Palme d'or
Palme d'or | |
Festival de Cannes 2024 | |
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Description | Meilleur film de la compétition |
Organisateur | Festival de Cannes |
Pays | France |
Date de création | 1955 |
Dernier récipiendaire | Anora Sean Baker |
Site officiel | festival-cannes.fr |
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La Palme d'or est la principale récompense décernée par le jury du festival de Cannes, qui a lieu chaque année en mai depuis 1946. Elle est accordée au meilleur film de la sélection officielle. Cette appellation date de 1955, succédant à celle de Grand Prix du Festival international du film.
Le symbole de la Palme est tiré des armes de la ville de Cannes — tout comme le Lion de la Mostra de Venise et l'Ours du festival de Berlin s’inspirent du blason de ces villes.
Historique
[modifier | modifier le code]Récompense précédente et création
[modifier | modifier le code]Initialement envisagée comme « Coupe Lumière », du nom du président d'honneur du « festival du monde libre », pour s'opposer à la coupe Mussolini de la Mostra de Venise[1],[2], la plus haute récompense du Festival de Cannes s'appelle à l'origine le « Grand Prix du Festival international du film » et est décernée à un réalisateur sous la forme d'un diplôme et d'un trophée signé d'un artiste contemporain[3].
L'histoire de la Palme d'or commence dans les années 1950[4].
En 1954, à l'initiative de Robert Favre Le Bret, les organisateurs chargent plusieurs joaillers de concevoir une distinction reprenant, comme symbole de victoire, le motif de la feuille de palmier des armes ancestrales de la vieille cité cannoise[4], elles-mêmes issues du blason abbatial et de la légende de saint Honorat. À l'approche de l'an Mil, le village de Cannes fut cédé à l'abbaye de Lérins dont la palme était l'emblème en référence au palmier sur lequel grimpa le saint pour que la mer puisse nettoyer l'île des serpents qui l'infestaient. Elle rappelle aussi la palme bénie que rapportaient les Cannois en revenant du pèlerinage annuel aux îles de Lérins[5],[6].
Le projet retenu est celui de Lucienne Lazon. Sa feuille de palmier repose sur un socle en terre cuite réalisé par le sculpteur Sébastien. Une fois élaborée, la récompense prend le nom de « Palme d'or » en 1955 et revient, pour la première fois, à l'Américain Delbert Mann pour le film Marty[4].
Le nouveau prix ne fait pas l'unanimité : il est décerné jusqu'en 1963 et le conseil d'administration revient au « Grand Prix du festival » avec la formule diplôme-œuvre d'art[4]. En 1975, la Palme d'or est définitivement réhabilitée mais son appellation n'est officialisée que cinq ans plus tard[4]. Elle devient le logo du festival au cours des années 1980[4]. Sa configuration évolue avec le temps : elle passe notamment d'un socle arrondi à un socle pyramidal en 1984[3].
Elle est ensuite modernisée en 1992 par Thierry de Bourqueney puis en 1997 par Caroline Gruosi-Scheufele, présidente de la joaillerie suisse Chopard qui depuis cette date, a l'exclusivité de sa réalisation ainsi que celle des deux palmettes, remises en prix d'interprétation à deux comédiens[4]. Les autres prix de la compétition officielle sont décernés sous forme de diplômes (papier parchemin enroulé autour d'un ruban rouge). La palme pèse 118 grammes d'or jaune et mesure 13,5 centimètres de long pour 9 centimètres de large. Son coût est estimé à un peu plus de 20 000 euros[7]. Elle est travaillée à partir d'un lingot d'or de 18 carats (75 % d'or et 25 % d'alliage de cuivre et d'argent), coulé à 760 °C dans un moule en plâtre où a été préalablement placée une copie en cire qui fond sous l'effet de la chaleur mais laisse son empreinte[8],[9]. La palme est ensuite limée, ciselée et polie puis fixée avec sa tige légèrement courbée et ses 19 folioles sculptées sur un coussin en cristal d'un kilogramme, taillé en diamant. Pour 2022, le cristal est remplacé par un quartz rose[10]. Le trophée est alors placé dans un écrin en maroquin bleu[4]. Plus de 40 heures de travail sont nécessaires à sa réalisation[9]. La palme est fournie gracieusement par le joaillier qui la garde dans ses coffres jusqu'au dernier moment. Une copie à l'identique est toujours conservée en cas d'accident matériel ou d'attribution ex æquo. Le nom de son récipiendaire est annoncé en dernier lors de la proclamation du palmarès[3]. En 2014, Chopard abandonne l'or recyclé habituel et se lance dans la fabrication de la première palme équitable, certifiée Fairmined, en collaborant avec deux coopératives du désert d'Atacama, au Chili, qui exportent l'or vers la Suisse pour la confection de la récompense[9],[11],[12]. En 2017 et en 2022, pour les éditions anniversaires du festival, la palme est incrustée de diamants[13],[10].
