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Saint-Geoire-en-Valdaine

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Saint-Geoire-en-Valdaine
Saint-Geoire-en-Valdaine
Vue de Saint-Geoire en Valdaine en février 2022
Blason de Saint-Geoire-en-Valdaine
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays voironnais
Maire
Mandat
Nathalie Chollat-Rat, Épouse Beaufort
2020-2026
Code postal 38620
Code commune 38386
Démographie
Gentilé Saint-Geoiriens / Saint-Geoiriennes
Population
municipale
2 384 hab. (2021 en évolution de −1,37 % par rapport à 2015)
Densité 142 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 27″ nord, 5° 38′ 08″ est
Altitude Min. 364 m
Max. 739 m
Superficie 16,73 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chartreuse-Guiers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Geoire-en-Valdaine
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Saint-Geoire-en-Valdaine
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Saint-Geoire-en-Valdaine
Liens
Site web Site officiel

Saint-Geoire-en-Valdaine est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Paroisse de l'ancienne province du Dauphiné, le village est positionné dans la région naturelle des Terres froides et rattachée à communauté d'agglomération du Pays voironnais, ses habitants sont dénommés les Saint-Geoiriens[1].

Géographie

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Situation et description

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune se situe à vol d'oiseau à 25 kilomètres au sud-ouest de Chambéry, agglomération la plus proche, à 30 kilomètres au nord de Grenoble, préfecture du département de l'Isère et à 70 kilomètres au sud-est de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Positionnée dans la région naturelle des Terres froides, les maisons du bourg dominent la vallée de l'Ainan, dans un paysage vallonné et aux portes de la Chartreuse. Saint-Geoire-en-Valdaine est également une des communes adhérentes de la communauté d'agglomération du Pays voironnais,

Géologie et relief

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D'un point de vue altimétrique le village possède une amplitude de 375 mètres, le point le plus haut sur la commune se situant à 739 mètres et le plus bas à 364 mètres.

Les principaux reliefs de ce village sont le mont Velanne culminant à 647 mètres au-dessus du domaine de Cotagon, le mont Servelongue (ou Serve Longue) culminant à 779 mètres sur la commune voisine de Saint-Sulpice-des-Rivoires, le coteau de Corézin[2]...

Communes limitrophes

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Rose des vents Velanne Rose des vents
Saint-Sulpice-des-Rivoires N Saint-Bueil
O    Saint-Geoire-en-Valdaine    E
S
Massieu Merlas

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 264 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Aupre_sapc », sur la commune de Saint-Aupre à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 376,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie

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Le ruisseau de la Gorge, le ruisseau de l'Aigueblanche qui délimite la frontière sud de la commune la séparant du village de Merlas et l'Ainan, sont les cours d'eau les plus notables du territoire de Saint-Geoire-en-Valdaine.

La vallée de la petite rivière de l'Ainan, d'une longueur de 16 km[9], depuis sa source jusqu'à son confluent en rive gauche du Guiers présente un intérêt écologique est classée depuis la commune de Chirens jusqu'à la commune de Voissant en ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)[10].

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par les routes départementales suivantes :

  • Réseau de bus du pays voironnais :
La commune est desservie par la ligne E du réseau de transport en commun du pays voironnais ; cinq arrêts sur la ligne régulière Gendarmerie ; Le Roulet ; Piscine ; Village ; Place Chaffardière ; Les Brosses + 4 arrêts en TAD.
  • Transport interurbain :
Le réseau interurbain de l'Isère, autrefois dépendant du conseil départemental de l'Isère, puis rattaché au conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (sous le nom de Cars Région Isère) gère la ligne régulière 7110 Pont-de-BeauvoisinVoiron (5 arrêts sur la commune).
  • Voies ferrées:
La gare la plus proche est la gare de Pont-de-Beauvoisin.

