Veyre-Monton
Veyre-Monton | |||||
Vue générale de la ville au premier plan. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Clermont-Ferrand | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mond'Arverne Communauté (siège) |
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Maire Mandat |
Gilles Pétel 2020-2026 |
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Code postal | 63960 | ||||
Code commune | 63455 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
3 675 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 303 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
10 656 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 40′ 40″ nord, 3° 09′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 347 m Max. 621 m |
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Superficie | 12,11 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Veyre-Monton (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Martres-de-Veyre | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mairie-veyremonton.fr | ||||
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Veyre-Monton est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.
La ville dispose de nombreux commerces et équipements scolaires et sportifs, dont un supermarché, une boulangerie, une amicale laïque, avec des activités pour enfants (gymnastique, cirque, danse ou hip-hop), une école maternelle et élémentaire, un stade avec un parc, un gymnase, des lieux touristiques (comme les grottes de Monton ou la Vierge de Monton).
La commune se compose de trois parties distinctes :
- Veyre : en contrebas du puy de Monton, Veyre est surtout composé de lotissements, de maisonnettes et de petits commerces ;
- Monton : situé sur le puy de Monton, au pied de la Vierge, le centre historique du village se compose d'anciennes maisons, petites impasses et rues. On y trouve la mairie, une bibliothèque, l'école, ainsi que l'église, la Vierge et le cimetière.
- Soulasse : situé sur le puy de Corent, c'est un ancien village vigneron qui dispose actuellement d'une salle des fêtes et d'une église.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Veyre-Monton se situe dans l'ancienne région Auvergne (Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016), dans le Puy-de-Dôme, à 13,5 kilomètres au sud de Clermont-Ferrand[1], à 6,6 kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Vic-le-Comte[2] et à deux kilomètres au sud-est du bureau centralisateur du nouveau canton auquel est rattachée la commune, Les Martres-de-Veyre[3].
Six communes sont limitrophes[4] :
La commune est composée de trois villages : Monton (à l'ouest), Soulasse (au sud-est) et Veyre[VMP 1].
Elle a également été le siège de la communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté jusqu'en 2016, laquelle a fusionné avec les communautés de communes des Cheires et Allier Comté Communauté à la suite de l'adoption du schéma départemental de coopération intercommunale en [5]. Ces trois structures intercommunales du sud de l'agglomération clermontoise, membres du pôle d'équilibre territorial et rural du pays du Grand Clermont, rassemblent une population de plus de 40 000 habitants, dont Veyre-Monton est l'une des villes principales se situant dans l'espace périurbain[VMP 2].
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologie
[modifier | modifier le code]La commune est constituée de quatre grandes formations géologiques. Le territoire communal repose en grande partie sur des formations d'argile sableuse et kaolinique[VMP 3].
Le puy de Monton repose sur une formation volcanique particulière ; le neck « correspond à un fragment de coulées boueuses en provenance des Monts Dore » ; le site du puy de Marmant a servi comme carrière pour les constructions, jusqu'en 1985. Le plateau de Corent est issu d'une formation basaltique[VMP 3].
Relief
[modifier | modifier le code]La commune s'étend sur 1 211 hectares ; son altitude varie entre 347 mètres (selon l'IGN[6]) ou 351 mètres, « au niveau de la vallée de la Veyre[VMP 3] », et 621 mètres, au puy de Corent, au sud-est de la commune, près du village de Soulasse[VMP 3].
Veyre-Monton est entourée de champs et de petites collines. L'esplanade en haut du puy de Monton offre une vue étendue sur le puy de Sancy, la chaîne des Puys, Clermont-Ferrand et la plaine de la Limagne, ainsi que sur les monts du Forez.
Elle se situe dans le val d'Allier, « dans une zone de buttes et plateaux, en rive gauche de l'Allier[VMP 3] ».
Le puy de Monton est « limité au sud par une falaise en arc de cercle ». Celui de Marmant est « une ancienne cheminée volcanique dégagée par l'érosion », tandis que celui de Corent, à cheval avec une commune voisine, est « associé à une coulée basaltique ». Le puy de Tobize prolonge le village de Monton[VMP 3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la rivière de la Veyre, affluent rive gauche de l'Allier, « dans une vallée à fond plat, à pente très faible, facilitant ainsi un cours méandreux[VMP 3] ».
