Saint-Georges-Haute-Ville
Saint-Georges-Haute-Ville | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Montbrison | ||||
Intercommunalité | Loire Forez Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Millet 2020-2026 |
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Code postal | 42610 | ||||
Code commune | 42228 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 462 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 152 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 33′ 18″ nord, 4° 05′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 400 m Max. 655 m |
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Superficie | 9,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Saint-Romain-le-Puy (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Étienne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montbrison | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saintgeorgeshauteville.fr | ||||
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Saint-Georges-Haute-Ville est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Georges-Haute-Ville est distante de 7 km de Montbrison[1], sa sous-préfecture, et 35 km de sa préfecture, Saint-Étienne[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 742 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigneux », sur la commune de Savigneux à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 665,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Georges-Haute-Ville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Romain-le-Puy[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52 %), forêts (24,7 %), zones urbanisées (13 %), terres arables (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La voie Bolène, une voie antique et médiévale reliant Lyon à l'Aquitaine, passait par Saint-Georges-Haute-Ville ; l'essentiel de son trajet sur la commune a été repris par la D5, passant du nord au sud par la Roche (au croisement avec la D107 à 800 m au nord-ouest du centre du bourg, sur le cours de la Vidrésonne) ; les Gravières (selon Faure ; lire les Graviers ; sur le cours de la Curraize, immédiatement à l'ouest du bourg) ; Poteau Bleu ; Champ Blanc (côté est de la D5, en face du Champ Blanc) ; Monsupt, au pied de la butte, côté est[15],[c 1].
Le hameau de Monsupt est une ancienne châtellenie des comtes de Forez. Il en reste les ruines d'un château du XIIe siècle : une tour et la chapelle[15].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Saint-Georges-Haute-Ville faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2021, la commune comptait 1 462 habitants[Note 4], en évolution de +4,21 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Georges de Saint-Georges-Haute-Ville.
- Tour de Montsupt, vestige du château de Montsupt construit sur la butte volcanique de Montsupt culminant à 647 m. En 1167, Guy II de Forez, alors en conflit avec l'archevêque de Lyon, fait hommage au roi Louis VII pour les châteaux qu'il tenait de lui à Montbrison et à Montsupt. Le comte a aussi fait reconnaître par le roi les autres châteaux de Montarcher, Saint-Chamond, de La Tour-en-Jarez, de Chamousset pour les lui remettre. Enfin le comte demande au roi, pour accroître son fief, les droits régaliens au sein des châteaux de Marcily, de Donzy et de ses dépendances, de Cleppé, de Saint-Priest-en-Jarez, de Lavieu et de Saint-Romain-le-Puy[21].
-
Croix de fer face à l'église.
-
Pont sur la Curaise.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Romain-le-Puy, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Georges-Haute-Ville et Montbrison », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Georges-Haute-Ville et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Georges-Haute-Ville et Savigneux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Savigneux », sur la commune de Savigneux - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Savigneux », sur la commune de Savigneux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Romain-le-Puy », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Georges-Haute-Ville ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Étienne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- [Faure 1997] Roger Faure, « En suivant la voie Bolène », Village de Forez, nos 71-72, supplément, 25 p., , p. 17 (lire en ligne [PDF] sur forezhistoire.free.fr, consulté en ).
- Saint-Georges-Haute-Ville sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Ager Jarensis : Florilège d'actes des comtes de Forez
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Saint-Georges-Haute-Ville sur le site de l'Institut géographique national