Société des amis du peuple
La Société des amis du peuple est une association républicaine fondée pendant les Trois Glorieuses, révolution qui donna naissance à la monarchie de Juillet.
Le Manifeste qui fonde la Société des amis du peuple est publié en . Il mentionne une première réunion de républicains, le , décidée en réaction à la proclamation du duc d'Orléans. Les premiers jours d', la Société tente, sans succès, d'empêcher l'accession au trône de Louis-Philippe.
L'association regroupe des avocats, marchands, médecins, étudiants mais peu d'ouvriers[1].
Existence éphémère
[modifier | modifier le code]Accusée par le ministre de l'intérieur Guizot d'être responsable du désordre, la Société des amis du peuple est dissoute le sur la base de l'article 291 du Code pénal sur le droit d'association, non aboli. Elle ne disparaît pas pour autant.
Jusqu'à , la Société des amis du peuple prend position vis-à-vis de nombreux événements politiques. En , 19 républicains sont accusés de complot lors des émeutes de , parmi lesquels une dizaine sont membres de la Société.
Elle se désagrège petit à petit ; de nouvelles associations prennent le relais, telle la Société des droits de l'homme.
Membres notables
[modifier | modifier le code]- Étienne Arago
- Auguste Blanqui
- Henry Bonnias
- Évariste Galois
- François-Vincent Raspail
- Godefroy Cavaignac
- Antony Thouret
- Philippe Buchez
- Ulysse Trélat
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Claude Caron, « La Société des Amis du Peuple », Romantisme, Paris, Flammarion, vol. 10, nos 28-29 « Mille huit cent trente », , p. 169-179 (ISSN 0048-8593, lire en ligne, consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Caron, p. 173.