
- Œuvres, Nicolas Bouvier, éd. Gallimard, 2004 (ISBN 9 782070 770946), partie Routes et déroutes, p. 1293
Renée Dunan, La Culotte en jersey de soi, 1923
[modifier]Vous abrutissez les fillettes de défenses et les jeunes femmes de licences. Vous voulez l'épouse éduquée de telle façon qu'à votre gré elle soit chaste comme une moniale à minuit moins cinq, mais puisse être animée de toute la ferveur corinthienne à minuit juste. Vous bouleversez l'économie de son cerveau et mettez sa sensibilité à la torture. Naturellement il advient que certaines acquièrent dans ce désordre une sensualité déréglée et trouble, toujours près du seuil de la conscience et que l'homme se figure sottement être, soit le produit de l'amour, soit une prédisposition dangereuse. Alors il prend des airs savants... Il affirme des choses subtiles. Il se donne de ce chef un rôle civilisateur et une responsabilité sociale qui le flattent.
- La Culotte en jersey de soi (1923), Renée Dunan, éd. Le Cercle Poche, 2011 (ISBN 978-2-84714-152-8), La Gazelle chassée, p. 218
- La Culotte en jersey de soi (1923), Renée Dunan, éd. Le Cercle Poche, 2011 (ISBN 978-2-84714-152-8), p. 19
- Amour monstre, Katherine Dunn, éd. Gallmeister, 2016, chap. Chapitre 12, p. 218
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 22 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 98 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Joyce Mansour, Dolman le maléfique, 1961
[modifier]- « Dolman le maléfique », Joyce Mansour, La Brèche, nº 1, Octobre 1961, p. 49
Jean Malrieu, Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, 1964
[modifier]- Réponse de Jean Malrieu à l'interrogation suivante : Comment [vos représentations érotiques] interfèrent-elles avec la représentation objective que vous avez de votre partenaire ? De vous-même ? De ce qui vous entoure ? — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste La Brèche en décembre 1964.
- « Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques », Jean Malrieu, La Brèche, nº 7, Décembre 1964, p. 92
Décembre (1931)
Je lui dis : « Vous êtes la seule femme qui soit à la hauteur de mon imagination. » Elle me répond : « Heureusement que je m'en vais. Vous auriez tôt fait de me démasquer. Je suis désarmée devant une femme. Je ne sais pas m'y prendre avec les femmes. »
Dit-elle la vérité ?
- Henry et June — Les cahiers secrets (1986), Anaïs Nin (trad. Béatrice Commengé), éd. Stock, 2007 (ISBN 978-2-234-05990-0), Décembre (1931), p. 29
Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe
[modifier]- Le Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir, éd. Gallimard, 1950, t. II. L'expérience vécue, partie première: Formation, chap. premier: Enfance, p. 13
Salvador Dalí et Alain Bosquet, Entretiens avec Salvador Dalí, 1966
[modifier]- Entretiens avec Salvador Dalí, Alain Bosquet, éd. Pierre Belfond, 1966, p. 151
Pierre Desproges, Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des biens nantis
[modifier]- Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des biens nantis, Pierre Desproges, éd. Seuil, 1985, Noms communs, lettre F, p. 19
- Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des biens nantis, Pierre Desproges, éd. Seuil, 1985, Noms communs, lettre F, p. 20
- Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier 1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker, éd. Presses de la cité, 1969, 1er mars 1942, p. 208
- Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier 1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker, éd. Presses de la cité, 1969, 10 mars 1942, p. 215
- Hitler cet inconnu (Hitlers Tischgesprache im Führerhauptquartier 1951), Adolf Hitler, notes de Henry Picker, éd. Presses de la cité, 1969, 27 mars 1942, p. 237
Jerome K. Jerome, Trois hommes en balade
[modifier]- Trois hommes en balade (1900), Jerome K. Jerome (trad. Georges Seligmann), éd. de la Sirène, 1922, p. 32
James Joyce, Ulysse
[modifier]- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 434
VIRAG (Un chaud rire féminin dans sa face impassible.) : Merveilleux ! Une cantharide dans sa braguette ou bien un cataplasme de farine de moutarde sur son plantoir. (Il glousse gloutonnement en agitant des fanons.) Dindoni ! Dindono ! Où en sommes-nous ? Sésame ouvre-toi ! Il ressuscite ! (Déroulant très vite son parchemin, il lit ; son nez lampyre frôle en sens contraire les lignes qu'il égratigne de sa griffe.) Une minute mon bon ami. Je t'apporte le message souhaité. L'heure des huîtres côterouges sonnera bientôt pour nous. Je suis le maître des maîtres-queux. Ces succulents bivalves peuvent nous être d'un grand secours et les truffes du Périgord, tubercules délogés par les soins de Son Excellence omnivore, sont sans rivales dans les cas de débilité nerveuse ou de viragite. Elles fouettent mais elles vous donnent un coup de fouet. (Il balance la tête et gouaille en caquetant.) Rigolo. Avec mon carreau dans mon oculo.
