Torchefelon
Torchefelon | |||||
La mairie de Torchefelon en juillet 2019 | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | CC Les Vals du Dauphiné | ||||
Maire Mandat |
Bernard Badin 2020-2026 |
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Code postal | 38690 | ||||
Code commune | 38508 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
822 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 95 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 31′ 16″ nord, 5° 24′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 378 m Max. 589 m |
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Superficie | 8,68 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Tour-du-Pin | ||||
Législatives | 10e circonscription de l'Isère | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | https://www.torchefelon.fr/ | ||||
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Torchefelon est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont dénommés les Torchefelonais[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Torchefelon est une petite commune à vocation nettement rurale, positionnée dans la région naturelle des Terres froides qui se situe, elle-même, dans la partie septentrionale du département de l'Isère, au sud de l'agglomérations de La Tour-du-Pin.
Le centre-ville (bourg de Torchefelon) se situe (par la route) à 51 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 63 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 328 km de Marseille et 533 km de Paris[2].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Biol, Doissin, Montagnieu, Sainte-Blandine, Saint-Victor-de-Cessieu et Succieu.
Saint-Victor-de-Cessieu | Sainte-Blandine | |||
Succieu | N | Montagnieu | ||
O Torchefelon E | ||||
S | ||||
Biol | Montrevel | Doissin |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le territoire de Torchefelon se positionne sur un modeste plateau qui domine la vallée de la Bourbre au nord et celle de l'Hien, son affluent, à l'est, et également parsemé d'étangs. Ce secteur, connu sous l'appellation locale de Terres froides, a été formé par les moraines des glaciers de l'époque quaternaire déposées sur un bloc molassique[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est bordée dans sa partie orientale par le ruisseau de l'Hien, affluent de la Bourbre et d'une longueur de 17,2 km[4] et dans partie occidentale par le ruisseau des moulins, d'une longueur de 5 km[5].
Ce sont donc des sous-affluents du fleuve le Rhône.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 122 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu à 12 km à vol d'oiseau[8], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Torchefelon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,7 %), zones agricoles hétérogènes (33,4 %), forêts (10,3 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (4,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 324, alors qu'il était de 280 en 2015 et de 252 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 95,4 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 2,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Torchefelon en 2020 en comparaison avec celle de l'Isère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,2 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,4 % en 2015), contre 61,2 % pour l'Isère et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Torchefelon[I 2] | Isère[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 95,4 | 84 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,2 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 2,5 | 7,7 | 8,2 |
Voies de communication et transport
[modifier | modifier le code]Le bourg central de la commune et ses principaux hameaux sont situés à l'écart des grandes voies de circulation. Le territoire communal n'est traversé que par une seule route départementale, la RD51n qui relie le bourg de Torchefelon avec le bourg de Biol.
L'autoroute A48 qui relie l'agglomération Lyonnaise à celle de Grenoble traverse la partie nord-est du territoire communal avant de former une grande courbe vers le nord-ouest afin de se raccorder à l'autoroute A43. Les aires de repos de Chanses (sens Grenoble-Lyon) et de Ponteray (sens Lyon-Grenoble) sont situés sur le territoire communal.
La sortie d'autoroute la plus proche (A43) est celle qui dessert l'agglomération de La Tour-du-Pin
- 9 à 47 km : La Tour-du-Pin-centre (puis direction Saint-Victor-de-Cessieu).
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de La Tour-du-Pin desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes.
Risques naturels et technologiques majeurs
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Torchefelon est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[16].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Selon les archives de l'ancienne Chambre des comptes du Dauphiné, la cité portait le nom de Tortilianum lors de l'achat du bourg par l'église de Vienne en 926[18].
Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Torchefelon dériverait du terme latin « Tortivus » qui désigne un lieu ou l'« on presse du raisin pour en faire du vin ». L'auteur considère également que l'idée émise d'interpréter ce nom comme le fait d'y « avoir battu (torché) les félons » ne repose sur « aucune réalité historique ou topographique »[19].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]Le secteur actuel de la commune de Biol se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Sur la commune se dressait le château de Ponteray qui est brulé par l'archevêque de Vienne et dont il ne subsiste aucun vestige.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de La Tour-du-Pin du département de l'Isère.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de La Tour-du-Pin[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de La Tour-du-Pin porté à 17 communes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de l'Isère.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Torchefelon était membre de la petite communauté de communes de la Vallée de l'Hien, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Les Vals du Dauphiné, dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'académie de Grenoble.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2021, la commune comptait 822 habitants[Note 1], en évolution de +16,1 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Les vestiges du château de Ponteray
- La maison forte de la Murette, XVIe siècle
- La maison forte de Saint-Roch, XVIe siècle
- La maison forte de Saint-Georges-du-Mont, du XVe siècle, propriété de la famille Querrenet au XVIIIe siècle[28].
- L'église Saint-Georges de Torchefelon du village.
- La chapelle de Saint-Georges de Montagnieu
- La chapelle Saint-Roch
- Les vestiges de l'ancienne forge
- La maison dauphinoise de La Rougière
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie.
- « Dossier complet : Commune de Torchefelon (38508) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- « Torchefelon » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Torchefelon ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Torchefelon » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Torchefelon - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Torchefelon - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Isère » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 8 juillet 2019
- « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Gérard Espinasse, « Deux plaines du Bas-Dauphiné : la Bièvre et le Liers (Etude physique) », Revue de géographie alpine, vol. 37, no 1, , p. 5–70 (DOI 10.3406/rga.1949.5456, lire en ligne, consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - l'hien (V1720500) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - le ruisseau des moulins (V1710540) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Torchefelon et Bourgoin-Jallieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- [1]
- site gallica.bnf.fr, page "Les archives de l'ancienne Chambre des comptes du Dauphiné" de F. Crozet, page 8, consulté le 8 juillet 2019
- André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 252
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Torchefelon », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Elyane Paris, « Je souhaite passer la main », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
- Guillaume Drevet, « Bernard Badin, vice-président de l'intercommunalité : "Être élu n'était pas une vocation" », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
- Caroline Fouché, « Bernard Badin est nommé président de la communauté de communes Les Vals du Dauphiné », Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 706.