La partie nord de la commune est traversée par le bassin versant de l'Auzon, coulant sur la commune limitrophe d'Orcet[VMP 3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 765 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Veyre-Monton est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Veyre-Monton[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,7 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), zones urbanisées (20,4 %), cultures permanentes (7,3 %), forêts (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Autour des centres urbains, « de larges plaques urbaines se sont développées en tache d'huile », « dont le développement est contraint par les éléments physiques et naturels présents sur le territoire[VMP 1] ».
Située dans la deuxième couronne de l'agglomération clermontoise, la commune subit « une forte pression urbaine depuis les années 1970[VMP 4] ».
Les bourgs, anciens, présentent un urbanisme groupé, avec des voies étroites et des bâtiments à trois étages. À la fin du XXe siècle, l'urbanisation gagne les pentes, comme à Corent, ou créent un lien avec la commune voisine des Martres-de-Veyre[VMP 4].
Veyre
[modifier | modifier le code]Traversée par la route de Clermont à Issoire, Veyre s'est « installée au niveau d'un franchissement de la rivière », depuis un pont du XIIIe siècle[VMP 4].
Monton
[modifier | modifier le code]Le village de Monton, d'origine médiévale, est implanté au sud du puy du même nom. Il « correspond au site de l'ancien village ». Le village évolue au cours du XVIIIe siècle, avec le transfert du cimetière en 1703, le comblement des fossés, l'ouverture du fort du XVe siècle vers l'extérieur, la reconstruction de l'église en 1771, puis la construction du presbytère en 1868. Face à l'accroissement de l'urbanisation, le fort n'était plus visible ; le quartier a été remis en valeur à la suite d'un plan d'aménagement du bourg en 1998. En outre, la démolition de bâtiments a laissé place à des espaces publics, notamment de stationnement[VMP 4].
Soulasse
[modifier | modifier le code]Au sud-est de la commune, cette ancienne seigneurie a été rattachée à Monton au XIVe siècle. Le village comprend une fontaine ; il s'est « développé de manière concentrique au départ de trois voies »[VMP 4].
Hameaux isolés
[modifier | modifier le code]La commune compte plusieurs hameaux isolés :
- Saint-Alyre, où l'existence d'une église est attestée depuis le Xe siècle. Son occupation est très ancienne, aussi le site doit être préservé notamment « pour des raisons historiques »[VMP 4] ;
- Pont Henry, à proximité d'un échangeur routier, sur l'ancienne route de Clermont à Issoire, existant depuis le XVIIIe siècle[VMP 4].
Logement
[modifier | modifier le code]Avec l'augmentation de la population (et du nombre de ménages), de nouveaux logements ont été construits sur la commune. Entre 1968 et 1999, le nombre de logements a triplé et concerne en majorité des résidences principales (1 353 contre 443). En revanche, le nombre de résidences secondaires chute[VMP 5].
En 2012, le parc de logements de la commune est déséquilibré : sur les 1 574 logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,7 % des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 86,9 %, en baisse par rapport à 2007 (89,3 %). La part de logements HLM loués vides était de 1,4 % (contre 0,3 %)[a 2].
Le schéma de cohérence territoriale du Grand Clermont prévoit, pour la communauté de communes Gergovie Val d'Allier, la construction de 1 760 logements, dont 1 031 dans les territoires périurbains, dans le but d'économiser l'espace. Le plan d'occupation des sols de 2011 comptait encore 249 735 m2 d'espaces vides. Le SCOT prescrivant une limite de 700 m2 par construction, la commune peut encore construire jusqu'à 356 logements. Avec une moyenne de 2,3 habitants par logement, la commune pourrait dépasser 4 000 habitants en 2020[VMP 4].
Planification de l'aménagement
[modifier | modifier le code]Le plan local d'urbanisme a été approuvé par une délibération du conseil municipal du [VM 1]. Il succède au plan d'occupation des sols[VMP 2].
Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]- La zone d'aménagement concerté des Chardonnets, à l'est de la D 978[VMP 4].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune bénéficie d'une bonne accessibilité routière et se place en deuxième position de la communauté de communes en termes d'utilisation des transports en commun[VMP 6].
