Trieux (Meurthe-et-Moselle)
Ambroise Pelletier, Nobiliaire, ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Chez Thomas père & fils, (lire en ligne)
Trieux | |||||
Église Saint-Martin. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Briey | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur du Pays-Haut | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Kociak 2020-2026 |
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Code postal | 54750 | ||||
Code commune | 54533 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Triotins[1] | ||||
Population municipale |
2 638 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 306 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 19′ 31″ nord, 5° 56′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 245 m Max. 320 m |
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Superficie | 8,62 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Tucquegnieux (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Briey | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | www.trieux.net | ||||
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Trieux est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle de Lorraine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Cette commune fut un village-frontière avec l'Empire allemand entre 1871 et 1914.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Chevillon et le ruisseau Fosse au Diable[2],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 870 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans à 20 km à vol d'oiseau[6], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Trieux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tucquegnieux[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[13]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30,6 %), forêts (29,9 %), terres arables (26,8 %), zones urbanisées (12,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]La mairie du Sart de Trieux, constituée à la suite d’actes de janvier 1270, comprenait Trieux, Lommerange, Landrevange, Hamerange, Thor et Haceloy[17].
Le 14 février 1512, Colart et Jacques des Armoises vendirent la moitié de la seigneurie du Sart de Trieux à Etienne Perrin, receveur de Briey. Cette partie de seigneurie leur était parvenue par le décès de Colard des Armoises et de Catherine d’Essey, leurs aïeul et aïeule[18].
La famille de Vigneulles fit ses dénombrements pour Trieux au XVIe siècle[19].
François de Serainchamps acquit de Claude de Vigneulles, seigneur en partie de Maizeray[20], et de Marguerite de Xonot, sa femme, les seigneuries du Sart de Trieux, de Lommerange et de Bettainvillers, et en fit la reprise 14 décembre 1597[21]. La famille de Serainchamps conserva le Sart de Trieux jusqu’à son extinction à la fin du XVIIIe siècle.
En 1785, Marguerite de Serainchamps, dame de Lommerange, du Sart de Trieux, de Saulny, dernière de sa famille fit donation des terres et seigneuries de Brabant, Trieux et Lommerange à Charles-Alexandre-Joseph comte de Gourcy[22].
En 1817, Trieux était un village de l'ancienne province du Barrois qui avait pour annexe la ferme de la Grange-au-Sart et le moulin de Malsage. À cette époque, il y avait 371 habitants répartis dans 59 maisons.
Ancienne cité minière, elle est aussi connue pour la grève de 1963. En effet, les mineurs ont occupé le fond de la mine pendant 79 jours afin de protester contre la fermeture de cette dernière.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2021, la commune comptait 2 638 habitants[Note 6], en évolution de +4,64 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ferme du Sart, ancienne cense de l'abbaye de Saint-Pierremont, construite en 1617 (date portée à droite de la porte charretière). Restaurée en 1887 (date portée à gauche de la porte charretière). Armoiries de Jean Domant, abbé de Saint-Pierremont (1594-1621). La porte du logis est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [30].
- Église paroissiale Saint-Martin, reconstruite en 1822, date portée ; tour clocher en 1851, date portée, marques de tâcheron dans la tour.
- Grotte de Lourdes.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Marc Paygnard, né en 1945 à Trieux, photographe connu pour ses photographies humoristiques.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Trieux », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Tucquegnieux comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Trieux » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « Fiche communale de Trieux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Trieux et Doncourt-lès-Conflans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Tucquegnieux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Trieux ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Annuaire de la société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine, vol. 33, (lire en ligne), p. 341.
- Augustin Calmet, Histoire de Lorraine, vol. 5, (lire en ligne), p. CLXVI.
- M. H. Lepage, Meurthe, Collin, (lire en ligne)
- Ambroise Pelletier, Nobiliaire, ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Chez Thomas père & fils, (lire en ligne)
- Annuaire de la noblesse de Belgique, vol. 16, =Decq, (lire en ligne).
- Annuaire de la noblesse de Belgique, vol. 16, Decq, (lire en ligne), p. 174.
- Mathieu Deslandes, « Un prof de maths rapporteur : le culot de Christian Eckert », Rue89, 25 octobre 2012, consulté le 25 octobre 2012
- Le maire de Trieux, Patrick Javelle, démissionne, Le Républicain lorrain, 22 août 2017.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Grange du Sart », notice no PA54000012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.