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Théau de Solignac

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Saint Théau
Image illustrative de l’article Théau de Solignac
Buste-reliquaire de Saint Théau
Naissance 608
Westphalie
Décès 702 
Solignac
Autres noms Tillmann, Thielmann, Tillo, Tillon, ou Tilman.
Ordre religieux Ordre de Saint-Benoît
Fête 7 janvier
Saint patron Enfants avec problèmes de mobilité, maladies et fièvres infantiles.

Saint Théau (également Tillo, en Allemagne Tillmann ou Thielmann, en France Théau, Tillon, ou Tilman ; 608 en Westphalie - 7 janvier 702 à Solignac) était évêque de Tournai, avant de se retirer comme ermite.

Tillmann signifie « l'homme en forme ».

Saint Théau est le patron des enfants qui ont des difficultés à apprendre à marcher. On l'invoque également contre les maladies et les fièvres infantiles.

Son jour de fête est le 7 janvier.

Théau était probablement originaire de Westphalie en Vieille-Saxe, et avait des parents païens. Il serait le fils d'un chef saxon battu par Clotaire II. Vers 622, il est vendu comme esclave par les Francs, et est acheté à Paris par saint Eloi[1].

Eloi le baptise et le donne aux moines de l'abbaye de Solignac (Solemniacum) dans le Limousin, où il est ordonné prêtre[2].

Évangélisation

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Théau demeure quelque temps à Solignac avant de recevoir d'Éloi la mission de se rendre en Gaule Belgique pour convertir à la religion chrétienne les Suèves et les Frisons qui s'étaient établis sur les bords de la mer dans les environs d'Anvers[3].

Après la mort de saint Eloi, le 1er décembre 659, Théau devient son successeur comme évêque de Noyon et de Tournai, mais aussi comme directeur de la fabrication de pièces d'orfèvrerie[4].

Il est aussi celui qui a enterré les deux saints frères Ewald près de Dortmund vers 691. Il aurait fait cela en tant qu'évêque de Tournai-Noyon.[réf. nécessaire]

Il se retire ensuite comme ermite : établissant sa cellule dans les gorges désertes de la vallée d'Auze, dans ce que l'on appelle aujourd'hui la Grotte de Saint-Til, là où se trouve maintenant Brageac[5],[6].

Pour regrouper les nombreux disciples étant venus se mettre sous sa conduite, Théau élève ensuite un monastère qui prend le nom de Brajecte, aujourd'hui Brageac. Après y avoir réuni trente moines de l'ordre de Saint-Benoît, Théau se retire à Solignac où il meurt en l'an 702[7].

Décès et héritage

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La légende raconte qu'il connaissait d'avance l'heure de sa mort, à l'âge de 94 ans, car il envoya un messager à l'évêque Hermenus (Ermenon) de Limoges, qui apparut alors au bon moment pour lui prodiguer l'extrême-onction.[réf. nécessaire]

Le jour de sa mort, en 707 à Solignac, près de 300 personnes se seraient rassemblées pour pleurer sur sa tombe.[réf. nécessaire]

L'abbaye est détruite en 732 par les Sarrasins[8]. Ce n'est qu'après cinq siècles d'abandon qu'est élevée l'église actuelle de Notre-Dame-de-Saint-Thibaud. Le titre de cette église se réfère à saint Thibaud, abbé de l'abbaye des Vaux-de-Cernay, mort en 1247, connu pour sa grande dévotion envers la Mère de Dieu, et n'a donc aucun rapport avec Théau. Bien que ce fut saint Théau le véritable fondateur du premier oratoire à l'emplacement de l'église.

Notes et références

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  1. (de) Ökumenisches Heiligenlexikon, « Tillo (Tillmann) von Solignac »
  2. (de) Ökumenisches Heiligenlexikon, « Tillo von Solignac »
  3. J.-B. Dupont, Topographie historique, statistique et médicale de l'arrondissement de Lille : Département du Nord, Chez Delarue ;, (lire en ligne)
  4. Henry (1838-1921) Auteur du texte Havard, Histoire de l'orfèvrerie française / par Henry Havard,..., (lire en ligne)
  5. « BRAGEAC : L'EGLISE NOTRE-DAME DE SAINT THIBAUD( 15 CANTAL) »
  6. Chanoine Chabau, Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze - tome dix-neuvième - L'église de Brageac (Sa Description, son Histoire, son Trésor), éditeur Marcel Roche, Brive, 1897, p. 21-41. URL : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54576863/f25.item
  7. Martyrologe romain, « Saint Tillon - Disciple de saint Éloi (+ 702) »
  8. historique et archéologique de la Corrèze Auteur du texte Société scientifique, « Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes

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