Voies routières
[modifier | modifier le code]La commune de Veyre-Monton est accessible par l'autoroute A75, par les sorties 5 (depuis Clermont-Ferrand) ou 6 (depuis Issoire), à l'ouest de la commune[VMP 6]. Cependant ces deux échangeurs se situent sur une commune limitrophe, respectivement au Crest et à la Sauvetat ; une aire de service porte son nom sur l'autoroute en direction d'Issoire, peu avant la sortie 6[4].
En outre, elle est desservie par la route départementale 978, portion de la route nationale 9 historique, reliant le sud de l'agglomération clermontoise (Pérignat-lès-Sarliève, puis en dehors des limites de la métropole dont Le Cendre en est membre, Orcet), à La Sauvetat et à Champeix. Elle est aussi l'origine de la route départementale 225 menant aux Martres-de-Veyre et à Vic-le-Comte[4].
La commune est également traversée par les routes départementales 8 (liaison des Martres-de-Veyre à Tallende), 74 (vers Saint-Sandoux), 753 (reliant le village de Soulasse aux Martres-de-Veyre), 786 (reliant le Crest à Corent par les villages de Monton et de Soulasse) et 787 (reliant Monton au lieu-dit des Quatre Routes, sur la RD 225)[4].
La commune gère environ 28 kilomètres de voies. Les rues des villages de Monton et de Soulasse, étroites et sinueuses, ne favorisent pas la circulation des véhicules[VMP 6].
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Aucune ligne ferroviaire ne traverse la commune. La gare la plus proche est située aux Martres-de-Veyre (à cinq minutes de Veyre-Monton), sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac, où circulent des TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant les gares de Clermont-Ferrand à Vic-le-Comte, voire Issoire, ou au-delà.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]La ville est desservie par trois lignes du réseau départemental Transdôme[VM 2] :
- la ligne 20 (Anzat-le-Luguet - Issoire - Clermont-Ferrand), le mercredi après-midi sur réservation[19] ;
- la ligne 42 (Clermont-Ferrand – Veyre-Monton - Authezat), arrêt à Monton (école Jean-Moulin et cimetière)[20] ;
- la ligne 43 (Champeix – Clermont-Ferrand – Saint-Saturnin – Champeix), avec un arrêt à Veyre[21].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est soumise à plusieurs risques naturels[VMP 7] :
- feu de forêt ;
- inondation : « de type torrentiel, avec une intensité d'aléa forte » ; un plan de prévention du risque inondation concernant les bassins de la Veyre et de la Monne a été approuvé le sur les communes traversées par la rivière Veyre ;
- mouvement de terrain : la commune a connu plusieurs glissements de terrain ;
- risque sismique : la commune est classée dans la zone de sismicité modérée (niveau 3). Le dernier séisme ressenti dans la commune s'est déroulé le (épicentre localisé à Randan, au nord-est du département), avec une intensité ressentie de 3 dans la commune ;
ainsi que par deux risques technologiques[VMP 7] :
- transport de matières dangereuses (autoroute) ;
- présence d'une canalisation de gaz à haute tension.
La commune a élaboré un DICRIM[VM 3].
Elle a connu plusieurs inondations de la Veyre, en 1755, 1759, 1760, 1943, 1976, 1992, 1994 et 2003. La crue de l'Allier pouvant « empêcher l'écoulement de l'eau », la Veyre peut se retrouver inondée. Le ruissellement peut aussi provoquer des inondations, touchant trois établissements recevant du public[VM 3].
Le secteur de Monton est le plus touché par des glissements de terrain, notamment le long de la route départementale 786. Le site des grottes de Monton est fermé périodiquement pour cette raison et pour les chutes de pierres[VM 3]. En , l'érosion, causée par le détachement de la paroi d'une des grottes, a entraîné sa fermeture dans l'attente d'investigations, par arrêté municipal[VM 4].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Son nom est en occitan : Vaira e Monton[22].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]En 2005, des fouilles archéologiques ont permis de confirmer l'occupation du site pendant les périodes Cardial ou Épicardial[23].
En 2019, il a été mis au jour par les services de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) une série de menhirs en basalte (cairn et statue-menhir)[24].
