Nome (Égypte antique)
Les nomes, du grec νομός / nomós, « nome, division administrative » (en égyptien ancien : sepat[1],[2]), au nombre de trente-huit pendant l'Ancien Empire et le Moyen Empire et quarante-deux à l’époque ptolémaïque, sont les circonscriptions administratives de l’Ancienne Égypte.
Le nombre de nomes
[modifier | modifier le code]Le nombre de vingt-deux nomes pour la Haute-Égypte est resté remarquablement stable tout au long de l'histoire de l'Égypte antique, au moins de la Ve dynastie[3] (voir la « Chambre du monde », ou Weltkammer, du temple solaire de Niouserrê aujourd'hui exposée à Berlin ; voir également le soubassement de la Chapelle Blanche de Sésostris Ier retrouvée et exposée à Karnak pour les nomes de la XIIe dynastie) aux Lagides (voir les listes de Dendérah et du mammisi d’Edfou). Malgré cette apparente stabilité, le territoire couvert par chaque nome a pu évoluer. Particulièrement, le Fayoum a été ajouté au nome inférieur du Laurier rose pendant l'époque ptolémaïque et la capitale changée pour Crocodilopolis.
À l'inverse, le nombre de nomes pour la Basse-Égypte a varié tout au long de l'histoire du pays, peut-être en raison de la topographie fluctuante du delta. Ainsi, le nome de Neith, attesté durant l'Ancien Empire, a été scindé en deux pour créer les nomes inférieur et supérieur de Neith, attestés pendant le Moyen Empire. Le nome du Harpon, attesté pendant l'Ancien Empire et situé au nord-ouest du delta, a été renommé nome du Harpon à cordes-côté occidental après la création au Moyen Empire, à partir d'une partie du territoire que couvrait le nome du Sceptre intact pendant l'Ancien Empire, du nome du Harpon à cordes-côté oriental à l'est du delta. Les nomes du Sceptre intact et de l'Orient avaient chacun été scindés pendant la Ve dynastie en deux nomes, nommés respectivement Sceptre intact et Sceptre intact occidental, et Orient antérieur et Orient postérieur, avant d'être réunifiés au moins à partir de la XIIe dynastie. Le nome du Trône n'est attesté qu'à partir de la fin de la Deuxième Période intermédiaire, détaché du territoire du nome du Veau divin. Le nome de l'Enfant royal n'est attesté qu'à partir de la XIXe dynastie, puis il est renommé nome supérieur de l'Enfant royal lors de la création nome inférieur de l'Enfant royal à partir de la Troisième Période intermédiaire. Enfin, le nome de Soped n'est attesté qu'à partir de la XXVe dynastie. De plus, le nome de l'Occident a été intégré au nome de la Cuisse pendant le Nouvel Empire avant d'en être à nouveau séparé. Ainsi, si la Basse-Égypte comptait seize nomes pendant les Ve et XIIe dynasties (voir Liste des nomes de Sésostris Ier (de)), avec des changements entre-temps, le nombre augmenta jusqu'à en compter vingt à partir de la XXVe dynastie.
L'organisation des nomes, de l'Ancien au Nouvel Empire
[modifier | modifier le code]Chaque nome a sa métropole, centre administratif et judiciaire, un ou plusieurs sanctuaires, et son emblème totémique : faucon, crocodile, cobra, gazelle, sycomore, couteau, etc. Cette division de l'Égypte semble remonter à la période prédynastique, où les nomes étaient des territoires tribaux ou claniques autonomes, avant de devenir, sous les premières dynasties, des divisions territoriales administrées par un fonctionnaire.