BLOOM (Distrait.) : Ab oculo, le cas bivalve de la femme est pire. Sésame toujours ouvert. Le sexe fendu. D'où leur terreur de la vermine, des choses qui rampent. Pourtant Eve et le serpent c'est contradictoire. Ca n'est pas historique. Mais j'y pense il y a une certaine analogie. Et les serpents sont assoiffés de lait de femme. Ils font des kilomètres à travers les forêts omnivores pour sucsucculer ses soins jusqu'au sang. Comme ces dindonnières commères de Rome Elephantuliasus.
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 764
- La femme des sables (suna no onna) (1962), Abé Kôbô, éd. Le Livre de Poche, coll. « biblio », 1964 (ISBN 2-253-05995-1), chap. 19, p. 178
- Les Passions schismatiques, éd. Stock, 1977 (ISBN 2-234-00771-2), chap. La femme, p. 58 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les Passions schismatiques, éd. Stock, 1977 (ISBN 2-234-00771-2), chap. La femme, p. 61 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- La philosophie féroce : Exercices anarchistes, Michel Onfray, éd. Galilée, 2004 (ISBN 2718606134), p. 21
(…)
- Hammerklavier, Yasmina Reza, éd. Albin Michel, 1997 (ISBN 2-226-09477-6), p. 41
- Pensées & Fragments, Essai sur les femmes, Arthur Schopenhauer, éd. Mille et une nuits, 1900, p. 32
Peter Sloterdijk
[modifier]- Peter Sloterdijk, 2 juin 2011, Le Point, dans Sloterdijk : DSK, le sexe et l'imaginaire français.
- L'Évolution de la femme, Marguerite Souley-Darqué, éd. Société coopérative Volksdrukkerij, 1908, p. 33 (lire en ligne)
- L'Évolution de la femme, Marguerite Souley-Darqué, éd. Société coopérative Volksdrukkerij, 1908, p. 123 (lire en ligne)
Elle n'a plus de nom ; elle est la Femme ; elle me regarde et ses yeux aspirent toute mon âme. Elle m'aime sans savoir ce qu'elle aime ; elle est innocente de tout l'enfer et de tout le ciel qu'elle me verse. Pour la première fois, je dis : « je t'aime » comme on dit : « Je meurs. »
- Notre regard qui manque à la lumière, Gustave Thibon, éd. Fayard, 1970 (ISBN 978-2-213-00296-5), p. 97
C'est cette idée de virilité – notion exclusivement féminine – qu'il faudrait autopsier. Donc, la virilité se mesure à la puissance sexuelle, et la puissance sexuelle consiste simplement à différer aussi longtemps que possible l'acte sexuel. Elle est affaire d'abnégation. Ce terme de puissance doit donc s'entendre dans son sens aristotélicien, comme le contraire de l'acte. Puissance sexuelle est tout l'inverse et comme la négation d'acte sexuel. Elle est l'acte promis, jamais tenu, indéfiniment enveloppé, retenu, suspendu. La femme est puissance, l'homme est acte. Et donc l'homme est naturellement impuissant, naturellement désaccordé aux lentes et végétatives maturations féminines.