Antiquité
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est habité depuis l'Antiquité, entre les puys de Corent et de Monton[VMP 8].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le village de Monton, situé à l'ouest de la commune, « s'est développé sur une plate-forme naturelle, jusqu'à la falaise sur laquelle viendront butter les remparts du fort villageois » ; de nombreux vestiges témoignent de la vie du village (dont les tours). Il abritait un « centre politique et administratif » « géré par des consuls depuis le XIIe siècle, siège d'une châtellenie, d'une prévôté puis d'un bailliage seigneurial de 1343 à la Révolution ». Elle fut pourvue d'un « important système défensif pendant la guerre de Cent Ans »[VMP 8].
La seigneurie de Monton a appartenu à « six nobles familles du XIe siècle à la Révolution » : les Monton (1020-1314), les rois de France et les dauphins du Viennois (jusqu'en 1343) puis les Roger de Beaufort-Canilhac (jusqu'en 1511)[VMP 8].
Le village de Soulasse est « accroché au plateau de Corent » ; seule la structuration interne témoigne du passé médiéval du village[VMP 8].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Le village de Veyre « s'est développé de part et d'autre d'un pont datant du XIIIe siècle » (reconstruit au XVIIIe siècle). Traversé par la route de Paris au Languedoc, il se développe au XVIIIe siècle avec des auberges ou des commerces[VMP 8].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Autres événements
[modifier | modifier le code]- Agénor Bardoux est le dernier juge de paix installé dans la commune ; un bâtiment communal porte aujourd'hui son nom.
- Charles de Gaulle visite la commune en 1961.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Veyre-Monton est le siège de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé par un arrêté préfectoral du [25] et prenant effet le , regroupant 27 communes en 2021, et membre d'autres groupements intercommunaux[26]. De 2000 à 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté dont elle était également le siège[27].
Sur le plan administratif, Veyre-Monton dépendait du district de Clermont-Ferrand puis de l'arrondissement de Clermont-Ferrand depuis 1801. Elle était chef-lieu de canton, de 1793 (Monton, puis Veyre et enfin Veyre-Monton en 1801)[28] à ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton des Martres-de-Veyre[29].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Martres-de-Veyre pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[30].
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Élections de 2020
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de Veyre-Monton, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[31], pour un mandat de six ans renouvelable[32]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 27[33]. Les vingt-sept conseillers municipaux sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 46,72 %, se répartissant en : vingt-deux sièges issus de la liste de Gilles Pétel et cinq sièges issus de la liste de Michel Fleury[34].
Les cinq sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté se répartissent en : quatre sièges issus de la liste de Gilles Pétel et un siège issu de la liste de Michel Fleury[34].
Chronologie des maires
[modifier | modifier le code]Autres élections
[modifier | modifier le code]Scrutin[38] | 1er tour | 2d tour | |||||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | ||||||||
Régionales 2010 | PS | 31,05 | UMP | 26,35 | PCF-PG | 13,89 | LV | 13,44 | PS-PCF-PG-LV | 61,88 | UMP | 38,12 | pas de 3e ni de 4e | ||||||||||
Présidentielle 2012 | PS | 32,23 | UMP | 24,92 | FN | 13,91 | FG | 12,72 | PS | 56,33 | UMP | 43,67 | pas de 3e ni de 4e | ||||||||||
Législatives 2012 | PS | 49,55 | UMP | 24,50 | FN | 9,77 | FG | 6,70 | tour unique | ||||||||||||||
Municipales 2014 | PS-PCF | 60,35 | DVD | 39,64 | pas de 3e ni de 4e | tour unique | |||||||||||||||||
Européennes 2014 | UMP | 21,08 | PS | 20,20 | FN | 17,43 | UDI-MODEM | 14,22 | tour unique | ||||||||||||||
Départementales 2015 | PS-DVG | 35,88 | UMP-DVD | 33,00 | FN | 20,72 | EÉLV | 10,40 | PS-DVG | 51,35 | UMP-DVD | 48,65 | pas de 3e ni de 4e | ||||||||||