Prestige critique et commercial
[modifier | modifier le code]Considérée comme l'une des distinctions cinématographiques les plus importantes, son attribution comprend des enjeux artistiques, financiers et médiatiques majeurs : gage de qualité pour le public français et international, elle permet à son lauréat d'obtenir une renommée mondiale, de trouver facilement un distributeur et de multiplier par dix, voire par cent le nombre de spectateurs en salles[14] même si ce boom de fréquentation est moins évident dans les années 2000[15].
Cumul avec d'autres prix
[modifier | modifier le code]Lors du Festival 1988, l'interprétation de Max von Sydow est mentionnée par Ettore Scola, président du jury, pour l'attribution de la Palme à Pelle le Conquérant de Bille August[16]. De même, Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva, les comédiens d'Amour de Michael Haneke, sont cités par les jurés pour leur contribution fondamentale au film, en 2012[17]. En 2013, Steven Spielberg et son jury obtiennent une dérogation exceptionnelle pour que le prix co-distingue à la fois le réalisateur Abdellatif Kechiche et les deux actrices principales de La Vie d'Adèle : Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos[18].
Il n'est d'ailleurs pas rare de voir les films palmés recevoir des nominations puis des récompenses lors de la Cérémonie des Oscars à Hollywood, l'année suivante (Marty, Orfeu Negro, Un homme et une femme, Le Tambour, Pelle le Conquérant, La Leçon de piano, Le Pianiste, Amour, Parasite...) ou dans leurs propres récompenses locales[19],[20].
Faits remarquables
[modifier | modifier le code]Bien que le festival ne consacre sa compétition qu'aux films de cinéma, certaines palmes étaient initialement destinées à être diffusées à la télévision, en téléfilm ou mini-série. Quelques fois, cette diffusion eut lieu avant la sélection cannoise, car le festival autorise (hors films français) les sorties locales. C'est le cas de Padre Padrone[21], Les Meilleures Intentions[22],[23] ou Elephant[24].
Deux documentaires ont été consacrés par la récompense suprême, Le Monde du silence et Fahrenheit 9/11[25].
Tandis que la palme d'or est normalement remise au réalisateur, en 2013, le jury décide de la remettre non seulement au réalisateur Abdellatif Kechiche mais aussi à Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, interprètes principales de La vie d'Adèle : Chapitre 1 et 2.
Neuf metteurs en scène l'ont obtenu à deux reprises : Francis Ford Coppola, Bille August, Emir Kusturica, Shōhei Imamura, les frères Jean-Pierre et Luc Dardenne, Michael Haneke, Ken Loach et Ruben Östlund. Le réalisateur suédois Alf Sjöberg a également obtenu deux fois la récompense suprême du festival de Cannes, mais il ne s'agissait pas encore de la Palme d'or.
En 2018, Le Livre d'image, réalisé par Jean-Luc Godard, reçoit une Palme d'or spéciale[26].
Palme d'or de l'édition 1939
[modifier | modifier le code]Pacific Express (Union Pacific) avait été sélectionné dans la compétition de 1939, lors de ce qui aurait dû être la toute première édition du Festival de Cannes, organisée à l'instigation de Jean Zay et présidée par Louis Lumière. La compétition comptait parmi les films français L'Enfer des anges de Christian-Jaque, La Charrette fantôme de Julien Duvivier, La Piste du Nord de Jacques Feyder et L'Homme du Niger de Jacques de Baroncelli puis, parmi les longs métrages étrangers, Le Magicien d'Oz de Victor Fleming, Au revoir Mr. Chips de Sam Wood, Boefje de Douglas Sirk, Lénine en 1918 de Mikhaïl Romm et Les Quatre Plumes blanches de Zoltan Korda. La déclaration de guerre du Royaume-Uni et de la France à l'Allemagne nazie en septembre 1939, à la suite de l'invasion de la Pologne, provoqua l'annulation immédiate de la manifestation[27]. Le festival ne put avoir lieu qu'en 1946, après le second conflit mondial[28].
