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Penta-di-Casinca

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Penta-di-Casinca
Penta-di-Casinca
Le village de Penta-di-Casinca
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes de la Castagniccia-Casinca
Maire
Mandat
Yannick Castelli
2020-2026
Code postal 20213
Code commune 2B207
Démographie
Gentilé Pentolais
Population
municipale
3 376 hab. (2021 en évolution de −1,14 % par rapport à 2015)
Densité 182 hab./km2
Population
agglomération
9 821 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 42° 28′ 07″ nord, 9° 27′ 37″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 640 m
Superficie 18,53 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Penta-di-Casinca
(ville-centre)
Aire d'attraction Bastia
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Casinca-Fiumalto
Localisation
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Penta-di-Casinca
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Liens
Site web pentadicasinca.fr

Penta-di-Casinca [pɛnta di kazinka] est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Casinca.

Géographie

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Panorama du village de Penta.

Les communes limitrophes sont Castellare-di-Casinca, Porri, Pruno, Silvareccio, Sorbo-Ocagnano et Taglio-Isolaccio.

Penta-di-Casinca se situe dans la microrégion de Casinca ou ancienne pieve de Casinca, à une trentaine de kilomètres au sud de Bastia, environ à mi-chemin entre le chef-lieu de la Haute-Corse et Aléria. Le cœur historique du village offre une vue panoramique incomparable sur la Mer Tyrrhénienne. Au sud-ouest, la commune se trouve en limite du parc naturel régional de Corse auquel elle n'a pas adhéré.

La petite ville qui appartient au canton de Vescovato est assez fréquemment dénommée Penta-Folelli sur beaucoup de cartes ou guides touristiques.

Communes limitrophes

Géologie et relief

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Hydrographie

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Le Fium'Alto sépare la commune de Penta-di-Casinca de la Tavagna (région Costa Verde).

Climat et végétation

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Au , Penta-di-Casinca est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Penta-di-Casinca[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), zones urbanisées (10,7 %), cultures permanentes (9,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), prairies (4,8 %), terres arables (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), eaux maritimes (0,1 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Accès routiers

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Hormis le transport scolaire, il n'existe pas de services réguliers de transport de voyageurs et de marchandises à Penta-di-Casinca. Deux entreprises assurent néanmoins à la demande, des excursions touristiques et des voyages organisés. Un taxi se trouve aussi à Folelli.

Le village est distant, par route[9], de :

Penta-di-Casinca, terre d'histoire et de tradition, est l'une des sept communes du canton de Vescovato qui se dénommait un moment donné "pieve de la Casinca". Ce territoire est délimité au nord par la partie terminale du plus long fleuve de l'île, le Golo, à l'ouest par la chaîne montagneuse du Sant'Angelo qui culmine à 1 218 m, au sud par un autre cours d'eau le Fium'Alto, à l'est par la mer Tyrrhénienne.

Temps modernes

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À partir du XVIe siècle, tout le littoral de l'île était razzié par les Barbaresques. Afin d'assurer la sécurité des populations, Gênes met en place un dispositif de défense des côtes. De nombreuses tours littorales sont construites, financées par les communautés ou les pievi. C'est ainsi que dans ce secteur oriental de l'île, une tour génoise avait été construite sur l'actuelle commune de Penta-di-Casinca, à San Pellegrino, à près d'un kilomètre au nord de l'embouchure du Fium'Alto, en même temps que d'autres fortifications, aujourd'hui ruinées ou disparues, telle la tour de Punta d'Arco (Borgo) au nord, la Torra Fiorentina[10] (San-Giuliano), la tour d'Alistro, la tour de Bravone ou encore la tour de Diana au sud.

En 1541, Dragut qui avait racheté sa liberté après avoir été capturé à Girolata, avec une flotte importante vint piller et brûler Castellare en Casinca, Monticello en Balagne, Sarla (dans le « Delà des Monts »), ainsi que beaucoup d'autres villages qu'il rencontra sur son passage[11].

Vers 1520, la pieve de Casinca comptait environ 3250 habitants. Elle avait pour lieux habités : lo Vescovato, Loreto, la Venzolascha, Sorbo, Ocagiani, la Penta, lo Catelar, San Jacobo, Porri.

Époque contemporaine

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Monument aux morts.