Régionales 2015 | LR-UDI-MODEM | 36,92 | PS | 27,62 | FN | 16,75 | PCF | 8,34 | LR-UDI-MODEM | 44,46 | PS-PCF-EÉLV | 41,74 | FN | 13,80 | pas de 4e | ||||||||
Présidentielle 2017 | EM | 31,66 | LFI | 19,89 | LR | 18,90 | FN | 14,17 | EM | 76 | FN | 24 | pas de 3e ni de 4e | ||||||||||
Législatives 2017 | MODEM | 39,76 | LFI | 13,68 | LR | 11,58 | PS | 10,11 | MODEM | 58,28 | LR | 41,72 | pas de 3e ni de 4e | ||||||||||
Européennes 2019 | LREM-MODEM | 25,76 | RN | 15,96 | EÉLV | 13,30 | LR | 11,91 | tour unique | ||||||||||||||
Municipales 2020 | PS-DVG | 63,06 | DVD | 36,93 | pas de 3e ni de 4e | tour unique | |||||||||||||||||
Départementales 2021 | PS-UGE | 58,84 | DVG | 22,17 | RN | 18,99 | pas de 4e | PS-UGE | 67,22 | DVG | 32,78 | pas de 3e ni de 4e | |||||||||||
Régionales 2021 | LR-UDI | 47,37 | PS-PRG | 14,78 | ÉCO | 12,20 | MR-LREM-MODEM | 9,44 | LR-UDI | 58,82 | ÉCO-PS-PCF-LFI-PRG | 33,57 | RN | 7,61 | pas de 4e |
Aux élections municipales de 2014, deux listes se sont présentées : « Un choix de vie pour Veyre-Monton », conduite par le maire sortant Yves Fafournoux, et « Alternative citoyenne », menée par Pierre Chabrillat[39]. La première liste remporte l'élection avec 60,35 % des voix. Le taux de participation était de 70,36 %[40].
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]La communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté a élaboré un agenda 21[VM 5].
L'assainissement collectif relève de la compétence du syndicat mixte des vallées de la Veyre et de l'Auzon depuis 2014. Les eaux usées sont recueillies à la station d'épuration des Martres-de-Veyre[VM 6].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Veyre-Monton dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Les élèves commencent leur scolarité dans l'école maternelle publique ou l'école élémentaire publique Jean-Moulin[41].
Ils poursuivent leur scolarité au collège Jean-Rostand des Martres-de-Veyre[42], puis au lycée René-Descartes de Cournon-d'Auvergne, pour les filières générales et STMG ou au lycée La-Fayette de Clermont-Ferrand, pour la filière STI2D[43].
Le diagnostic du plan local d'urbanisme mentionne aussi une école élémentaire privée, avec dix élèves scolarisés[VMP 9].
Instances judiciaires
[modifier | modifier le code]Veyre-Monton dépend de la cour d'appel de Riom et des tribunaux judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand[44].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2021, la commune comptait 3 675 habitants[Note 6], en évolution de +6,96 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
À la fin du XIXe siècle, la commune comptait 1 825 habitants. Cette population va diminuer de manière importante « en raison de la crise du phylloxéra, des guerres mondiales et du dynamisme industriel de Clermont-Ferrand[VMP 10] ». Elle va augmenter grâce à un solde migratoire positif et élevé entre les années 1968 et 1990 (+ 4,0 % entre 1968 et 1975, + 6,1 % entre 1975 et 1982 puis + 2,9 % entre 1982 et 1990), mais aussi avec un solde naturel positif, où le taux de natalité est supérieur au taux de mortalité entre les périodes 1968-1975 et 2007-2012[a 3].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 723 hommes pour 1 843 femmes, soit un taux de 51,68 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Caractéristiques de la population
[modifier | modifier le code]La commune connaît un fort taux de motorisation : presque tous les ménages possèdent une voiture, dont près des deux tiers en possèdent deux, ce qui peut expliquer le faible ratio d'emplois dans la population active[VMP 6].
Par ailleurs, la population des quinze ans ou plus est majoritairement composée de retraités (32,3 %) ; suivent les professions intermédiaires (16,3 %) et les employés (11,9 %)[a 4].
La commune compte 1 476 ménages (pour 3 432 habitants), dont 22,2 % sont des ménages d'une personne, 1,4 % sans famille et 76,4 % de ménages avec famille[a 5].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]La commune possède quatre médecins généralistes, quatre infirmières, un chirurgien-dentiste, une pharmacie et deux kinésithérapeutes[VMP 9].
