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Peter Courtenay

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Peter Courtenay
Fonctions
Roman Catholic Bishop of Winchester (d)
Diocèse catholique de Winchester (d)
à partir du
Évêque d'Exeter (d)
Exeter (d)
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Formation
Activités
Père
Philip Courtenay II (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Elizabeth Hungerford (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Consécrateur
Thomas Kempe (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Armoiries de l'évêque Peter Courtenay († ) : D'or, 3 rondeaux, un lambel de 3 points d'azur, chaque point chargé de 3 rondeaux en pal avec des supports de cygnes de Bohun, chacun colletés d'une couronne et enchaînés d'or. Devise au-dessus : Honor Deo et Regi (« Honneur à Dieu et au roi ») ; au-dessous : Arma Petri Exon(iensis) Epi(scopi) (« Armoiries de Pierre, évêque d'Exeter »). Les faucilles en triangle sont un insigne de la famille Hungerford et les gerbes un insigne des Peverell. La lettre Tau avec un pendantif en forme de cloche est un symbole de saint Antoine, illustrant les études de Courtenay à l'hôpital Saint-Antoine de Londres en [1]. Détail de la cheminée de l'évêque, palais épiscopal d'Exeter

Peter Courtenay (v. )[2] est évêque d'Exeter () et de Winchester (-). Il a eu une carrière politique couronnée de succès pendant les années tumultueuses de la Guerre des Deux-Roses.

Courtenay est le troisième fils de Philip Courtenay (en) († ) seigneur de Powderham (en), et d'Elizabeth Hungerford, fille de Walter Hungerford, 1er baron Hungerford († ) et de sa première femme Catherine Peverell, fille de Thomas Peverell, membre du Parlement pour Parke et Hamatethy en Cornouailles[3]. Il est le petit-fils de Philip Courtenay (en) († ) de Powderham, le fils cadet d'Hugues de Courtenay, 10e comte de Devon († ). Courtenay est également le petit-neveu de Richard Courtenay (en) († ), évêque de Norwich, et un arrière-petit-neveu de William Courtenay († ), archevêque de Canterbury. Il a six frères et quatre sœurs[4].

Le manteau de cheminée « excessivement ostentatoire »[5] de l'évêque dans son palais d'Exeter, construit sur demande de Peter Courtenay

Selon Horrox, Courtenay est admis comme bachelier en droit civil à l'université d'Oxford en et poursuit des études juridiques à l'université de Cologne, où il est admis à la faculté de droit en . En , il étudie le droit à l'université de Padoue[6], où il est élu recteur[2].

Courtenay bénéficie d'un privilège ecclésiastique à partir de [7],[2]. Parmi les multiples bénéficies dont il va jouir, il est nommé archidiacre d'Exeter (en) le [8], prébendier à Lincoln en , archidiacre du Wiltshire en , maître de l'hôpital Saint-Antoine (en) dans la paroisse de Saint-Benet Fink à Londres en [9], doyen d'Exeter d' à , et doyen de Windsor en [7],[2]. Le Courtenay est nommé évêque d'Exeter[10], avec la provision papale le . Il reçoit ses temporalités le et est consacré le à la chapelle Saint-Étienne (en) de Westminster[7],[2].

La carrière ecclésiastique de Courtenay se déroule parallèlement à son implication dans les affaires politiques de l'époque. En , il quitte Padoue et retourne en Angleterre, où il entre au service d'Édouard IV d’Angleterre. Ce dernier l'envoie à Milan afin de décerner l'ordre de la Jarretière au duc Francesco Sforza. En , il agit en tant que procureur du roi à la curie romaine. Courtenay s'accommode du régime des Lancastre, et devient le secrétaire du roi Henri VI. Cependant, en , il rejoint le duc de Clarence et, en , il retourne au service d'Édouard IV, qui a repris le pouvoir, devenant son secrétaire. Courtenay occupe cette fonction auprès d'Édouard en et semble être devenu membre du conseil royal -,[2].

Après la mort d'Édouard IV le , Courtenay soutient d'abord le nouveau roi, Richard III[11]. Cependant, à l'automne , lui et son jeune frère Walter tentent de provoquer une révolte dans le Devon et les Cornouailles au nom d'Henri Tudor, le futur Henri VII. Le soulèvement échoue et Courtenay s'enfuit sur le continent, rejoignant Tudor en exil à Vannes, en Bretagne. En , il est condamné par le Parlement et ses biens temporels sont confisqués. Courtenay accompagne Henri Tudor lors de son retour en Angleterre et, après la victoire obtenue lors de la bataille de Bosworth et la mort de Richard III, il est nommé Lord du sceau privé le et est l'un des évêques qui officient lors du couronnement du nouveau roi. Sa condamnation est annulée par le Parlement et, le , il est nommé évêque de Winchester[11],[2].

Courtenay continue à jouer un rôle politique jusqu'à sa mort, étant présent lors de la ratification d'un traité avec l'Espagne le et lors de l'octroi au fils aîné du roi, Arthur, du titre de prince de Galles le . Courtenay meurt le et est enterré dans la cathédrale de Winchester[11],[2].

Shakespeare et Peter Courtenay, l'évêque d'Exeter

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Le soulèvement de Courtenay contre Richard III est mentionné dans l'Acte IV, scène IV du Richard III de Shakespeare, bien que Shakespeare désigne à tort Edward Courtenay, le cousin de l'évêque, comme le frère de ce dernier.

Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Peter Courtenay » (voir la liste des auteurs).
  1. A Delineation of the Courtenay Mantelpiece in the Episcopal Palace at Exeter by Roscoe Gibbs with a Biographical Notice of The Right Reverend Peter Courtenay, DD,... To which is added A Description of the Courtenay Mantelpiece compiled by Maria Halliday, privately published at the Office of the Torquay Directory, 1884, p.10
  2. a b c d e f g et h Horrox 2004.
  3. (en) J. S. Roskell et Charles Kightly, « Biography of "HUNGERFORD, Sir Walter (1378-1449), of Farleigh Hungerford, Som. and Heytesbury, Wilts », sur The History of Parliament (en)
  4. Richardson 2011, p. 30–31, 327, 427–428.
  5. (en) Nikolaus Pevsner et Bridget Cherry, The Buildings of England: Devon, London, , p. 417
  6. (en) Jonathan Woolfson, Padua and the Tudors: English Students in Italy, 1485-1603, James Clarke & Co, , p. 4
  7. a b et c Tout 1887, p. 339.
  8. (en) « Archdeacons: Exeter », sur British History Online (consulté le )
  9. (en) Victoria County History, vol. 1 : London Within the Bars, Westminster and Southwark, London, ed. William Page, (lire en ligne), « Alien Houses: Hospital of St Anthony », p. 581-584
  10. Fryde 1996, p. 247.
  11. a b et c Tout 1887, p. 340.

Bibliographie

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Liens externes

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