Saint-Jacut-du-Mené
Saint-Jacut-du-Mené | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Mené | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Cyril Conan 2020-2026 |
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Code postal | 22330 | ||||
Code commune | 22303 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Jaguin, Jaguine | ||||
Population | 734 hab. (2013) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 17′ 03″ nord, 2° 28′ 50″ ouest | ||||
Altitude | 200 m Min. 150 m Max. 296 m |
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Superficie | 19,81 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Plénée-Jugon | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Le Mené | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
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Saint-Jacut-du-Mené [sɛ̃ʒakydyməne] est une ancienne commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle du Mené.
Géographie
[modifier | modifier le code]Saint-Jacut-du-Mené se situe en Centre Bretagne, à égale distance de Saint-Brieuc, Rennes et Dinan.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Sancti Jacuti de Selmene en 1163, Parochia de Sancto Jacuto du Mene en 1269, Parochia de Sancto Jacuto en 1271[1].
Saint-Jacut-du-Mené vient de l'abbaye Saint-Jacut-de-la-Mer, encore surnommée jadis Saint-Jacut-de-l'Isle[1]. L’addition « -du-Mené » apparaît dès le , cela vient du breton menez qui signifie « montagne ».
C'est par un décret du , que la paroisse de Saint-Jacut-du-Mené est réunie à celle de Collinée ; puis séparée par l'ordonnance du [1].
Le nom de la localité est attesté en breton sous la forme Sant-Yagu-ar-Menez depuis 1959. Il s'agit de la forme normalisée proposée par l'Office Public de la Langue Bretonne[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est agrandi à deux reprises aux dépens d'autres communes :
- Arrêté du : de l'enclave de Bransart ou Bransac (le Gouray) ;
- Loi du : la Chênaie (la Gouillère ou La Goulière), la Ruais, la Haye et la Roche (la Tiolais ou La Thiollaye).
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]La Première Guerre Mondiale
[modifier | modifier le code]Le Monument aux Morts de Saint-Jacut-du-Mené fait état de 65 soldats Morts pour la France[3].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Le , le projet de création d'une commune nouvelle en remplacement de la Communauté de communes du Mené est approuvé par les conseils municipaux des sept communes concernées. La nouvelle entité baptisée Le Mené doit voir le jour le [4]. L'arrêté préfectoral du a officiellement créé la nouvelle commune[5].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Liste des maires délégués
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 734 habitants, en évolution de +1,1 % par rapport à 2008 (Côtes-d'Armor : +1,68 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Le principal employeur est le groupe Kermené, filiale des Centres E. Leclerc spécialisé dans la boucherie, qui se déploie sur 200 hectares, emploi en 2020 2 800 salariés, abat par an 2 millions de porcs et 162 000 gros bovins ; son siège social est présent dans la commune. L'abattoir livre par camion plusieurs fois par semaine 784 centres E. Leclerc en France, en Espagne, au Portugal et en Slovénie[12].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château du Parc - Inscrit aux M.H.
- L'église Saint-Jacut.
-
Monuments aux morts.
-
Chapelle de Notre-Dame de Bon-Réconfort.
-
Château du Parc.
-
L'église Saint-Jacut.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Réélu en 1965, 1971 et 1977.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Saint-Jacut-du-Mené »
- « Saint-Jacut-du-Mené − KerOfis − Portail numérique de la langue bretonne », sur niverel.brezhoneg.bzh (consulté le )
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=55410
- « Le Mené devient la plus grande commune de Bretagne », Ouest-France, 23 mars 2015.
- « Commune nouvelle. Le Mené : c’est signé ! », Ouest-France, (lire en ligne)
- [1]
- « Le Mené : Gérard Daboudet élu maire de la commune nouvelle », Le Courrier indépendant, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 16 mai 2020.