Val-d'Auzon
Val-d'Auzon | |
L'église et le monument aux morts d'Auzon-les-Marais. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes Forêts, Lacs, Terres en Champagne |
Maire Mandat |
John Jailliard 2020-2026 |
Code postal | 10220 |
Code commune | 10019 |
Démographie | |
Population municipale |
364 hab. (2022 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 24′ 28″ nord, 4° 21′ 50″ est |
Superficie | 27,58 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brienne-le-Château |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Val-d'Auzon est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Auzon, le canal de l'Orient, un bras du Moriller, le cours d'eau 01 de la commune de Brevonnes, le Fossé 01 de la Croisette, le Fossé 01 de la Croix Blanche, le Fossé 01 de la Saute, le Fossé 01 du Grand Marais, le Fossé 02 du Bois de la Garenne, le Ruchet, le ruisseau du Petit Marais et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
L'Auzon, d'une longueur de 40 km, prend sa source dans la commune de Piney et se jette dans l'Aube à Morembert, après avoir traversé neuf communes[2].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : la Noue (0 ha)[Carte 1],[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 746 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Val-d'Auzon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,7 %), forêts (5,5 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), prairies (0,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Son nom est issu de la racine hydronymique préceltique (ligure) : Alz-, devenue Awz- ou Auz-, et désignant l'« eau », la « source » ou le « cours d'eau ».
Histoire
[modifier | modifier le code]Au Moyen Age, les villages qui composent Val-d'Auzon faisaient partie du comté de Brienne.
Villehardouin est le siège de la maison de Villehardouin, une importante famille champenoise.
En 1972, les anciennes communes d'Auzon-les-Marais, Montangon et Villehardouin fusionnèrent en Val-d'Auzon.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2022, la commune comptait 364 habitants[Note 4], en évolution de −5,94 % par rapport à 2016 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église d'Auzon-les-Marais. Construite au début du XIe siècle (voir la petite porte nord), l'abside et le transept sont refaits au XVIe siècle. Le clocher est du XVIIIe siècle. La voûte de l'abside de 1839[21].
- L'église de Montangon, aussi dédiée à saint Martin était jadis à la présentation du prieur de l'abbaye du Saint-Sépulcre de Villacerf. La construction actuelle date du XVIe siècle. Elle a été restaurée en 1871 par l'architecte Boulanger. Le maître-autel est l'œuvre du sculpteur troyen François Joseph Valtat.
- L'église de Villehardouin, consacrée aussi à Saint-Martin date des XIIIe siècle, XVIe siècle et XVIIIe siècle. Elle est "dénaturée" selon Marguerite Beau[21].
- Le château de Villehardouin, à Villehardouin.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Villehardouin, ancienne commune de l'Aube, aujourd'hui intégrée à Val-d'Auzon est le berceau de la maison de Villehardouin, qui s'est illustrée dans l'Histoire de l'Empire Byzantin.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Photographies de Villehardouin
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Val-d'Auzon » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Val-d'Auzon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Auzon »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Val-d'Auzon et Mathaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes (1991).