Pour le 55e anniversaire du festival, en 2002, un jury, présidé par l'écrivain Jean d'Ormesson et composé de Dieter Kosslick, Alberto Barbera, Lia van Leer, Férid Boughedir et Raymond Chirat, eut pour tâche de départager les films sélectionnés en 1939, avec 63 ans de retard. Sept films parmi les 32 de la sélection originelle furent jugés. La Palme d'or fut décernée à l'unanimité et à titre posthume à Cecil B. DeMille pour Union Pacific. Judy Garland et Michèle Morgan reçurent quant à elles une mention spéciale pour le meilleur espoir féminin, respectivement pour Le Magicien d'Oz et La Piste du Nord[29],[30].
En , le festival Cannes 1939, organisé à Orléans, est allé plus loin, projetant tous les films prévus pour cette première édition annulée et décernant un palmarès. Toutefois, la Palme d'or y a été remplacée par un « Grand prix Jean-Zay Cannes 1939 », décerné cette fois à Monsieur Smith au Sénat, de Frank Capra, également primé pour l’interprétation masculine de James Stewart et par un Prix du jury lycéen[31],[32].
Parité
[modifier | modifier le code]La Néo-Zélandaise Jane Campion fut pendant 28 ans la seule femme ayant reçu la Palme d'or, pour La Leçon de piano en 1993, partagée avec le cinéaste chinois Chen Kaige qui l'a obtenue pour Adieu ma concubine[34]. En 2021, Julia Ducournau devient la deuxième femme couronnée avec Titane[35] et la première femme à la remporter seule. L'édition 2023 récompense pour la troisième fois une femme : Justine Triet, pour Anatomie d'une chute.
Pour la vingtaine de films en lice chaque année, il n'y a jamais eu plus de cinq réalisatrices, 2022 étant un record absolu avec vingt-un hommes et cinq femmes concourant pour la Palme d'or[34].
Critiques
[modifier | modifier le code]Les critiques peuvent être consécutives au choix du jury, qui ne récompense pas forcément le favori des festivaliers et de la presse[36],[37]. Il est reproché que la Palme d'or consacre certains réalisateurs pour des films considérés comme faibles ou mineurs dans leurs filmographies[38],[39],[40],[41],[42],[43].
Le jury s'est vu parfois reprocher d'avoir été sensible à l'actualité politique, pour le choix de L'Homme de fer (essor de Solidarność en Pologne communiste)[44],[41], Fahrenheit 9/11 (opposition au président George W. Bush)[45],[41] et La Vie d'Adèle (adoption en France de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe)[46].
Le règlement limite les potentiels conflits d'intérêts en interdisant qu'un juré participe à un des films de la compétition. Mais malgré ces précautions, des articles de presse ont dénoncé le caractère de jurés[47],[48] et de présidents du jury « tyranniques » (Kirk Douglas en 1980[49], Roman Polanski en 1991[50],[51], Isabelle Adjani en 1997[52]) ou des connivences par rapport aux collaborations passés (David Lynch en 2002[53], Isabelle Huppert en 2009[54]).
Palmarès
[modifier | modifier le code]Grand Prix du Festival international du film (1946-1954)
[modifier | modifier le code]Les films ci-dessous ont remporté le « Grand Prix du Festival international du film », qui est l'équivalent de la Palme d'or jusqu'en 1954.
Palme d'or (depuis 1955)
[modifier | modifier le code]Le principal prix du Festival de Cannes prend le nom de Palme d'or à partir de 1955.
- Attribuée « à l'unanimité du jury ».