Sports
[modifier | modifier le code]Le complexe sportif de la commune comprend une salle de sports, trois terrains de football, deux terrains de tennis, un terrain de boules, ainsi qu'un parcours de santé[VMP 9].
Économie
[modifier | modifier le code]La commune possède une zone d'activités, celle du Pra de Serre, l'une des sept entretenues et gérées par la communauté de communes Gergovie Val d'Allier. À vocation industrielle, artisanale et commerciale, cette zone, créée en 1988, en bordure de la route départementale 978, s'étend sur 80 700 m2. Il est prévu son agrandissement sur 180 000 m2[VMP 4].
Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 40 863 €, ce qui plaçait Veyre-Monton au 2 093e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[50].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2012, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 2 288 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,6 % d'actifs dont 68,9 % ayant un emploi et 3,7 % de chômeurs[a 6].
On comptait 714 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 586, l'indicateur de concentration d'emploi est de 45 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 7]. Ce faible taux est traduit par « des migrations alternantes très importantes, principalement vers l'agglomération de Clermont-Ferrand[VMP 6] ».
1 375 des 1 586 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 86,7 %) sont des salariés[a 8]. 84,5 % des actifs travaillent dans une autre commune du département[a 9].
Entreprises
[modifier | modifier le code]Au , Veyre-Monton comptait 175 entreprises : 9 dans l'industrie, 37 dans la construction, 105 dans le commerce, les transports et les services divers et 24 dans le secteur administratif[a 10].
En outre, elle comptait 195 établissements[a 11].
Agriculture et viticulture
[modifier | modifier le code]Le chanvre était cultivé dans la plaine du village de Monton ; « connu pour ses toiles, il a connu jusqu'à 72 métiers à balanciers et à peignes[VMP 8] ».
La vigne se développa sur les coteaux de la Limagne ; elle connut un essor jusqu'à l'épidémie de phylloxéra à la fin du XIXe siècle[VMP 8].
La commune se situe « dans la région agricole de la Limagne viticole », dans trois aires d'appellation d'origine contrôlée : aires géographiques de l'AOC Bleu d'Auvergne (production de lait, transformation et affinage), AOC Cantal et Saint-nectaire, AOC Côtes-d'auvergne, ainsi que dans l'aire de production des IGP Veau du Limousin, Volailles d'Auvergne, Porcs d'Auvergne et l'IGP viticole Puy de Dôme[VMP 9].
Le recensement agricole fait état d'une importante diminution du nombre d'exploitations agricoles : en 2010, il en existait encore dix-neuf, contre 21 en 2000 et 36 en 1988. La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 581 hectares en 2010, dont 562 ha sont allouées aux terres labourables et 5 ha aux cultures permanentes[51].
Commerce et services
[modifier | modifier le code]La base permanente des équipements de 2014 recensait quatorze commerces : un supermarché, deux épiceries, deux boulangeries, deux boucheries-charcuteries, deux librairies-papeteries ou marchands de journaux, un magasin de vêtements, un magasin de meubles, un fleuriste et deux stations-service[52].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Au , la commune ne comptait aucun hôtel[a 12], camping[a 13] ou autre hébergement collectif[a 14].
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Veyre-Monton ne compte aucun édifice protégé aux monuments historiques[VMP 11]. En 2019, une équipe de l’Inrap a pu fouiller une série d’alignements de menhirs au voisinage de l'autoroute A75[53].
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- Église Sainte-Anne de Monton. Un document du cartulaire de Sauxillanges daté entre 1028 et 1049 prescrivait la construction d'une église en 1030. Des travaux d'agrandissement de l'église, réclamés par les habitants de Monton, furent engagés dans la seconde moitié du XVIIIe siècle (début des travaux en 1779, fin en 1789, fermée durant la période révolutionnaire). L'église a été rénovée en 2007[VMP 11].
- Église de Saint-Alyre, attestée depuis le Xe siècle[VMP 11].
- Église de Soulasse, du XIe siècle, dédiée à saint Agricol et à saint Vidal ; un autre édifice plus moderne a été construit au XIXe siècle[VMP 11].
- Église de Veyre, construite en 1859, avec un presbytère en 1871[VMP 11].
Autres monuments
[modifier | modifier le code]- Ancien couvent de Monton, avec vitraux et chenaux en lave[VMP 11].
