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NGC 6210

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NGC 6210
Image illustrative de l’article NGC 6210
La nébuleuse planétaire NGC 6210 (Hubble).
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Hercule [1]
Ascension droite (α) 16h 44m 29,5s[2]
Déclinaison (δ) 23° 47′ 59″ [2]
Magnitude apparente (V) 9,65
10,5 dans la Bande B[3]
Dimensions apparentes (V) 65,85"[2],[a]

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Astrométrie
Vitesse radiale −35,6 ± 0,9[4] km/s
Distance 1655 +144
−127
pc[5]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Nébuleuse planétaire
Galaxie hôte Voie lactée
Dimensions 2,14 +0,13
−0,15
al[b]
Magnitude absolue -0,066+0,147
−0,138
[c]
Découverte
Découvreur(s) Wilhelm Struve[1]
Date [1]
Désignation(s) PK 43+37.1
CS=12.9[6]
HD 151121
IRAS 16423+2353
NVSS J164429+234759
PN G043.1+37.7
WEB 13838
WISE J164429.50+234759.8
Gaia DR2 1299564195037054592
Gaia DR3 1299564195037054592[4]
VERA J1644+2347[2]
Liste des nébuleuses planétaires

NGC 6210, surnommée la nébuleuse de la Tortue[7], est une nébuleuse planétaire située dans la constellation d'Hercule. NGC 6210 a été découverte par l'astronome germano-balte Wilhelm Struve en 1825.

Découverte

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Cet objet a été enregistré comme une étoile par Joseph Lalande le , ainsi sa découverte en tant que nébuleuse planétaire est attribuée à Wilhelm Struve. John Herschel a aussi observé la nébuleuse le [1].

Observation

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Avec une magnitude visuelle de 9,65, on peut observer cette nébuleuse avec des jumelles dont l'ouverture est d'au moins 80 mm ou avec un petit télescope[3].

Localisation de NGC 6210 dans la constellation d'Hercule (Stellarium).
Position de NGC 6210 par rapport une étoile de la constellation d'Hercule.

NGC 6210 est à environ 4 degrés au nord-est de l'étoile Beta Herculis, l'étoile la plus brillante de la constellation d'Hercule avec une magnitude de 2,8.

Caractéristiques

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Distance, taille et vitesse

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Le logiciel en ligne Aladin Lite permet de consulter les données astronomiques de plusieurs catalogues, dont le « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) »[8]. Pour NGC 6210, Gaia EDR3, la parallaxe de NGC 6210 est égale à 0,486 2 ± 0,031 9 mas[5], ce qui correspond à une distance de 1655 +144
−127
pc
.

La taille apparente de la nébuleuse est de 65,85 secondes d'arc[2], ce qui, compte tenu de la distance et grâce à un calcul simple, équivaut à une taille réelle de 2,14 +0,13
−0,15
 al.

Deux valeurs identiques de la vitesse sont indiquées sur la base de données Simbad, soit −35,6 ± 0,9 km/s[9],[10].

Autre image de NGC 6210 par le télescope spatial Hubble.
NGC 6210 par le relevé SDSS.

La forme de NGC 6210 est très amorphe et irrégulière, mais elle épouse à peu près la forme d'une ellipsoïde[11]. Deux parties forment la nébuleuse, une région interne brillante avec de nombreux arcs et filaments qui s'étendent sur 13" par 16", ainsi qu'une région externe plus volumineuse et plus pâle dotée d'une paire de structures tubulaires[12]. Les émissions de la partie externe ne représente que 1 % du total des émissions[11].

Étoile de la nébuleuse

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La magnitude apparente visuelle de son étoile centrale est égale à 12,66 et son spectre correspond à celui d'une étoile de type O riche en hydrogène. Sa température est estimée à 65 000 K. L'abondance des éléments suggère une étoile progénitrice de masse probablement égale à 0,9 [11]. La vitesse de la matière éjectée de cette étoile est de 2 180 km/s et sa perte de masse est estimée à 2,2 × 10−9  par année. Un jet collimaté semble exister au nord-ouest de la nébuleuse, suggérant que l'étoile centrale éjecte de la matière le long de deux et peut-être quatre de ces directions[13].