En effet, les nomarques sont en principe des agents du roi. Ils perçoivent en son nom les impôts destinés au « Double Grenier » ; ils répriment au besoin les troubles de leur ressort et, en tant que ˁḏ-mr[4], ils veillent à l’entretien des canaux d’irrigation et des digues. À la fin de l’Ancien Empire toutefois, ces grands seigneurs arrivent à s’émanciper, d’abord dans les nomes méridionaux, les plus éloignés de la Résidence[5], et finissent par former d’authentiques dynasties locales agissant en pleine indépendance. Ainsi, Ânkhtyfy, nomarque de Nekhen et d’Edfou au temps d’un Néferkarê de la IXe dynastie héracléopolitaine, se dit « grand chef » (ḥry-tp ˁȝ[6]) de son fief. Il conclut alliance avec le nomarque d’Éléphantine et guerroie contre ses voisins de Thèbes et de Coptos : bref, en tant que « héros qui n’a pas son pareil »[7], il n’a apparemment de comptes à rendre à personne.
Au Moyen Empire, en revanche, l’autorité royale s’affirme prépondérante, grâce à la réorganisation administrative du pays en trois districts (wˁrt[8]) : celui du Nord, la Basse-Égypte, celui du Sud, la Moyenne-Égypte, et celui de « la Tête du Sud », la région en amont d’Akhmîm. Chaque wˁrt est gouverné par un « rapporteur » ou wḥmw[9], désignation qui exprime clairement sa subordination au pouvoir central. En même temps, le titre de « grand chef » tombe en désuétude tandis que, dans les villes, des fonctionnaires appointés, les « maires » ou ḥȝty-ˁ[10], prennent progressivement le relais des princes locaux. Par ailleurs, « la Tête du Sud » est placée sous l’autorité directe du vizir, lequel est représenté sur place par un délégué résidant à Thèbes. Par ces moyens, semble-t-il, la royauté réussit à faire pièce aux velléités d’indépendance des grandes familles seigneuriales.
L’administration provinciale du Nouvel Empire se caractérise par la même centralisation rigoureuse, avec comme corollaire la constitution de plusieurs échelons administratifs : le « directeur des champs »[11] du nome, qui supervise l’entretien du système d’irrigation et l’exploitation des ressources agricoles ; les « préposés de circonscription »[12], placés à la tête des districts ruraux ; et enfin, les héqa hout[13], chargés de l’administration des districts urbains. Ces fonctionnaires d’autorité ont à leur service un vaste personnel subalterne : scribes, conseillers, contrôleurs, appariteurs, contremaîtres, arpenteurs etc. Tout cet appareil administratif, strictement hiérarchisé, est subordonné au gouverneur de la province[14], lequel à son tour doit rendre compte de sa gestion aux « rapporteurs » du vizir, les wḥmw.
La survie des nomes à l'époque gréco-romaine
[modifier | modifier le code]Les Lagides confient l’administration du nome à un stratège, recruté parmi les descendants d’immigrants grecs. Sorte de gouverneur militaire sous les premiers Ptolémées, le stratège assume à partir du -IIe siècle des tâches purement civiles, la gestion fiscale du nome devenant sa principale attribution. Il est assisté d’un scribe royal ou basilicogrammateus, chargé surtout de la tenue du cadastre. Dans une Égypte bureaucratique jusqu’à l’excès, ces fonctionnaires ont à leur service tout un personnel hiérarchisé de percepteurs, de comptables et de secrétaires.
À l’époque romaine, l’Égypte, qui fait partie du patrimonium de l’empereur, est placée sous l’autorité d’un préfet d’ordre équestre, le praefectus Aegypti. Pour faciliter le contrôle et l’exploitation de cette riche province, essentielle pour le ravitaillement de Rome en blé, le gouvernement impérial la divise en trois grandes circonscriptions administratives ou épistratégies, dont chacune regroupe plusieurs nomes ou stratégies, à l’exemple des wˁrt du Moyen Empire : le Bas Pays, l’Heptanomia[15], et la Thébaïde. À la tête de ces divisions territoriales se trouvent des délégués du gouvernement provincial, les épistratèges et les stratèges, choisis et nommés par le préfet, agissant en son nom et place, et responsables devant lui. Le stratège dispose de toute une bureaucratie hiérarchisée, calquée sur les échelons administratifs de la monarchie lagide. Ses attributions sont surtout d’ordre fiscal et judiciaire : il est notamment chargé de la perception des impôts, responsabilité qu’il partage avec le Conseil de la métropole à partir de Septime Sévère, et tient tribunal dans son ressort. Sous Gallien, sa compétence s’étend aussi sur l’annone militaire, dont il assure le recouvrement et la distribution à l’armée stationnée en Égypte.