Sous la seconde guerre mondiale, 2 des 4 premiers membres de la mission secrète Pearl Harbour, Toussaint Griffi, et Laurent Preziosi descendaient à la station ferroviaire de Folelli pour se rendre à Taglio-Isolaccio chez les parents de ce dernier et se soustraire ainsi aux investigations policières de l'Ovra. La ligne ferroviaire existait encore à cette époque. Ils avaient pour mission d'assurer la coordination des réseaux de résistance en vue d'un débarquement des troupes françaises implantées en Afrique du Nord libérée depuis le . Ils avaient débarqué la nuit, le dans la baie de Topiti (proche de Piana) par le sous-marin Casabianca, avec Roger de Saule chef de mission, et le radio Pierre Griffi qui sera arrêté, atrocement torturé sans avoir parlé et fusillé le .

La Corse fut le premier département français totalement libérée le . Le kiosque du sous-marin Casabianca est exposé Place St Nicolas à Bastia (angle, côté embarcadère) et une place commémorative est apposée au 35 Bld Paoli pour rappeler où ont eu lieu les premières réunions de coordination de la Résistance.

En 1954, le canton de Vescovato était composé avec les communes de Castellare-di-Casinca, Loreto-di-Casinca, Penta-di-Casinca, Porri, Sorbo-Ocagnano, Venzolasca et Vescovato.

En 2010, le canton de Vescovato est transféré de l'arrondissement de Bastia à l'arrondissement de Corte.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1799 1803 Limperani
1803 1810 GF.Galeazzi
1810 1816 De Giovani
1816 1819 Trojani
1819 1821 Preziosi
1821 1832 GF.Galeazzi
1832 1840 Aloïsi
1840 1842 M.Galeazzi
1842 1848 Casanova
1848 1849 Tommasi
1849 1860 H.Galeazzi
1860 1865 J.Campana
1865 1867 Frediani
1867 1878 Limperani
1878 1893 SP.Campana
1893 1896 Torre
1896 1908 Pernice
1908 1912 Torre
1912 1919 Suzzarini
1925 1926 Persin
1926 1929 C.Belgodere
1929 1935 S.Belgodere
1935 1943 Don Marc Giamarchi[12]
1943 Leoncini
mars 1959 mars 1983 Simon Sampieri PCF
mars 1983 Joseph Castelli PCF puis PRG Conseiller général et président du conseil général (2010-2015)
En cours Yannick Castelli
(Fils du précédant)
PRG Conseiller départemental du Canton de Casinca-Fumalto (2015-2017)
Conseiller territorial

Source : Site officiel de la commune

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

En 2021, la commune comptait 3 376 habitants[Note 4], en évolution de −1,14 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
7267388388598689009301 038880
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 1221 0501 2001 0191 0731 1101 1401 018918
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 0031 0921 005879816854802866546
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
6838611 3481 9172 4382 7612 8553 3203 386
2021 - - - - - - - -
3 376--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune recense un nombre croissant de jeunes de moins de 20 ans qui représentent 28 % de la population.

L’évolution de sa population est relativement importante et régulière depuis 1982, avec un rythme moyen de l’ordre de 4 % d’augmentation par an

Enseignement

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L'église paroissiale Saint-Michel relève du diocèse d'Ajaccio.

Manifestations culturelles et festivités

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Culture locale et patrimoine

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Vue de U Carrughju

Le village de Penta-di-Casinca, site classé le par décret et reconnu « Site Pittoresque du Département de la Corse », est le seul village de Corse classé en son entier.

Au regard de ce remarquable bâti, la municipalité a voulu la sauvegarde de ce patrimoine ; pour cela, elle a établi, en partenariat avec le Service Départemental d’Architecture de l’Environnement et la DIREN, un cahier des charges de prescriptions architecturales.

Lieux et monuments

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  • Monument aux morts
Intérieur de l'église paroissiale

L'église paroissiale San Michele datée de 1760, a été construite en remplacement de l'édifice antérieur, du Xe siècle. De style baroque, l'édifice est composé d'une nef centrale et de bas-côtés, avec un chœur à chevet plat. L'église est inscrite Monument historique pour son décor intérieur[17].

Chapelle du Christ-Roi

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La chapelle du Christ-Roi se situe au centre de l'agglomération de Folelli. Elle est un lieu de culte.

Les ruines de cette église isolée, se situent à l'est du village de Penta, en limites de la commune de Castellare-di-Casinca.

