Aller au contenu

Yoko Shimomura

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Yōko Shimomura
Description de l'image Game Developers Choice Awards 2024 - Yoko Shimomura - 3 (cropped).jpg.
Naissance (57 ans)
Préfecture de Hyôgo
Nationalité japonaise

Yōko Shimomura (下村 陽子, Shimomura Yōko?), née le [1], est une compositrice et musicienne japonaise principalement connue pour ses musiques de films et de jeux vidéo. En effet, elle a été décrite comme « la plus célèbre compositrice de musique de jeu vidéo féminine dans le monde »[2].

En 2024, elle reçoit un Game Developers Choice Award pour l'ensemble de sa carrière.

Yoko Shimomura nait dans la Préfecture de Hyōgo, au Japon. À l'âge de cinq ans, ses parents l'inscrivent à des leçons de piano. Elle apprend vite à maîtriser cet instrument et s'amuse à essayer de composer sa propre musique à l'oreille. Après le lycée, elle s'inscrit aux cours de piano de l'Université de Musique d'Osaka. Après la remise des diplômes, Shimomura a d'abord l'intention de devenir professeur de piano. Néanmoins, joueuse de jeux vidéo depuis de nombreuses années, elle envoie quelques échantillons de son travail à différentes compagnies de jeux vidéo.

Capcom lui propose de passer une audition et un entretien et lui offre un emploi. Sa famille et professeurs réprouvent ce choix professionnel mais Shimomura accepte la proposition de Capcom. Elle devient membre du groupe de jazz maison, Alph Lyla, et compose la musique du jeu Street Fighter II: The World Warrior.

En 1993, Shimomura part pour une autre compagnie de jeu, Squaresoft (à présent Square Enix). Son premier projet pour cette entreprise est la musique du jeu de rôle (RPG) Live a Live en 1994. Après cela, elle est un temps prise en charge par des compositeurs plus expérimentés. Elle est associée à Noriko Matsueda sur le RTS/RPG Front Mission en 1995. En 1996, elle compose et arrange, sur la base de la musique de la série Mario par Koji Kondo, ainsi que de trois morceaux composés pour Final Fantasy IV par Nobuo Uematsu, la musique de Super Mario RPG.

En 1998, elle se retrouve seule pour composer la musique du jeu Parasite Eve. Elle sort l'un de ses travaux les plus importants en 1999, avec Legend Of Mana, un épisode de la série à succès Seiken Densetsu.

En 2002, Yoko Shimomura quitte Squaresoft pour travailler en tant que musicienne indépendante. Un de ses premiers projets consiste à composer la musique du jeu Mario and Luigi: Superstar Saga pour la Game Boy Advance.

La musique récente la plus notable de Yoko Shimomura est celle de Kingdom Hearts 2 (2005), suite d'une première collaboration entre Squaresoft et Disney, un jeu qui présente des personnages de Disney dans un environnement action/RPG. Elle a aussi composé la musique des épisodes précédents, Kingdom Hearts: Chain of Memories et Kingdom Hearts. Yoko Shimomura aborde le projet Kingdom Hearts avec une certaine appréhension, n'étant pas sûre de pouvoir mener la tâche à bien. Cependant, ses compositions lui valent de bonnes critiques et la musique de ce jeu est régulièrement cité comme étant son meilleur travail à ce jour.

Tetsuya Nomura appréciant son travail, elle sera également chargée de Final Fantasy Versus XIII (renommé par la suite Final Fantasy XV), que ce dernier dirige avec Hajime Tabata.

En sort une compilation de musiques de Yoko Shimomura intitulée Drammatica (en). Elle inclut les musiques de Final Fantasy Versus XIII, Live A Live, Kingdom Hearts, Front Mission, Legend of Mana et Heroes of Mana. Elle a travaillé aussi sur les musiques de Xenoblade Chronicles, un RPG sur Wii sorti le au Japon et le en Europe.

En , un concert original produit par Wayô Records est organisé à Paris en sa présence dans la salle Cortot. Le thème de Final Fantasy XV y est joué pour la toute première fois en France.

En mars 2024, elle reçoit un Game Developers Choice Award pour l'ensemble de sa carrière[3].

Musiques de jeux vidéo

[modifier | modifier le code]

Autres travaux

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]