Ainsi, des premiers Ptolémées au Bas-Empire, le maintien du stratège à travers les siècles atteste l’importance de la fonction, même si ses attributions ont pu être modifiées au gré des besoins administratifs : le stratège est l’homme de confiance du gouvernement à la tête du nome, dont il assure la gestion comme les nomarques de pharaon l’ont fait avant lui.
Les nomes de Haute-Égypte
[modifier | modifier le code]n° | Nom du nome | Nom égyptien translittéré du nome | Nom égyptien de la capitale à l'époque des Lagides | Nom grec du site | Nom actuel du site |
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1 | Nome du Pays de Nubie | Ta-Seti (tȝ-stj) | Abou (ȝbw) puis Souenet (Swnt) | Éléphantine (Ἐλεφαντίνη) puis Syène (Συήνη) | Gezîret el-Fantîn (جزيرة الفنتين) puis Assouan (أسوان) |
2 | Nome du Trône d'Horus | Outjeset-Hor (wṯst-ḥr) | Behedet (Bḥdt) / Djeba (Ḏbȝ) | Apollinopolis Magna (Απολλινό πολις μεγάλη) | Edfou (إدفو) |
3 | Nome de la Forteresse | Nekhen (nḫn) | Nekhen (Nḫn) - Nekheb (Nḫb) | Hiérakonpolis (Ἱεράκων πόλις) - Eileithyiapolis (Ειλείθυιας πόλις) | Kom el-Ahmar (الكوم الأحمر) - El Kab (الكاب) |
4 | Nome du Sceptre | Ouaset (wȝst) | Ouaset (Wȝst) | Thèbes (Θῆβαι) / Diospolis Magna (Διόσ πολις μεγάλη) | Louxor (الأقصر) |
5 | Nome des Deux Divinités | Netjerouy (nṯrwj) | Gebtou (Gbtyw) | Coptos (Κόπτος) | Qift (قفط) |
6 | Nome du Crocodile | Iqer (iķr) | Iounet (Iwnt) | Tentyris (Tεvτuρὶς) | Dendérah (دندرة) |
7 | Nome de la Bât | Bat (bȝt) | Hout-Sekhen (Ḥwt-sḫm) | Diospolis Parva (Διόσ πολις παρβα) | Hou (هُ) |
8 | Nome de la Grande Terre | Taour (tȝ-wr) | Tjenou (Ṯni) | Thinis (Θίνις) | Girga (جرجا) ou El-Birbèh |
9 | Nome de Min | Min (mnw) | Ipou (Ipw) / Khent-Menou (Ḫnt mnw) | Panopolis (Πανος πολις) | Akhmîm (اخميم) |
10 | Nome du Cobra | Ouadjet (wȝḏt) | Tjebou (Ṯbw) | Antaeopolis (Ανταίου πόλις) | Qaou el-Kebir |
11 | Nome de Seth | Shay (Šȝy) | Shas-hotep (Šs-ḥtp) | Hypsélis (Ύψηλή) | Shouteb (شطب) |
12 | Nome de la Vipère de montagne | Djoufet (ḏwft) ou Atfet (ȝtft) | Per-Anty (Pr-ˁntj) / Per-Nemty (Pr-Nmty) | Hiéracon (Ἱεράκων) | El-Ataoulah |
13 | Nome supérieur du Sycomore | Nedjefet Khentet (nḏft ḥntt) | Saouty (Sȝwt) | Lycopolis (Λυκό πολις) | Assiout (أسيوط) |
14 | Nome inférieur du Sycomore | Nedjefet Peḥet (nḏft pḥt) | Qis (Ḳis) | Cusae (Κουσαι) | El-Qusiya (القوصية) |
15 | Nome du Lièvre | Ounet (wnt) | Khéménou (Ḫmn) | Hermopolis Magna (Ἑρμοῦ πόλις μεγάλη) | El-Ashmounein (الأشمونين) |