- Écrits sinistres, 6 janvier 1938
- Le Roi des aulnes, éd. Gallimard, 1970, p. 17 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Il y a deux sortes de femmes. La femme-bibelot que l'on peut manier, manipuler, embrasser du regard, et qui est l'ornement d'une vie d'homme. Et la femme-paysage. Celle-là, on la visite, on s'y engage, on risque de s'y perdre. La première est verticale. La seconde horizontale. La première est volubile, capricieuse, revendicative, coquette. L'autre est taciturne, obstinée, possessive, mémorante, rêveuse.
- Le Roi des aulnes, éd. Gallimard, 1970, p. 23-24 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Dr. Ellie Sattler : Les dinosaures mangent l'Homme. La Femme hérite de la Terre.
- (en) Dr. Ian Malcolm: God creates dinosaurs. God destroys dinosaurs. God creates man. Man destroys God. Man creates dinosaurs.
Dr. Ellie Sattler: Dinosaurs eat man. Woman inherits the earth.
- Jeff Goldblum, Laura Dern, Jurassic Park (1993), écrit par Michael Crichton, David Koepp (trad. Wikiquote)
XXIe siècle
[modifier]Ingrid Astier, Même pas peur, 2015
[modifier]- Même pas peur, Ingrid Astier, éd. Syros, 2015 (ISBN 978-2-74-851666-1), p. 20 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- (ca) Présage, Núria Añó, éd. Université de Lleida, 2005, p. 16
- (es) Las mujeres son el impuesto que pagamos por el placer.
- Citation choisie pour le 19 février 2010.
François Cheng, L'éternité n'est pas de trop, 2021
[modifier]Dao-sheng, serais-tu comme les autres hommes qui n’aiment de la femme que la peau et la chair ? Sais-tu que la femme n’a pas qu’une chair, mais encore un cœur, qu’elle n’a pas qu’un cœur, mais encore une âme ? Crois-tu en l’âme ? Si je suis vieille et sans attraits apparents, auras-tu la force de braver tous les dangers pour venir vers moi ? Si les bandits, lorsque j’étais leur otage, m’avaient défigurée, aurais-tu prêté encore le serment d’éternité ?
- L'éternité n'est pas de trop (2002), François Cheng, éd. Albin Michel, 2021 (ISBN 978-2-226-12702-0), p. 145, 146
Une femme doit étudier longtemps pour être aussi bête qu'un homme. La danse des sept voiles vaut les pensées de Spinoza ! Maintenir un cœur en fleur sous la cataracte des deuils, réparer d'un sourire une âme meurtrie par l'amour, accompagner le mourant jusqu'au soleil : seule une femme en est capable. Je ne voulais pas nier ma féminité comme font les modernes, mais éclairer ma nuit sans la détruire.
- La Touche étoile, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 2006, p. 108-109
Vous savez, pour moi, les femmes sont des êtres surnaturels, infiniment précieux. J'avais le modèle de ma mère et de ma grand-mère : elles étaient le moteur de tout. La famille reposait sur elles et je pensais que le monde entier était ainsi, qu'il tournait autour de ces atomes de grâce et de bonté que sont les femmes.
– Vous le pensez toujours ?
– Hélas, j'ai compris que le monde n'était pas ainsi. Je sais que les femmes exceptionnelles sont rares. Mais je continue de les chercher et il s'en trouve.
- Le Suspendu de Conakry, Jean-Christophe Rufin, éd. Flammarion, 2018 (ISBN 978-2-0814-1693-2), p. 192
Lorsque les mères enfantent les filles et les filles deviennent femmes
Deviennent des sœurs, des demoiselles puis des dames
Combattre au féminin et ce depuis les premiers ages
Et quelque soit leur nom elles sont synonymes de courage
Le visage qui réconforte nos carcasses
Éloigne du tracas, soulage des sarcasmes
Qui au moindre problème se jette dans l'arène
Combat de lionnes, combat de princesses et de reines.
- Combat de femme, Médine, Médine, album Jihad : le plus grand combat est contre soi-même (2005).
- Citation choisie pour le 13 juin 2021.
Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme
- Mesdames, Grand Corps Malade, Grand Corps Malade (2020).
- Citation choisie pour le 5 mai 2021.