Au , Saint-Geoire-en-Valdaine est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,1 %), forêts (22,4 %), prairies (18 %), terres arables (7,8 %), zones urbanisées (5,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques

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Risques sismiques

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L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Geoire-en-Valdaine est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone de sismicité n°3, située plus à l'ouest[16].

Terminologie des zones sismiques[17]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques

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Saint-Geoire en Valdaine (vue depuis Merlas) en février 2022

La première partie du nom de la commune de Saint-Geoire-en-Valdaine, « Saint-Geoire », fait référence à Saint Georges. Ce pourrait être Georges de Lydda, un martyr chrétien légendaire qui aurait vécu au IVe siècle et aurait livré un combat acharné contre un dragon afin de sauver la fille d'un roi de la région de Beyrouth. Il serait sortit triomphant de ce combat grâce à l'aide du Christ, et son culte se développa en Orient et en Occident à partir du VIIe siècle. Une hypothèse alternative est qu'il s'agisse de Saint Georges de Vienne, évêque de Vienne qui vécut au cours du VIIIe siècle.

La deuxième partie du nom, « en-Valdaine », est une contraction de Val d'Ainan, lequel est une altération de val des nans. Le val désigne une vallée et nan(t) est un terme qui en langue savoyarde indique des petits cours d'eau[18].

Sur une ancienne carte du Dauphiné datée de 1607, l'orthographe est "St Joyre", puis "Saint Geoire" (tout court) sur la carte de Cassini (feuillet 119).

Au XIIe siècle débute la construction de l'église de Saint-Geoire, chef-d’œuvre aujourd'hui classé et restauré dernièrement. Dès le XIVe siècle, l'histoire de la Valdaine est liée à l'existence du château de Longpra, sis au-dessus de Saint-Geoire. Le château de Longpra appartient à la même famille depuis 1536 ; aujourd'hui habité par la comtesse de Franclieu dont l'époux, issu de la famille propriétaire, fut maire de Saint-Geoire de 2001 à 2007. Les douves et le pont-levis qui permet d'accéder au château témoignent de ce que fut la maison forte de Longpra au Moyen Âge ; une demeure austère et bien défendue.[réf. nécessaire]

Saint-Geoire au XIXe siècle illustrée par Victor Cassien (1808 - 1893).

Époque moderne

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À partir de l'époque moderne, la région de Saint-Geoire se caractérise par une forte résistance à l'influence huguenote, qui se développe autour de Grenoble. Saint-Geoire est un fief catholique et le restera. En 1590, une armée de 80 huguenots grenoblois armés d'arquebuses assaillent la maison forte de Saint-Geoire, qui résiste seule puis avec le concours des habitants de Virieu, conduits par leur châtelain.

Dès 1755, Pierre-Antoine Pascalis de Longpra, conseiller au Parlement de Grenoble, fait réédifier la maison forte selon les canons architecturaux du Grand Siècle. Il recourt aux maçons et charpentiers de la Valdaine ainsi qu'au concours d'ébénistes venus de Grenoble dont la célèbre famille Hache. Le résultat est un ravissant château classique, adapté aux réceptions fastueuses de la noblesse dauphinoise.

Époque contemporaine

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Durant la Révolution française, qui est d'ailleurs « née » en 1788 à Vizille, au sud de Grenoble, la Valdaine reste à l'écart de la tourmente, et est fidèle au catholicisme contre-révolutionnaire. Comme de nombreuses communes aux noms en Saint-, elle est cependant renommée Val-d'Eynan de 1793 à 1814. Le château de Longpra abrite le clergé non jureur, et la population environnante y vient entendre clandestinement la messe.

En 1881, la vaste commune de Saint-Geoire est amputée de trois de ses hameaux qui sont érigés en communes : Massieu, Saint-Sulpice-des-Rivoires et Velanne. Enclave très rurale, la Valdaine voit cependant se développer au XIXe siècle, tout le long de l'Ainan, des usines spécialisées dans le textile.

