Zubeida Vallie
Naissance | |
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Nationalité | |
Activité |
militante anti-apartheid, photographe, enseignante |
Période d'activité |
- |
Genre artistique |
féminin |
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Zubeida Vallie, née en au Cap en Afrique du Sud, est une militante anti-apartheid, une photographe et une enseignante sud-africaine. Elle est aussi une des fondatrices de l’association de photographes Afrapix.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Zubeida Vallie est née en 1963 à Newlands en banlieue du Cap, d'où elle et sa famille ont été expulsées de force en vertu de la loi sur les zones réservées (ce quartier situé à l'ombre de la Montagne de la Table dans la banlieue sud de la métropole est devenu un des quartiers chics du Cap)[1].
Ses deux grands-pères sont nés en Inde, sont de religion musulmane et ont épousé, chacun, une femme noire sud-africaine.
Découverte de la photographie
[modifier | modifier le code]Elle découvre la photographie par des membres de sa famille qui, photographes amateur, lui offre, adolescente, son premier appareil, un Kodak Instamatic comprenant une ampoule flash au tungstène. Elle participe à un club photo puis, à la fin de sa scolarité secondaire, approfondit ses connaissances à la Ruth Prowse School of Art de Woodstock, puis au Cape Peninsula University of Technology (CPUT)[2].
Militante anti-apartheid et fondatrice de l'Afrapix
[modifier | modifier le code]Elle commence à militer contre l’apartheid, et assiste en 1983 à la fondation du Front démocratique uni ( United Democratic Front, UDF) au Rocklands community hall, dans le township de Mitchell's Plain, l’un des principaux township, à l’époque de la métropole du Cap[2].
Elle participe également à la fondation de l’Afrapix, une agence de photographes constituée avec quelques amis au sein de la résistance anti-apartheid, pour documenter, par la photo, la contestation de cet apartheid et la violence de la répression étatique, et fournir ces images, qui échappent à la censure, aux ONG[2],[1],[3]. Elle est probablement la seule femme de couleur parmi ce groupe de photographe[3],[4].
Photographe professionnelle et enseignante
[modifier | modifier le code]Entre 1985 et 1989, elle travaille aussi comme free-lance pour des agences de presse internationales, Reuters, The Associated Press et l'Agence France-Presse, ainsi que pour des publications de divers pays[1].
Depuis 1990, elle donne des cours de photographie et de journalisme à la Cape Peninsula University of Technology (CPUT)[2].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Zubeida Vallie », South African History Online (SAHO), (lire en ligne)
- Candice Jansen, « Zubeida Vallie », dans Luce Lebart et Marie Robert (dir.), Une histoire mondiale des femmes photographes, Éditions Textuel, , p. 424
- (en) « Through the Lenses of Anti-Apartheid Photographers », Creative Feel, (lire en ligne)
- (en) Sean Otoole, « ‘We don’t seek art in their misery’ », Mail & Guardian, (lire en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative aux beaux-arts :