- Palme d'or spéciale
Statistiques
[modifier | modifier le code]Récompenses multiples
[modifier | modifier le code]Par réalisateur
[modifier | modifier le code]Neuf réalisateurs (en comptant le duo des frères Dardenne) ont remporté deux fois la Palme d'or (ou le Grand Prix, selon les périodes concernées) :
- Bille August : Pelle le Conquérant (1988) et Les Meilleures Intentions (1992)
- Francis Ford Coppola : Conversation secrète (1974) et Apocalypse Now (ex æquo, 1979)
- Luc et Jean-Pierre Dardenne : Rosetta (1999) et L'Enfant (2005)
- Michael Haneke : Le Ruban blanc (2009) et Amour (2012)
- Shōhei Imamura : La Ballade de Narayama (1983) et L'Anguille (ex æquo, 1997)
- Emir Kusturica : Papa est en voyage d'affaires (1985) et Underground (1995)
- Ken Loach : Le vent se lève (2006) et Moi, Daniel Blake (2016)
- Alf Sjöberg : Tourments (Grand Prix, ex æquo avec dix autres films) (1946) et Mademoiselle Julie (ex æquo, 1951)
- Ruben Östlund : The Square (2017) et Sans filtre (2022)
Par pays
[modifier | modifier le code]Classement des pays récompensés par le Grand prix du festival (de 1939 à 1954 et de 1964 à 1974) puis la Palme d'or (de 1955 à 1963, et depuis 1975) :
Pays | Palmes d'or | Grands prix | Total |
---|---|---|---|
France | 11 | 10 | 21 |
États-Unis | 13 | 6 | 19 |
Italie | 5 | 10 | 15 |
Royaume-Uni | 4 | 5 | 9 |
Japon | 4 | 1 | 5 |
Suède | 3 | 2 | 5 |
Danemark | 2 | 1 | 3 |
Turquie | 2 | 2 | |
Allemagne de l'Ouest | 2 | 2 | |
Autriche | 2 | 2 | |
Belgique | 2 | 2 | |
Pologne | 2 | 2 | |
Yougoslavie | 2 | 2 | |
Union soviétique | 1 | 1 | 2 |
Suisse | 1 | 1 | 2 |
Corée du Sud | 1 | 1 | |
Algérie | 1 | 1 | |
Brésil | 1 | 1 | |
Chine | 1 | 1 | |
Espagne | 1 | 1 | |
Grèce | 1 | 1 | |
Iran | 1 | 1 | |
Nouvelle-Zélande | 1 | 1 | |
Roumanie | 1 | 1 | |
Thaïlande | 1 | 1 | |
Inde | 1 | 1 | |
Mexique | 1 | 1 | |
Sénégal | 1 | 1 | |
Tchécoslovaquie | 1 | 1 |
Cumuls
[modifier | modifier le code]La Palme d’or a par moments été accompagnée d’autres prix décernés par le jury officiel.
Au début des années 2000, il est décidé que, comme pour l'œuvre récompensée du Grand Prix ou du Prix de la mise en scène, le film lauréat de la Palme d'or ne peut plus obtenir d’autres récompenses. L'attribution d'un prix ex æquo à deux films n'est plus applicable à la palme. Cette dernière ne peut donc revenir désormais qu'à un seul long métrage. Cette limite ne vaut que pour la sélection officielle, les prix décernés par d’autres institutions ou d'autres jurys (comme le Prix FIPRESCI ou le Prix du jury œcuménique) ne sont pas concernés.
Avec le Prix de la mise en scène
[modifier | modifier le code]- 1991 : Joel et Ethan Coen pour Barton Fink
- 2003 : Gus Van Sant pour Elephant
Avec un prix d’interprétation masculine ou féminine
[modifier | modifier le code]- 1953 : Charles Vanel pour Le Salaire de la peur
- 1982 : Jack Lemmon dans Missing
- 1989 : James Spader pour Sexe, Mensonges et Vidéo
- 1991 : John Turturro pour Barton Fink
- 1992 : Pernilla August pour Les Meilleures Intentions
- 1993 : Holly Hunter pour La Leçon de piano
- 1996 : Brenda Blethyn pour Secrets et Mensonges
- 1999 : Émilie Dequenne pour Rosetta
- 2000 : Björk pour Dancer in the Dark
Box-office français
[modifier | modifier le code]La Palme d'or peut quelquefois être un gros succès au box-office. Certains films d'auteurs arrivent à dépasser le million de spectateurs, objectif rarement atteint sans la médiatisation engendrée par le Festival de Cannes.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- François Forestier, « "Le Festival de Cannes est né en réponse aux fascistes" », L'Obs, (lire en ligne)
- « Juin 1939, une "coupe Lumière" annoncée dans la presse azuréenne », sur expos-historiques.cannes.com
- (fr) Gralon, « La Palme d'or : histoire d'une prestigieuse récompense », consulté le 4 juillet 2011.
