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La Cropte | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'azur, à une bande d'or, accompagnée de deux fleurs de lys du même, l'une posée en chef, et l'autre à la pointe-de l'écu.[1]
Couronne de marquis. Tenants : deux femmes nues et échevelées. |
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Branches | Multiples, pour les trois plus récentes : - La branche de Chantérac (seule branche subsistante de la famille de La Cropte) - La branche de Lencais (éteinte) - La branche de Bourzac et Saint-Abre (éteinte) |
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Période | XIIe siècle-XXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Guyenne | |
Allégeance | Royaume de France France |
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Demeures | Château de Chantérac Château de la Faye (Auriac-du-Périgord) Château de Lanquais Château du Mas de Montet |
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Charges | Notamment : 1 pair de France, 1 maire de Marseille, conseiller d'Etat et député, 1 maire de Chantérac. |
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Fonctions militaires | 4 chevalier de Malte, des lieutenants généraux, maréchaux de camp, brigadiers des armées du roi, gouverneurs de places et officiers supérieurs.[2] | |
Fonctions ecclésiastiques | 1 évêque et comte de Noyon, pair de France de 1734 à 1766, 1 évêque de Sarlat de 1416 à 1446, 1 évêque d'Alet en 1762, 2 abbés de Cadoin au XIVe siècle, et plusieurs archidiacres et grands dignitaires de l'église de Périgueux, un nombre considérable d'ecclésiastiques de distinction.[3] |
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Preuves de noblesse | ||
Admis aux honneurs de la Cour | Admis en 1765 | |
Autres | ANF-1947 | |
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La maison de La Cropte est une famille d'extraction chevaleresque originaire du Périgord blanc; par sa branche de Chantérac, elle constitue une des familles subsistantes de la noblesse française.
Dans son nobiliaire universel de France[4] de 1817, Saint-Allais écrit :
"La maison de la Cropte a toujours tenu un rang distingué dans l’ordre de la noblesse par son ancienneté, ses services et ses alliances; elle tire son nom et son origine de la paroisse de la Cropte, située dans le diocèse de Périgueux, où elle avait un château, connu sous le nom de Fort, ou Forteresse de la Mothe.
Le nom de la Cropte dérive du latin crypta, cropta ou crota, qui signifie grotte, caverne, souterrain, creux, fosse et quelquefois rocher ou maison.
La maison de la Cropte était déjà connue au commencement du douzième siècle, et était partagée, avant l'an 1200, en trois branches principales ; mais sa filiation suivie et prouvée par titres ne remonte qu'à l'an 1271."
D'après Borel d'Hauterive, les premiers seigneurs de cette maison avaient sans doute le droit de seigneurie et de haute justice sur tout le bourg de la Cropte, puisqu'ils en ont adopté le nom au lieu de ne prendre que celui de la Mothe, selon l'usage féodal.[5]
Origine
[modifier | modifier le code]Les premiers auteurs de la maison de la Cropte furent presque tous décorés de la chevalerie, et leur liste commence par Hélie de la Cropte, Ier du nom, qui vivait sous le règne de Louis-le-Jeune et souscrivit quatre chartes de donation de 1144 à 1168 en faveur des abbayes de Cluny et de Chancelade, et par Hélie II, qui fut du nombre des chevaliers de la troisième croisade, croisade menée par le roi de France Philippe Auguste et le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion.[6]
Son nom et ses armes ont d'ailleurs été mis, en vertu de ces titres, dans la deuxième salle des Croisades du Château de Versailles.
Branche subsistante
[modifier | modifier le code]La maison de La Cropte a donnée naissance à de multiples branches dont celle de Lencais (branche aînée), de Bourzac et Saint-Abre aujourd'hui éteintes.
La branche de Chantérac, qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours, et qui continue la descendance de la maison de La Cropte, tire son nom de la terre et seigneurie de Chantérac en Périgord, qu'elle a possédée sans interruption depuis le XVe siècle jusqu'à la révolution suite au mariage d'Hugues de la Cropte, Ier du nom, avec Marie Vigier, dame de Chantérac.[7]
Parmi les personnalités connues portant le nom de La Cropte de Chantérac, on trouve:
- Charles de La Cropte de Chantérac qui fut le dernier évêque d'Alet de 1763 à 1790,
- Bonaventure de La Cropte de Chantérac qui fut maire de Marseille de 1849 à 1854.
Alliances
[modifier | modifier le code]La maison de La Cropte s'est notamment alliée avec les maisons souveraines de Savoie et de la Tour-d'Auvergne, vicomtes de Turenne et ducs de Bouillon.
On compte également parmi ses autres alliances celles d'Abzac de la Douze, de Saint-Astier, du Aulhier, d'Aydie, de Barrière, de Bassompierre, de Beynac, de Bourdeille, de Chabans , de Durfort, de Gaing de Montagnac, du Lau d'Allemans , de Lentilhac, de Malvin-Montazet, de Martel-Marennes, de Pons, de la Rochefoucauld, de Roffignac, de Salignac-Fénelon, de Taillefer, de Vigier.[8]
Possessions
[modifier | modifier le code]Au cours de son histoire, la maison de La Cropte a possédé plusieurs châteaux dont les principaux sont :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, tome XI, 1817, page 109
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1856, page 196
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1856, page 196
- Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, tome XI, 1817, page 1
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1856, page 195
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1856, page 195
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1856, page 197
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1856, page 195
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, tome XI, 1817, page 1 à 109 : Notice sur la maison de La Cropte.
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1856, page 195 à 204 : Notice sur la maison de La Cropte.
- http://www.chanterac.com/, Site familial Chantérac.