- Fort de Monton, dans le centre ancien[VMP 11].
- La Vierge de Monton a été sculptée par Aristide Belloc. Elle domine le puy de Monton et constitue la quatrième plus haute statue de France (vingt-et-un mètres, socle compris) ; elle a été restaurée en 2005[VMP 11]. Un canon allemand se trouve au pied de la Vierge. Une table d'orientation est à proximité, le puy de Dôme est parfois visible.
- Site troglodytique.
- Sanctuaire gaulois de Corent.
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]La commune possède une salle de concert associative (Le Club 22), une salle des fêtes, une école intercommunale de musique (plus de deux cents élèves)[VMP 9].
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Le Plan Vert du Grand Clermont, élaboré en 2005, offre plusieurs enjeux à Veyre-Monton : préservation des espaces naturels majeurs comme la vallée de la Veyre et le puy de Corent, revitaliser la filière viticole (plusieurs secteurs peuvent accueillir des zones AOVDQS)[VMP 2].
La réserve naturelle régionale du Puy de Marmant a été créée en 1985, comme réserve naturelle volontaire, sur le territoire de la commune. S'étendant sur trois hectares, c'est la seule du pays du Grand Clermont. Elle devient réserve naturelle régionale à la suite de la révision des zones naturels par la DREAL Auvergne en 2009-2010[VMP 12] et a été classée en 2015[VM 7].
La commune compte une zone Natura 2000 (« Vallées et coteaux xérothermiques des Couzes et des Limagnes ») et sept ZNIEFF[VMP 12] :
- puy de Marmant (type 1, 16 hectares, « haut lieu géologique » du fait, notamment, de « la diversité de son substrat géologique » et du couvert végétal — le périmètre a été modifié afin de tenir compte des constructions) ;
- puy de Corent (type 1, quatre communes) ;
- puy de Tobize (deuxième génération, quatre communes, autour d'un secteur urbanisé, avec la présence d'une zone d'activités) ;
- roselière du Crest (deuxième génération, en grande partie sur la commune du Crest et à proximité de la D 213) ;
- butte de Jonchère (limitée par l'autoroute, cette butte « très rocheuse » a été identifiée « pour la présence de pelouses à orpins », « valeur écologique forte ») ;
- Notre Dame de Monton (deuxième génération, présence d'une espèce protégée : la Bufonia paniculata) ;
- coteaux de Limagne occidentale.
La grotte de Monton est un site inscrit[VMP 12].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Agénor Bardoux, ministre de la Troisième République française.
- Anna Tariol-Baugé (1872-1944), chanteuse d'opérettes, née à Veyre-Monton.
- Vern Cotter, entraîneur de l'ASM Clermont Auvergne de 2006 à 2014 et actuel sélectionneur de l'équipe d'Écosse de rugby à XV, y a résidé de 2006 à 2010.
- Jamie Cudmore, joueur de l'ASM Clermont Auvergne, y réside depuis de nombreuses années.
- Lulu, piliado de qualité depuis 2005.[pertinence contestée]
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Veyre-Monton sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Veyre-Monton sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Veyre-Monton comprend trois villes-centres (Les Martres-de-Veyre, Mirefleurs et Veyre-Monton) et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Nommé par le préfet.
- Président de la délégation spéciale du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Insee
[modifier | modifier le code]- LOG T2 – Catégories et types de logements.
- LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
- POP T2M – Indicateurs démographiques.
- POP T5 – Population de 15 ans ou plus selon la catégorie socioprofessionnelle.
- FAM T1 – Ménages selon leur composition.
- EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 – Emploi et activité.
- ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2012.
- ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
- DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
- DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
- TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
- TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
- TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .
Site de la mairie
[modifier | modifier le code]- Rapport de présentation du plan local d'urbanisme, édité par SCP DESCOEUR F et C (tome 1 (diagnostic) [PDF]) :
- « Introduction » / « Présentation du territoire », p. 7-9.
- « Introduction » / « Les directives et les textes », p. 15-21.
- « Section 1. État initial de l'environnement » / « 1. Les éléments physiques », p. 23-53.
- « Section 2. Environnement urbain » / « 2. L'organisation du territoire », p. 117-137.
- « Section 3. Les ressources humaines et économiques » / « Habitat », p. 169-176.