Selon une autre source, l'étoile au centre de cette nébuleuse exibite un spectre de type spectral O(H)3. Sa magnitude visuelle est égale à 12,43 et sa masse est estimée à 1,99 . Sa température de surface atteint les 76 kK () et sa luminosité est égale à 6 457 ()[14]. Le rayon de la nébuleuse est estimé à 0,065 pc et son âge est égal à 6 020 ans[14].

Notes et références

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  1. Diamètre isophote du relevé SDSS.
  2. dimension = (2057 +144
    −127
    pc) x (3,2616 al/pc) x ((65,85/3600)°) x (3,1416/180) = 2,14 +0,13
    −0,15
    al.
  3. La magnitude absolue M est donnée par l'équation suivante M = m-5 x log10(D/10), où m est la magnitude apparente et D la distance en parsec.

Références

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  1. a b c et d (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 6200-6249 » (consulté le ).
  2. a b c d et e (en) « Results for object NGC 6210 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  3. a et b (en) « NGC 6210 - Planetary Nebula in Hercules », The Sky Live (consulté le )
  4. a et b (en) « NGC 6210 -- Planetary Nebula éditeur=Simbad » (consulté le )
  5. a et b (en) « NGC 6765 », Aladin Lite, Centre de données astronomiques de Strasbourg (consulté le )
  6. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 6200 à 6299 », Site WEB du cours d'astronomie du Cégep de Valleyfield.
  7. (en) « NGC 6210: The "Turtle in Space" Planetary Nebula » (consulté le )
  8. (en) « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) », ESA
  9. M. Duflot, P. Figon et N. Meyssonnier, « Vitesses radiales. Catalogue WEB: Wilson Evans Batten. Subtittle: Radial velocities: The Wilson-Evans-Batten catalogue », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 114,‎ , p. 269 (Bibcode 1995A&AS..114..269D, lire en ligne [PDF])
  10. R. E. Wilson, « General Catalogue of Stellar Radial Velocities », VizieR On-line Data Catalog III/21,‎ (Bibcode 2010yCat.3021....0W, lire en ligne)
  11. a b et c S. R. Pottasch, J. Bernard-Salas et T. L. Roellig, « Abundances in the planetary nebula NGC 6210 », Astronomy and Astrophysics, vol. 499, no 1,‎ , p. 249-256 (DOI 10.1051/0004-6361/200911654, Bibcode 2009A&A...499..249P, lire en ligne [PDF])
  12. J. Bohigas, V. Escalante, M. Rodríguez et R. J. Dufour, « Echelle spectroscopy and photoionization modelling of the entire planetary nebula NGC 6210 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 447, no 1,‎ , p. 817-835 (DOI 10.1093/mnras/stu2389, Bibcode 2015MNRAS.447..817B, shorturl.at/cDSW8 [PDF])
  13. J. P. Phillips et L. Cuesta, « NGC 6210: an Observational Case Study of a Jet Emitting Source », Astronomical Journal, vol. 111,‎ , p. 1227-1240 (DOI 10.1086/117868, Bibcode 1996AJ....111.1227P, lire en ligne [PDF])
  14. a et b I. González-Santamaría, M. Manteiga, A. Manchado, A. Ulla, C. Dafonte et P. López Varela, « Planetary nebulae in Gaia EDR3: Central star identification, properties, and binarity », Astronomy & Astrophysics, vol. 656, no A51,‎ , p. 21 pages (DOI 10.1051/0004-6361/202141916, Bibcode 2021A&A...656A..51G, lire en ligne [PDF])

Articles connexes

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Liens externes

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