Patrimoine culturel

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Plusieurs monuments, ouvrages et œuvres sont repris à l'inventaire général du patrimoine culturel :

Maisons, fermes

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Le village comprend un bâti de 919 maisons (INSEE) ; sur les 67 d'entre elles repérées, 19 ont été étudiées. Toutes celles-ci, du XVIe siècle au XXe siècle, sont en schiste, moellon et enduit, avec une traditionnelle couverture d'ardoise. Elles sont reprises à l'inventaire[18].

L'ouvrage dont il ne reste que des vestiges, se situe près du ravin de Rubella à l'ouest du village de Penta. Il date de la première moitié du XIXe siècle (?)[19].

Le bâtiment pourrait dater de la seconde moitié du XIXe siècle. Une fontaine aménagée sous le perron[20].

Ancienne église Saint-Michel

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Ancienne église Saint Michel

Cette ancienne église paroissiale[21] se trouve au lieu-dit Campo Santo (cimetière). Elle date du milieu du Moyen Âge. Elle est mentionnée en 1646 dans le rapport de visite pastorale de Monseigneur Marliani, évêque de Mariana et Accia. Elle perd sa fonction d'église curiale en 1760 avec la construction en 1760 d'une nouvelle église paroissiale élevée au centre du village. Elle a été restaurée aux XIXe et XXe siècles[22].

S'y trouve le mobilier de l'ancienne église repris également à l'inventaire général du patrimoine culturel[23].

Chapelle domestique de l'Annonciation

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La chapelle est située dans la maison de notable de la famille Galeazzi. Elle date de 1694 et a été restaurée[24]. Elle renferme deux œuvres remarquables, reprises à l'inventaire général du patrimoine culturel :

  • tableau d'autel Annonciation du XVIIIe siècle (?)[25] ;
  • son mobilier[26].

Chapelle funéraire de la famille Battaglini

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La chapelle qui se trouve au cimetière (Campo santo), date du 3e quart du XIXe siècle[27].

Chapelle funéraire de la famille Sampieri

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La chapelle se trouve au cimetière (Campo santo), date du 3e quart du XIXe siècle[28].

Chapelle funéraire de la famille Galeazzi

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Celle-ci date du XIXe siècle[29].

Chapelle funéraire

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Cette autre chapelle funéraire privée est localisée au cimetière. Elle date de 1861 comme porté sur l'édifice[30].

Poste d'observation, tour génoise de San Pellegrino

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La tour date du milieu du XVIe siècle. Il n'en reste que les vestiges d'un ensemble anciennement formé d'une tour de plan carré couverte d'une terrasse et complétée en 1760 de fortifications entourées d'un fossé[31].

Usine métallurgique dite forge de Fiumalto, dite forge de San Pellegrino

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La forge se situe près de Chiappatella à Folelli. Elle a été construite en 1629 à l'emplacement d'une forge existante. Vers la fin du XVIIIe siècle elle produisait cent cinquante livres de fer par jour ; elle fonctionnait encore en 1832. Elle est à l'état de vestiges[32].

Ancienne usine d'acide gallique

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La Société anonyme des usines de Champlan créée en 1892 avec son siège à Bastia et administrée successivement par Charles Vittini puis à partir de 1903 par M. Lemaitre puis M. Texier récupère à Champlan (Campo Piano) dans la vallée du Fium'Alto les installations des fabriques d'acide gallique de la société Gallien frères et compagnie de Longjumeau, après avoir procédé à une augmentation de son capital, qui de 100 000 F, passe à 190 000 F.

En 1903, elle fait construire une fabrique et une découpeuse de bois. Il semble que tous ces bâtiments aient peu à peu été démolis entre 1926 et 1933.

En 1907-1908 la Société anonyme des usines de Champlan achète des terrains à Folelli au lieu-dit Chiappatella et fait construire "une fabrique de produits chimiques, un atelier de menuiserie et un laboratoire, une tonnellerie mécanique".

En 1924 elle est rachetée par la Compagnie française d'extraits tinctoriaux et tannants (société anonyme du Havre) qui ferme l'usine en . En 1936, c'est au tour de la société de Champlan et de Folelli de prendre le relais et de l’ouvrir à nouveau. Mais les installations tournent au ralenti, jusqu'à leur fermeture définitive en 1956.

À partir de 1899 et jusqu'en 1907 la Société corse pour le traitement des bois, société anonyme dont le siège social est à Bastia et dont M. Chardon est l'administrateur, fait construire une usine à bois et des dépendances à Barchetta, près du Golo. En 1917, cette société est rachetée par la société anonyme de Champlan. En 1936, la société de Champlan et Folelli devient propriétaire de tous ces bâtiments industriels.

En 1950, la société de Champlan et Folelli, devenue Société de cellulose et des tannins corses, Sarl au capital de 120 000 F, dont le siège social est à Ponte-Leccia et dont les usines sont à Ponte-Leccia et Barchetta, est sur le déclin : la société subit durement, dans la spécialité qui est la sienne des extraits tannants de bois de châtaignier, la concurrence internationale de l'Argentine et de l'Afrique du Sud qui exploitent et exportent des produits à plus grande teneur tannique.

La fermeture des deux usines de Ponte-Leccia et Barchetta (l’usine de Champlan avait arrêté sa production pendant la guerre, celle de Folelli en 1956) - toucha, en 1963, en plus des quelque 270 salariés, plusieurs centaines de bûcherons et de transporteurs.

C’était sans doute, en ce début des années 1960, les usines les plus importantes de Haute-Corse après la mine d’amiante de Canari.

L'ancienne usine est reprise à l'inventaire[33].

Patrimoine naturel

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Penta-di-Casinca est concernée par deux Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) :

Hauts maquis préforestiers des collines orientales de la Castagniccia

Dix communes de la Casinca et du Verde sont concernées par cette zone qui couvre une superficie de 5 246 ha. La zone fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940004230 - Hauts maquis préforestiers des collines orientales de la Castagniccia[34].

Cordon littoral, zones humides et canaux du nord de San Pellegrino

La zone couvre une superficie de 103 ha du territoire communal. Elle fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940030085 - Cordon littoral, zones humides et canaux du nord de San Pellegrino[35].

Personnalités liées à la commune

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  • Antoine Saggessi (abbé -) (1884 A Penta di Casinca - † 1974 U Viscuvatu). Dans ses poèmes en langue corse "Sumente" (1968), l’amour d’autrui est inséparable de l’amour de Dieu.
  • Xavier Tomasi (né à A Penta di Casinca 1876). Musicien. Auteur d’un recueil de chants populaires corses.
  • Luc-Antoine Viterbi (1769 A Penta di Casinca - † 1821 Bastia). Avocat. Homme politique. Condamné à mort en 1821, se laisse mourir de faim en prison en notant au jour le jour l’évolution du dépérissement de son corps.
  • Antoine Nicolai, journaliste et poète
  • Bernard Leandri , héros de la guerre de 14-18.
  • Michel Camus (1929-2003) poète philosophe, éditeur.

Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Penta-di-Casinca, il y a deux villes-centres (Penta-di-Casinca et San-Nicolao) et cinq communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Penta-di-Casinca », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Penta-di-Casinca ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bastia », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  7. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  9. ViaMichelin.fr
  10. Notice no IA2B000461, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  11. Marc' Antonio Ceccaldi in Histoire de la Corse, Chronique, traduction de l'Abbé Letteron - Tome II, p. 4.
  12. http://archives.corsedusud.fr/Internet_THOT/FrmLotDocFrame.asp?idlot=451119&idfic=0310843&resX=1440&resY=900&init=1&visionneuseHTML5=0
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. Notice no PA00099267, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. Notice no IA2B000201, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. Notice no IA2B000217, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. Notice no IA2B000221, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. Fiche sur Corse Romane
  22. Notice no IA2B000230, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Notice no IM2B000229, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  24. Notice no IA2B000202, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. Notice no IM2B000227, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  26. Notice no IM2B000421, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  27. Notice no IA2B000226, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. Notice no IA2B000227, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. Notice no IA2B000229, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Notice no IA2B000228, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. Notice no IA2B000157, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. Notice no IA2B000156, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. Notice no IA2B000224, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. ZNIEFF 940004230 - Hauts maquis préforestiers des collines orientales de la Castagniccia sur le site de l’INPN..
  35. ZNIEFF 940030085 - Cordon littoral, zones humides et canaux du nord de San Pellegrino sur le site de l’INPN..

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Articles connexes

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Liens externes

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