- « Section 2. Environnement urbain » / « 1. Les voies de communication », p. 108-116.
- « Section 1. État initial de l'environnement » / « 3. Les risques naturels, technologiques et les nuisances », p. 54-70.
- « Introduction » / « Présentation du territoire » / « Historique », p. 10-14.
- « Section 3. Les ressources humaines et économiques » / « La vocation économique », p. 177.
- « Section 3. Les ressources humaines et économiques » / « Démographie », p. 164-168.
- « Section 2. Environnement urbain » / « 3. Le patrimoine bâti », p. 138-162.
- « Section 1. État initial de l'environnement » / « 4. Les milieux naturels », p. 71-106.
- Autres références :
- « Urbanisme » (consulté le ).
- « Transport et plan » (consulté le ).
- « DICRIM » [PDF], (consulté le ).
- « Fermeture des grottes de Monton » (consulté le ).
- « Agenda 21 » (consulté le ).
- « Assainissement » (consulté le ).
- « Réserve régionale du Puy de Marmant » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Orthodromie entre Veyre-Monton et Clermont-Ferrand », sur Lion 1906 (consulté le ).
- « Orthodromie entre Veyre-Monton et Vic-le-Comte », sur Lion 1906 (consulté le ).
- « Orthodromie entre Veyre-Monton et Martres-de-Veyre », sur Lion 1906 (consulté le ).
- Carte de Veyre-Monton sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 29 octobre 2016).
- « Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 56 (55 sur PDF).
- « Répertoire géographique des communes », Institut national de l'information géographique et forestière.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Veyre-Monton et Plauzat », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Veyre-Monton », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Veyre-Monton ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Anzat-le-Luguet – Issoire – Clermont-Ferrand » [PDF], Conseil départemental du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Clermont-Ferrand - Veyre-Monton – Authezat » [PDF], Conseil départemental du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Clermont-Ferrand - Saint-Saturnin - Champeix » [PDF], Conseil départemental du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- (oc) « Vaira e Monton: una descobèrta arqueologica extraordinària : An trobat un trentenat de menirs, una estatua antropomòrfa e una sepultura de l’epòca preïstorica », Jornalet, Barcelone, Associacion entara Difusion d'Occitània en Catalonha (ADÒC), (ISSN 2385-4510, OCLC 1090728591, lire en ligne).
- Rapport d'activité 2006 de l'Inrap [PDF], p. 112.
- « Actualité | Les mégalithes de Veyre-Monton (Puy-de-Dôme) : alignements de menhirs, tombe, cairn et statue », sur Inrap, (consulté le ).
- Direction des collectivités territoriales et de l'environnement – Bureau du contrôle de légalité – Intercommunalité, « Arrêté prononçant la fusion des communautés de communes : « Allier Comté Communauté », « Gergovie Val d'Allier Communauté » et « Les Cheires » à compter du » [PDF], Recueil des actes administratifs no 63-2016-059, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 85-95.
- « CC Mond'Arverne Communauté (No SIREN : 200069177) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- « CC Gergovie Val d'Allier Communauté (No SIREN : 246300933) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret no 2014-210 du portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
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- Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
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- Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Historique des conseils municipaux, sur mairie-veyremonton.fr
- Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 23 juin 2014).
- « Les instances communautaires », Communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté (consulté le ).
- « Résultats élections départementales 2021 Veyre-Monton », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014. Veyre-Monton. Candidatures du 1er tour », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014. Veyre-Monton. Résultats du 1er tour », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
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- « Sectorisation », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ). Taper « VEYRE-MONTON » dans le formulaire de saisie.
- Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], sur ac-clermont.fr, Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 17.
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur annuaires.justice.gouv.fr, Ministère de la Justice (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Veyre-Monton (63455) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ). Base « Arrondissement municipal, commune pour la France métropolitaine », fichier « RFDM2010COM ».
- « Données générales des exploitations ayant leur siège dans Veyre-Monton commune », Ministère de l'Agriculture (consulté le ).
- « Base permanente des équipements : commerce » [zip], Insee, .
- « LES MÉGALITHES DE VEYRE-MONTON (PUY-DE-DÔME) : ALIGNEMENTS DE MENHIRS, TOMBE, CAIRN ET STATUE », INRAP, (lire en ligne).