Aller au contenu

Sabine Mamou

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Sabine Mamou
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Sabine Émilie MamouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Sabine Mamou est une actrice et monteuse française, née le à Tunis et morte le à Paris[1].

Sabine Mamou est notamment connue pour avoir été la monteuse d'Agnès Varda[2], de Jacques Demy et de Claude Lanzmann. Elle rencontre Claude Lanzmann en 1985, à l'occasion du montage de Shoah. Elle poursuit sa collaboration avec le cinéaste et joue un rôle essentiel dans la conception de Sobibor comme Lanzmann l'explique lui-même dans une interview[3].

Elle est également réalisatrice de trois films en super huit et de plusieurs courts métrages[4].

Elle est l'autrice de Paseando con Sabine Mamou, Promenades avec Julio Maruri, publié aux éditions Nubes en 2002, inspiré de sa rencontre avec ce poète espagnol.

Attentive à la transmission et à la formation, elle accueille Patricia Mazuy comme assistante sur le montage de mur murs d'Agnès Varda en 1981[5]. Elle est par ailleurs intervenante à la Fémis.

Elle est également l'actrice principale de Documenteur d'Agnès Varda en 1981[6], film tourné à Los Angeles, sur la séparation et l'exil, où Agnès Varda met également en scène son fils, Mathieu Demy[7]. Celui-ci s'en inspirera plus tard pour son film Americano[8],.

Sabine Mamou est morte des suites d'un cancer en .

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Didier Peron, « Mort de Sabine Mamou », Libération,
  2. Isabelle Regnier, « Revoir Documenteur d'Agnès Varda », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Florence Colombani, « Sabine Mamou, monteuse de Varda, Demy, Lanzmann », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. « PROMENADE AVEC JULIO MARURI 1. LES ÉCHELLES SACRÉES DES DOGONS DE SABINE MAMOU », sur Films du GREC,
  5. Clarisse Fabre, « Patricia Mazuy, réalisatrice de « Bowling Saturne » : « Je trouvais intéressant de creuser l’idée d’un film noir, contemporain, à l’os des rapports de domination » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. Roger Crittenden, p. 56
  7. JACQUES SICLIER, « Portrait de l'exil », Le Monde,‎
  8. Jacques Mandelbaum, « "Americano" : papa, maman, les films et moi », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]