Swellendam
Swellendam | |||
Administration | |||
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Pays | Afrique du Sud | ||
Province | Cap-Occidental | ||
District | Overberg | ||
Municipalité | Swellendam | ||
Démographie | |||
Population | 17 537 hab. (2011) | ||
Densité | 302 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 34° 02′ 00″ sud, 20° 26′ 00″ est | ||
Superficie | 5 814 ha = 58,14 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Afrique du Sud
Géolocalisation sur la carte : Afrique du Sud
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Swellendam est une ville située dans la province du Cap-Occidental à 220 km à l'est de la ville du Cap. Elle est également le siège de la municipalité homonyme.
Quartiers
[modifier | modifier le code]Swellendam comprend un centre-ville, un quartier périphérique distinct (ancien township coloured situé de l'autre côté de l'autoroute N2), le Parc national des Bonteboks et une grande zone rurale (Hermitage).
Démographie
[modifier | modifier le code]Selon le recensement de 2011, Swellendam compte 17 537 habitants (63,06 % de coloureds, 19,46 % de blancs et 15,41 % de noirs)[1].
La majorité des habitants réside dans le quartier périphérique de Railton (12 550 habitants dont 79 % sont coloureds et 0,5 % sont blancs). La ville centre de Swellendam ne compte que 4 676 habitants dont 69,21 % sont blancs et 22,54 % sont coloureds.
La langue maternelle des habitants est l'afrikaans (81,29 %).
Historique
[modifier | modifier le code]Les premiers habitants de la région étaient des Khoikhoi avec qui les premiers explorateurs commercèrent dès le XVIIe siècle.
La ville de Swellendam fut fondée en 1746, au pied du massif de Langeberg, dans la colonie du Cap. Son nom est la contraction des patronymes du gouverneur du Cap, Henrik Swellengrebel et de son épouse Ten Damne.
Swellendam était alors considérée comme le dernier avant-poste de la civilisation à la frontière est de la colonie du Cap et la porte d'entrée terrestre vers les terres intérieurs de l'Afrique du Sud. Elle reçut notamment la visite des explorateurs et voyageurs François Le Vaillant (1781), Anne Barnard (1798) et William John Burchell (1815).
En 1795, la mauvaise administration et les insuffisances de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales provoquèrent la révolte des burghers de Swellendam. Ces citoyens libres se révoltèrent contre l'administration de la compagnie néerlandaise des Indes orientales et érigèrent la ville en république sous la présidence d'Hermanus Steyn qui devint alors le premier homme à porter le titre de président d'une république d'Afrique du Sud. Cependant, cette République fut de courte durée et prit fin le 4 novembre 1795 lorsque le Cap fut occupé par le Royaume de Grande-Bretagne[2].
À la suite de la colonisation progressive des terres intérieures, Swellendam perdit sa fonction de poste avancée de la civilisation pour devenir un lieu de passage terrestre obligé vers les territoires du nord et de l'est.
Elle devint au XXe siècle une région agricole fertile et un centre touristique important.
Patrimoine architectural
[modifier | modifier le code]Bien que ravagée par un incendie en 1865 et bouleversée par les réaménagements des années 1970, la ville conserve un patrimoine architectural important et intéressant comme la Dutch Reformed Church (1913) de style hollandais, baroque, gothique et byzantin, le complexe du Drostdy (1747) et l'ancienne ferme Zanddrift.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Auld House, 4 Voortrek Street
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Le Cottage (1832), 5 Voortrek Street
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Ancienne poste au 22 Swellengrebel Street
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Ancienne église apostolique St Luke, 72 Voortrek Street
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Moulin restauré
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Old Drostdy (1747) abritant le musée de l'histoire locale (Drostdy Museum)
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Oefeninghuis au 36 Voortrek Street
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Maison Schoone Oordt (1853), 1 Swellengrebel Street
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Maison Mayville (1853), 4 Hermanus Steyn Street
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Recensement 2011
- « The Swellendam Republic accepts British rule », South African History Online (consulté le )