Aller au contenu

Villy-le-Bouveret

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Villy-le-Bouveret
Villy-le-Bouveret
Église Saint-Pierre.
Image illustrative de l’article Villy-le-Bouveret
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Saint-Julien-en-Genevois
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Cruseilles
Maire
Mandat
Jean-Marc Bouchet
2020-2026
Code postal 74350
Code commune 74306
Démographie
Gentilé Favis
Population
municipale
623 hab. (2021 en évolution de +3,15 % par rapport à 2015)
Densité 179 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 41″ nord, 6° 09′ 46″ est
Altitude Min. 626 m
Max. 802 m
Superficie 3,49 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Roche-sur-Foron
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Villy-le-Bouveret
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Villy-le-Bouveret
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Voir sur la carte topographique de la Haute-Savoie
Villy-le-Bouveret
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Villy-le-Bouveret
Liens
Site web villy-le-bouveret.fr

Villy-le-Bouveret est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune s'étend sur le plateau des Bornes au pied du Salève et culmine au sommet du Crêt du Crozet (798 m).

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Rose des vents Vovray-en-Bornes Menthonnex-en-Bornes Rose des vents
N
O    Villy-le-Bouveret    E
S
Cruseilles Groisy

Au , Villy-le-Bouveret est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[3],[4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,9 %), forêts (23,1 %), zones urbanisées (10 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %)[5].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Le nom de la commune trouve ses origines dans les mots latins Villicus (fermier régisseur d'une grande ferme) et Bovis (bœuf), ce qui pourrait indiquer l'existence d'une exploitation agricole en fermage spécialisée dans l'élevage des bœufs.

Les habitants étaient surnommée les Favis (mangeurs de fèves). Les fèves étant considérées au Moyen Âge comme le roi des légumes, cela pourrait indiquer une production particulière de ce légume d'où une certaine aisance des habitants.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Viyi, selon la graphie de Conflans[6].

En 1582, installation de la cloche de l'église.

En 1629, la peste ravage la région.

Entre 1690 à 1696, le duché de Savoie est occupé par les armées françaises de Louis XIV.

Entre 1743 à 1748, le duché de Savoie est occupé par les armées espagnoles.

La commune de Villy perd le village de Menthonnex en 1701[7].

De 1750 à 1861, la commune a fourni du sable glaciaire à la manufacture de verres créée par le marquis de Sales, qui fonctionna dans la « vallée d'Usillon » (Thorens-Glières).

Pendant la Révolution française, les troupes révolutionnaires envahissent le duché de Savoie en 1792 et la constituent 84e département français sous le nom de département du Mont-Blanc. La Savoie retrouve définitivement en 1815 les États de Savoie.

En 1860, le duché de Savoie est annexé à la France après un plébiscite.

En 1908, le village inaugure sa fruitière, coopérative pour la production des fromages, ce qui a permis d’améliorer le revenu des habitants.

En 1909, ouverture de l'école.

En 1925, arrivée de l'électricité malgré quelques réfractaires.

En 1937, début de la distribution d'eau potable.

En 1969, arrivée du téléphone fixe pour les particuliers.

En 2021, arrivée de la fibre.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Mairie.

Situation administrative

[modifier | modifier le code]

La commune de Villy-le-Bouveret, au lendemain de l'Annexion de la Savoie à la France de 1860, intègre le canton de Thorens au nouveau canton de Cruseilles, créé par décret le . Après la Révolution[7],[8]. Villy-le-Bouveret appartient, depuis 2015, au canton de La Roche-sur-Foron, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 27 communes[9].

La commune est membre, avec douze autres, de la communauté de communes du Pays de Cruseilles.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1988 mars 2008 Fernand Bouchet ... ...
mars 2008 ... Jean-Marc Bouchet ... ...
Les données manquantes sont à compléter.

La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Cruseilles.

Depuis 1984, le village est jumelé avec le village allemand de Gutenberg, dans les environs de Bad Kreuznach.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Favis[7].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

En 2021, la commune comptait 623 habitants[Note 2], en évolution de +3,15 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
259192196313352368338324328
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
343345346330324307308324334
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
285259243272254214225204180
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
202261396507584602623--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Radios et télévisions

[modifier | modifier le code]

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, Radio Semnoz… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines

[modifier | modifier le code]

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

Villy-le-Bouveret conserve toujours sa vocation agricole même si celle-ci est de moindre importance, les exploitants se limitent à l'élevage de vaches pour la production de lait et à la production de pommes.

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre[13] possède une cloche qui date de 1582 et dont le timbre particulier est dû à la grande quantité d'argent qui la compose. Cette cloche, classée par les Beaux Arts depuis 1943, est censée être préservatrice des calamités notamment de la foudre et la grêle. De nos jours, elle est encore sonnée pour éloigner l'orage[14].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 249-250, « Le canton et le district de Cruseilles », p.276, « Villy-le-Bouveret ».

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Villy-le-Bouveret ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  6. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou
    .
  7. a b et c « Villy-le-Bouveret », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  8. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
  10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  13. [PDF] Paroisse de Cruseilles : Sainte-Croix en pays de Cruseilles, « Église Saint-Pierre de Villy-le-Bouveret » [archive du ], sur diocese-annecy.fr, (consulté en ).
  14. « Œuvre mobilière de Villy-le-Bouveret », notice no PM74000549, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.