Le 7 juin 2002, à la suite de violents orages, des coulées de boue et une crue subite de l'Ainan noient plusieurs habitations et équipements de Saint-Geoire-en-Valdaine où l'on dénombre une victime. De nombreuses autres communes de la Valdaine sont touchées.

Politique et administration

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Administration municipale

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En 2022, le conseil municipal de Saint-Geoire-en-Valdaine est composé de dix-neuf membres (dix femmes et neuf hommes) dont une maire, six adjoints au maire et douze conseillers municipaux[19]

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 mars 1989 André Chaize[20] DVD Conseiller général (1951-1992)
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 juin 2007 Albert Pasquier de Franclieu UMP  
juillet 2007 mars 2008 Caroline Hourrègue DVD  
mars 2008 2020 Michel Cudet UDI Retraité
2020 En cours Nathalie Chollat-Rat, épouse Beaufort DVD Attachée d'agent d'assurances

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

En 2021, la commune comptait 2 384 habitants[Note 1], en évolution de −1,37 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 6173 4404 3974 4174 6354 4044 3834 4374 350
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 0193 8843 9373 7233 6493 6062 0522 0022 087
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0472 1122 1071 7201 7141 5851 4781 3581 359
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 3411 3331 3511 5701 8191 9792 2712 3482 390
2018 2021 - - - - - - -
2 3902 384-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

La baisse de plus de 1500 habitants entre 1881 et 1886 s'explique par la naissance des communes de Massieu, Saint-Sulpice-des-Rivoires et de Velanne par détachement de la commune de Saint-Geoire-en-Valdaine en 1884[25].

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités

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  • La fête Médiévale ; tous les ans, le dernier week-end du mois d'août a lieu la fête médiévale de la Saint-Sulpice. Avec tous les vestiges du passé dans Saint-Geoire et dans la vallée de l'Ainan, cette fête donne depuis dix ans un caractère médiéval à la ville[26].

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Voironnais à la Chartreuse, un ou plusieurs articles à l'actualité du village et de ses environs, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Église de Saint-Geoire-en-Valdaine

La communauté catholique et l'église de Saint-Geoire-en-Valdaine (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint-Jacques de la Marche qui comprend vingt autres églises situées dans le même secteur du Voironnais. Cette paroisse est rattaché au diocèse de Grenoble-Vienne[27].

La commune ainsi que celles de sa vallée présentent un passé industriel relativement riche dans le domaine de la soierie, certains lieux (Usine de la Martinette), la plupart désaffectés, sont encore visibles en 2022[28]

Une certaine activité touristique a été mise en place et encouragée, notamment en raison de la présence de nombreux châteaux et divers monuments historiques dans une région essentiellement rurale et très boisés. De nombreux types d'hébergements sont également proposés au niveau local pour accueillir les touristes[29]

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le château de Longpra

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Le château de Longpra est un exemple d'architecture dauphinoise du XVIIIe siècle. C'est un monument privé, classé et inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du [30]. Il présente une exposition permanente d'outils et de tours à bois du XVIIIe siècle et une autre sur l'histoire des Pères Chartreux[31]. Il est bâti à la place d'une maison forte déjà connue en 1304[32].

L'église Saint-Georges

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L’église Saint-Georges est un monument historique classé par arrêté du 24 décembre 1907[33]. Cette église de style gothique (flamboyant pour son portail), fut construite entre les XIVe et XVe siècles sur l'emplacement d'une église plus ancienne, probablement du XIIe siècle dont témoignerait la base du clocher. La partie supérieure du clocher fut reconstruite au cours du XIXe siècle, durant cette même époque la façade occidentale fut déplacées d'une travée. Une peinture murale se situant dans l'église est classé au titre immeuble par les monuments historiques. Cette peinture représente la Cène et le Christ en croix, sur une partie de la peinture est inscrit la date de 1610, laissant donc penser la date à laquelle cette dernière fut réalisée[34].