16 | Nome de l'Oryx | Ma-Ḥedj (mȝ-ḥḏ) | Hebenou (Ḥbnw) | Theodosiopolis (Θεοδοσιού πολις) | Beni Hassan (بني حسن) ? Kôm ek-Ahmar ? ou Al-Minya (المنيا) ? |
17 | Nome du Chacal | Inpou (jnpw) | Saka (Sȝkȝ) ou Hardaï (Ḥrdw) | Cynopolis (Κυνό πολις) | El-Kaïs |
18 | Nome du Faucon aux ailes déployées | Nemty (nmtj) | Hout Nesout (Ḥwt-nswt) | Hipponos (Ιππόνος) | Kôm el-Ahmar Saouris |
19 | Nome des Deux sceptres | Ouabouy (wȝbwj) | Per-Medjed (Pr-mḏd) | Oxyrhynchos (Ὀξύρυγχος) | El-Behnesèh (البهنسا) |
20 | Nome supérieur du Laurier rose | Nârt Khentet (nˁrt ḫntt) | Nen-nesout (Nn-nswt) | Héracléopolis Magna (Ἡρακλέους πόλις μεγάλη) | Ehnasiyyah el-Médineh |
21 | Nome inférieur du Laurier rose | Nârt Peḥet (nˁrt pḥt) | Semenouhor (Smnḥr) puis Shedyt (Šdt) | Akanthon (Ακανθον) puis Crocodilopolis (Κροκοδείλων πόλις) | Kafr Ammar puis Médinet el-Fayoum (الفيو) |
22 | Nome du Couteau | Medenit (mdnjt) | Per-nebet tep-ihou (Pr-nbt-tp-jḥw) | Aphroditopolis (Αφροδίτο πολις) | Atfieh (أطفيح) |
Les nomes de Basse-Égypte
[modifier | modifier le code]n° | Nom du nome | Nom égyptien translittéré du nome | Nom égyptien de la capitale à l'époque des Lagides | Nom grec du site | Nom actuel du site |
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1 | Nome de la Muraille blanche | Inebou Hedjou (jnbw-ḥḏ) | Ineb Hedj (Jnb-ḥḏ)/Ânkhtaouy (ˁnḫ-tȝwy)/Mennefer (Mn-nfr) | Memphis (Μέμφις) | Manf (منف) |
2 | Nome de la Cuisse | Khem (ḫm) | Khem (Ḫm) | Létopolis (Λητοῦς πόλις) | Aousîm |
3 | Nome de l'Occident | Imentèt (jmnt.t) | Per-Neb-Imaou (Pr-nb-jmȝ.w) / Imaou (Imȝ.w) | Momemphis (Μωμεμφις) | Kôm el-Hisn (كوم الحصن) |
4 | Nome inférieur de Neith | Neith Resy (nt rsy) | Djekâper (Ḏḳˁpr) | Kôm Manous | |
5 | Nome supérieur de Neith | Neith Mehou (nt mḥw) | Saou (Sȝw) | Saïs (Σάϊς) | Sà el-Hagar (صا الحجر) |
6 | Nome du Taureau de la montagne | Khasou (ḫȝsww) | Khasou (Ḫȝsww) | Xoïs (Ξόις) | Sakha (سخا) |
7 | Nome du Harpon à cordes-côté occidental | Hou-ges Imenty (ḥww-gs-jmntj) | Dimin-Herou (Dmỉ-n-Ḥr.w) | Hermopolis Mikra (Ἑρμοῦ πόλις μικρά) | Damanhur |
8 | Nome du Harpon à cordes-côté oriental | Hou-ges Iabty (ḥww-gs-jȝbtj) | Per-Atoum (Pr-Tm(w)) | Hérôonpolis (Ἡρώων πόλις) Hébreu (Pithôm, פיתום) |
Tell er-Retabeh (تل الرطابة) |
9 | Nome d'Andjety | Andjéty (ˁnḏtj) | Djédou (Ḏdw)/Per-Osiris-neb-djedou (Pr-wsjr-nb-ḏdw) | Bousiris (Βούσιρις) | Abousir Bana (أبو صير بنا) |