- « Petite histoire de la Palme d'or », sur festival-cannes.fr (consulté le )
- Jean-Jacques Antier, La Côte d'Azur, Éditions France-Empire, , p. 252
- « D'où vient la palme décernée au Festival de Cannes ? », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
- « La Palme, 118 grammes d'or pur très convoités », sur 7sur7.be, (consulté le ).
- [vidéo], Youtube « Mains et Merveilles - La Palme d'Or par Marc Couttet (TV5 Monde) », consulté le 15 septembre 2012.
- « La Palme d'or, du désert d'Atacama au tapis rouge de Cannes », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- « Cannes 2022 – Une Palme d’or inédite pour les 75 ans du Festival », sur RTBF,
- « Festival de Cannes 2016 : la Palme d'or, 118 grammes d'or éthique », RTBF, (lire en ligne).
- Laurence Girard, « Matières premières : l’or éthique, en toc ? », Le Monde, (lire en ligne).
- « Festival de Cannes 2017 : la palme d'or sera ornée de diamants », sur Le Figaro avec l'AFP, (Photo de la Palme 2017)
- « La Palme d'or fait souvent recette », sur Le Figaro, .
- « Cannes 70 : les Palmes d'or, bonheurs et malheurs au box office », sur Écran Noir, .
- Palme d'or à Bille August pour Pelle le Conquérant sur ina.fr.
- « Festival de Cannes: Amour de Michael Haneke remporte la Palme d'or », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne).
- « Cannes : la palme d'or pour "La vie d'Adèle" », sur Le Point, .
- « Cannes 70 : une palme d'or rime-t-elle nécessairement avec Oscars et César ? », sur Écran Noir, .
- « Les César et le festival de Cannes, une histoire sous influence », sur Slate,
- « Haro sur la tyrannie patriarcale », sur A voir à lire, .
- « Bille August : "Rien n'était laissé au hasard." », sur UniversCiné, .
- « Dans la peau de Bergman », sur A voir à lire, .
- « Le débat stupide », sur Slate, .
- « Cannes 70 : quand les documentaires valent de l'or », sur Écran Noir, .
- Aurélien Ferenczi, « Godard et la Palme qui confirme la règle », sur Télérama, (consulté le ).
- Camille Bichler, « Rattraper Cannes 1939, le festival qui n'a pas eu lieu », sur France Culture, (consulté le )
- Mélody Thomas, « Festival de Cannes : les secrets de fabrication de la Palme d'or », sur Marie Claire (consulté le )
- site officiel du Festival de Cannes, « La Palme d'or de 1939 ».
- Gauthier Jurgensen, « Festival de Cannes : 7 choses étonnantes à savoir sur le Palmarès », sur AlloCiné, (consulté le )
- Centre France, « Cinéma - Revivez la cérémonie de clôture et découvrez le palmarès du Festival Cannes 1939 », sur www.larep.fr, (consulté le )
- Bertrand Mallen, « Orléans : finale en apothéose pour le festival de Cannes 1939 », sur France 3 Centre-Val de Loire, (consulté le )
- Assma Maad et Gary Dagorn, « Le Festival de Cannes, une compétition d’hommes », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- Terriennes, Frantz Vaillant, « Cannes : derrière la Palme, trouvez les femmes »,
- « Anatomie d'une chute de Justine Triet, une palme d'or audacieuse » (consulté le ).
- « Festival de Cannes 2016 : le bilan ! », sur Film de culte, .
- Pierre Murat, « Cannes 2016 : un palmarès qui ne récompense pas l'excellence », sur Télérama, .
- « Cannes 2010 : Les chemins tortueux de la fausse gloire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur City DZ Magazine (consulté le ).
- [vidéo] Ina.fr, « Spécial Cannes 1994 », émission animée par Serge Toubiana, consulté le 20 novembre 2010.
- « Hors-Champ : La palme de trop ? », sur Critikat, .
- « De Fellini à Bunuel en passant par Gus Van Sant, une brève histoire de la Palme d'or », sur France Culture, .