Le château de Clermont

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Le château de Clermont, datant dès XIIIe siècle[32], est le plus ancien des sept châteaux que compte la commune. Ce château tient son nom de la famille éponyme, la maison de Clermont-Tonnerre, une ancienne famille noble dauphinoise dont la filiation remonterait au IXe siècle[35]. Cette famille transforma au cours du XVe siècle le château en palais à l’italienne, devenant ainsi une résidence plus confortable que leur forteresse de Chirens[36]. Le château fut ensuite détruit lors de la seconde moitié du XVIe siècle pendant les guerres de religion et reconstruit aux alentours de l'année 1846 dans le style qui avait au cours de la Renaissance.

Autres lieux et monuments

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Patrimoine culturel

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Patrimoine et tradition orales

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Carte linguistique du Dauphiné : Le dauphinois est un dialecte arpitan parlé dans le nord du Dauphiné
  • Langue régionale
Historiquement, sur le plan linguistique, le territoire de Saint-Geoire-en-Valdaine ainsi que l'ensemble du Nord-Isère, se positionne au nord-ouest de l'agglomération grenobloise et au sud-ouest de l'agglomération lyonnaise. Ce secteur la situe donc dans la partie centrale du domaine linguistique des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine de la langues dite francoprovençal ou arpitan au même titre que les parlers savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens.
L'idée du terme, « francoprovençal », attribué à cette langue régionale parlée dans la partie centre-est de la France, différente du français, dit langue d'oil et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques, notamment dans le Grésivaudan, les pays alpins et la vallée de l'Isère, depuis sa source jusqu'à sa confluence avec le Rhône.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Blason de Saint-Geoire-en-Valdaine Blason
De gueules à deux clefs d'argent passées en sautoir.
Devise
« [etiam] si omnes ego non » (si tous [t’abandonnent], moi pas!).
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 16 février 2022
  2. Carte géographique : ’’Fonds IGN Scan 25 (C), échelle 1/25.000 ‘’
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Geoire-en-Valdaine et Saint-Aupre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « St Aupre_sapc », sur la commune de Saint-Aupre - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « St Aupre_sapc », sur la commune de Saint-Aupre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Ainan (V1520540) » (consulté le )
  10. Fiche de présentation de la ZNIEFF du "Val d'Ainan" sur le site de la direction régionale de l’environnement Rhône-Alpes. http://www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr/include/patnat/znieff2g/3814.pdf
  11. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Geoire-en-Valdaine ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
  17. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
  18. Plank André. L'origine du nom des communes du département de l'Isère. p 192, Bourg-d'Oisans, L'atelier, 2006, (ISBN 2-84424-043-7).
  19. Site saint-geoire-en-valdaine.com, page sur le conseil municipal, consulté le 12 février 2022.
  20. « Les 7 châteaux », sur saint-geoire-en-valdaine.com (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Geoire-en-Valdaine », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  26. Site des Médiévales de Saint-Geoire en Valdaine
  27. Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse Saint-Jacques de la Marche, consulté le 12 février 2022
  28. Site vpah-auvergne-rhone-alpes.fr, parcours photographique du patrimoine industriel en Valdaine, consulté le 16 février 2022.
  29. Site tourisme.paysvoironnais.com, page sur la Valdaine.
  30. « Domaine de Longpra », notice no PA00117250, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. site Château de Longpra
  32. a b c et d Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 697.
  33. « Eglise Saint-Georges », notice no PA00117251, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. peinture murale
  35. Sur le site de la ville de Saint-Geoire-en-Valdaine
  36. Lacrampe Corinne, Valdaine et vert pâturage, Isère Magazine, octobre 2007, p. 44.
  37. Valérie Huss, Eugénie du Colombier (1806-1888), baronne de Franclieu, une femme peintre dans la noblesse provinciale, in Grenoble et ses artistes au XIXe siècle [exposition musée de Grenoble], Snoeck - Musée de Grenoble, (ISBN 9461615949), pp. 62-67