10 | Nome du Taureau noir | Kemour (km-wr) | Hout-hery-ib (Ḥw.t-tȝ-ḥry-ib) / Kemour (Km-wr) | Athribis (Ἄθλιβις) | Tell-Athrib (أتريب) |
11 | Nome du Taureau recensé | Ḥesbou (ḥsbw) | Shedenou (Šdnw) puis Taremou (Tr-rm.w) | Pharbaethos (Φαρβαϊθίτης) puis Léontopolis (Λεόντων πόλις) | Horbeit puis Tell el-Muqdam (كفر المقدام) |
12 | Nome du Veau divin | Tjeb-Netjer (ṯb-nṯrt) | Tjebnoutjer (Ṯb-nṯr) | Sebennytos (Σεβέννυτος) | Semenoûd (سمنّود) |
13 | Nome du Sceptre intact | Heqa Ândjou (ḥqȝ-ˁnḏ) | Iounou (Iwnw) | Héliopolis (Ήλιού πολις) | El-Matariyah (المطرية) |
14 | Nome de l'Orient | Iabet (jȝb.t) | Tjarou (Ṯȝrw) | Silé (Σέλη) | Tell Heboua |
15 | Nome de l'Ibis | Djehouty (ḏḥwty) | Per-Djehouty (Pr-Ḏḥwty) | Hermopolis Parva (Ἑρμοῦ πόλις παρβα) | Tell el-Naqous |
16 | Nome du Dauphin | Ḥat Meḥit (ḥȝt-mḥjt) | Djedet (Ḏdt) | Mendès (Μένδης) | Tell el-Rub'a (تل الربع) |
17 | Nome du Trône | Sema-Behedet (smȝ-bḥdt) | Behedet (Bḥd.t) / Sema-Behedet (Smȝ-bḥd.t) | Diospolis Kato (Διὸς πόλις Κάτω) | Tell el-Balamoun (تل البلامون) |
18 | Nome supérieur de l'Enfant royal | Imty Khenty (jmtj-ḫntj) | Per-Bastet (Pr-bȝst) | Bubastis (Βούβαστις) | Tell Basta (تل بسطة) |
19 | Nome inférieur de l'Enfant royal | Imty Peḥou (jmt-pḥw) | Imet (Im.t) puis Djanet (Ḏˁnt) | Nom inconnu puis Tanis (Τανις) | Tell Nebesha (تل نبيشة) puis Sâ el-Hagar (صان الحجر) |
20 | Nome de Soped | Sopdou (spdw) | Per-Sopdou (Pr-Spdw) | Arabia (Αραβία) | Saft el-Hennah (صفط الحنا) |
Notes et références
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sp3t
- « NOMES | Egypte ancienne | Histoire égypte antique | dieux | pharaons | voyage | photos », sur www.egypte-antique.com (consulté le ).
- La liste la plus ancienne retrouvée actuellement se trouve sur la stèle fausse porte du grand prêtre de Ptah Sabou Ibébi qui cite six nomes mais la liste la plus complète pour l'Ancien Empire date de Niouserrê.
litt. « Qui creuse le canal ».- Memphis.
- « Je suis l’humanité arrivée à sa perfection [litt. le début et la fin de l’humanité], dit-il dans l’inscription autobiographique de sa tombe d’El Kab, placé à la tête du pays grâce à mon esprit clairvoyant : je suis un héros qui n’a pas son pareil. » Traduit d'après Jan Assmann, Ägypten, eine Sinngeschichte, Fischer, 1999, p. 111.
jmj-rȝ ȝḥt
jmj-rȝ w
ḥqȝ-ḥwt- qui porte désormais le titre de
ḥȝtj-c - c’est-à-dire les sept nomes qui constituent la Moyenne-Égypte.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Alan K. Bowman, Egypt After the Pharaohs, Oxford University Press, .