- « J'ai vu toutes les Palmes d'or de Cannes », sur Slate, .
- « C'était quoi, ce « dégueulasse »? », sur Critikat, .
- « Cannes, un festival de palmes. En 1981, Andrzej Wajda livre un film "coup de poing, écrit sur le vif, quasiment du ciné actualité" », sur France Info, .
- « Cannes 2004 : Palmarès », sur Écran Noir : « Une Palme éphémère. Car quid de cette Palme quand son sujet sera oublié, obsolète ? Une Palme politique. Plutôt que cinématographique. […] De nombreux oublis, une Palme "Miramax " (Tarantino produit par Miramax, Moore produit par Miramax), et finalement un palmarès qui avoue : il n'y avait pas de films palmables cette année. Tarantino est un bon bluffeur : il a su donner le prix au film qui serait le plus couvert par les médias. Mais le cinéma dans tout ça? ».
- « "La palme d'or de La vie d'Adèle, un pied de nez monumental aux anti-mariage gay" », sur L'Express, .
- « Cinéma: les copains d'abord », sur Slate.fr (consulté le ).
- Olivier Delcroix, « Palme d'or 2014 : Nicolas Winding Refn a-t-il barré la route à Xavier Dolan ? », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- L'acteur fit pression avec un passage en force sans consulter ses collègues pour distinguer All that Jazz quand le jury avait voté pour récompenser Kagemusha (« Cannes : Kirk Douglas, un président de jury de caractère », sur La Presse, ).
- G. Jacob, La vie passera comme un rêve, chapitre 54 « Till l'espiègle (un cas d'école) », page 292.
- « Polanski se fâche. Le président du jury du 44e Festival de Cannes justifie son palmarès contesté », sur Le Monde, .
- « Festival de Cannes : les Palmes de la discorde ! », sur Allociné, .
- « Une Palme sans passion », sur Écran Noir
- « Le Ruban Blanc : Rencontre avec Michael Haneke et Ulrich Tukur », sur Allociné, .
- Fiche du film sur le site du Festival de Cannes et « Le Maroc était un pavillon de complaisance comme le Libéria pour un armateur » sur le site du magazine marocain Telquel.
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1955 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1959 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1960 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1961 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1963 ».
- franceinfo, « Toutes les Palmes d'or du Festival de Cannes depuis 1946 », sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, .
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1972 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1978 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1982 ».
- Fiche du Courrier International sur Paris Texas.
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1985 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1987 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1991 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1998 ».
- Site du Festival de Cannes, « Palmarès de l'édition 1999 ».
- Fiche Allociné sur Le vent se lève.
- Fluctuanet, « Laurent Cantet remporte la Palme d'or », consulté le 29 décembre 2010.
- « La Vie d'Adèle a fait l'unanimité », Paris Match (consulté le 24 février 2018).
- « La Palme d’Or pour « Parasite » de Bong Joon-Ho », Libération (consulté le 26 mai 2019).
- Site JP Box-Office.com, site de référence sauf autre source précisée (consulté le 25 mai 2015).
- Fiche AlloCiné sur Miracle à Milan, consultée le 01 novembre 2012.
- Fiche AlloCiné sur Mademoiselle Julie, consultée le 01 novembre 2012.
- Fiche AlloCiné sur La Porte de l'enfer, consultée le 01 novembre 2012.
- Fiche de Jacques Demy sur Boxofficestory.com, consultée le 25 mai 2015.
- Fiche AlloCiné sur If..., consultée le 01 novembre 2012.
- [1]
- box-office français du 02 au 08 juillet 2014 sur Ecranlarge.com, consultée le 25 mai 2015.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des prix décernés au Festival de Cannes
- Grand prix du Festival de Cannes
- Box-office français des films primés à Cannes depuis 1994
- La Légende de la Palme d'or, documentaire de 2015 consacré à la Palme d'or et aux réalisateurs qui l'ont reçue.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel du Festival de Cannes
- (en) Le Festival de Cannes par année sur l'Internet Movie Database
- Le Festival de Cannes par année sur Allociné
- Critiques des films palmés à Cannes sur aVoir-aLire
- Étude des génériques des films Palme d'Or par A.Tylski (émission Blow Up)
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :