Patrie (cuirassé)
Patrie | |
La Patrie en 1913. | |
Type | Cuirassé pré-dreadnought |
---|---|
Classe | République |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Architecte | Louis-Émile Bertin |
Chantier naval | Forges et Chantiers de la Méditerranée |
Quille posée | [1] |
Lancement | |
Armé | |
Statut | 1921 : Navire d'entraînement 1928 : rayé des listes |
Équipage | |
Équipage | 825 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 133,8 m |
Maître-bau | 24,3 m |
Tirant d'eau | 8,30 m |
Déplacement | 14 870 tonnes |
Propulsion | 3 hélices Machines à triple expansion 24 chaudières Niclausse |
Puissance | 18 500 ch |
Vitesse | 19,3 nœuds (35,7 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 × 2 canons de 305 mm 6 × 2 canons de 164 mm 6 × 1 canons de 164 mm 13 canons de 65 mm 10 canons de 47 mm 2 TLT de 450 mm |
Rayon d'action | 930 milles marins (1 700 km) à 18 nœuds (33,3 km/h) 8 400 milles marins (15 600 km) à 10 nœuds (18,5 km/h) |
Pavillon | France |
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La Patrie est un cuirassé pré-Dreadnought de la classe République construit pour la Marine française. Lancé en 1903, le navire entre en service en 1907 et rejoint l'escadre de Méditerranée où il est encore lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914. Avec son sister-ship le République, il participe au combat d'Antivari puis au blocus de la flotte austro-hongroise dans la mer Adriatique jusqu'en 1916, où les deux navires rejoignent Thessalonique et les eaux grecques qu'ils ne quittent plus jusqu'à la fin de la Guerre. La Patrie est mise en réserve en 1919, transformée en navire-école de torpillage puis démolie en 1928.
Conception et construction
[modifier | modifier le code]Les cuirassés de la classe République sont plus lourds de 16,4 % que le Suffren ; celui-ci déplaçait 12 800 tonnes, les République 14 900. Ils restent ainsi en dessous de la limite des 15 000 tonnes qui « effraie » certains concepteurs. Ils sont commandés lors du programme de 1900, mais la mise en chantier n'est pas faite avant l'année suivante[2]. La construction est longue, car émaillée de remises en question de la conception même de ces cuirassés. Le ministre de l'époque, Camille Pelletan, est un fervent défenseur de la Jeune École et des torpilleurs numérotés. Il fait tout pour retarder la construction de ces grands navires qui sont finalement armés entre 1906 et 1907[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gille 1999, p. 114.
- Gille 1999, p. 109.
- Gille 1999, p. 110.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
- Éric Gille, Cent ans de cuirassés français, Nantes, Marines éditions, , 160 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-909675-50-5, présentation en ligne)
- (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Ivan Gogin, « République battleships (1906) », sur navypedia.org,