Mort sur la piste
Réalisation | Philippe Dajoux |
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Scénario |
Matthieu Savignac Didier Neyrac |
Musique | Sébastien Baret |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Neyrac Films France Télévisions Be-FILMS RTBF |
Pays de production |
France Belgique |
Genre | Policier |
Durée | 90 minutes |
Première diffusion |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Mort sur la piste est un téléfilm franco-belge réalisé par Philippe Dajoux sur un scénario de Matthieu Savignac et Didier Neyrac, et diffusé pour la première fois en Belgique le sur La Une et en France le sur France 2.
Cette fiction est une coproduction de Neyrac Films[1], France Télévisions, Be-FILMS et la RTBF (télévision belge), réalisée avec la participation de la Radio télévision suisse (RTS) et de TV5 Monde, ainsi que le soutien de la région des Pays de la Loire[2] et de l'Automobile Club de l'Ouest.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre français : Mort sur la piste
- Réalisation : Philippe Dajoux[1],[3],[4]
- Scénario : Matthieu Savignac et Didier Neyrac[1],[3],[4]
- Musique : Sébastien Baret
- Décors : Laurence Brenguier
- Costumes : Laetitia Guiral
- Cheffe coiffeuse : Séverine Papin[4]
- Photographie : Bruno Rosanvallon
- Son : Jean-Paul Bernard
- Montage : Constance Alexandre
- Production : Jean-Baptiste Neyrac[1]
- Sociétés de production : Neyrac Films[1]
- Pays de production : France / Belgique
- Langue originale : français
- Format : couleur
- Genre : Policier
- Durée : 90 minutes[5]
- Dates de première diffusion :
Distribution[9]
[modifier | modifier le code]- Jason Priestley : Ryan Martin
- Éléonore Bernheim : Sabrina Nedjard
- Olivier Marchal : Antoine Palestro
- Roby Schinasi : Thomas Palestro
- Adèle Galloy : Camille Palestro
- Paul Angeli : Jérémy Tellier
- Olivia Courbis : lieutenant Estelle
- Rudy Basset : lieutenant Théo
- François Bureloup : le médecin légiste
- Jacques Bouanich : Dino Lavezzi
- Guillaume Haubois : Mathieu Nerval
- Marie Guillard : la mère de Mathieu Nerval
- Mathieu Delarive : Tristan Poncelet
- Guillaume Faure : commandant Dumont
- Louvia Bachelier : Lola Nedjard, la fille de Sabrina
- Angèle Garnier : Mélanie Meyer
- Benoît Tréluyer : Franck Turpin
- Romain Valette : Maxime Simonet
- Annaëlle L'Hopital : Léa Lavoine
- Emmanuelle Schaaff : Julie Delplat
- Sebastian Lazennec : Julien Meyer
Production
[modifier | modifier le code]Genèse et développement
[modifier | modifier le code]Le scénario est de la main de Matthieu Savignac et Didier Neyrac, et la réalisation est assurée par Philippe Dajoux[1],[3].
La production est assurée par Jean-Baptiste Neyrac pour Neyrac Films[1].
Le scénariste Didier Neyrac précise : « J'ai couvert les 24h pendant 20 ans pour France Télévisions et à chaque fois, je me suis dit qu'il y avait un film à faire sur les 24h et sur la région. J'adore la région »[4]. Son frère, le producteur Jean-Baptiste Neyrac, confirme : « Mon frère a eu l'idée d'un synopsis dans lequel un comédien américain jouait un flic qui revenait en France. En partant de cette idée, on a discuté avec France Télévisions pour monter un projet autour des 24h du Mans »[10]. Comme le centenaire de cette course mythique avait lieu cette année, Jean-Baptiste Neyrac estimait qu'« il y avait une vraie logique à partir là-dessus »[10]. Il a fallu convaincre l'Automobile Club de l'Ouest, créateur et organisateur des 24h du Mans, pour pouvoir tourner sur le circuit : « On leur a expliqué qu'un polar dans l'univers des 24h du Mans pouvait faire entre 5 et 6 millions de téléspectateurs. Grâce à cet argument, ça a fonctionné » et les équipes du film ont pu tourner pendant deux jours sur le circuit, explique encore le producteur[10].
Attribution des rôles
[modifier | modifier le code]Le producteur Jean-Baptiste Neyrac explique comment Jason Priestley, l'acteur canadien qui interprétait Brandon Walsh dans la série Beverly Hills 90210, a été recruté pour le téléfilm : « Le film se passe pendant le centenaire des 24 heures du Mans, qui a lieu cette année. Il faut savoir que cette course est très connue aux États-Unis, presque plus qu'en France. C'était donc l'occasion de donner une dimension plus internationale au film. Pour la crédibilité et l'authenticité du personnage, nous avions besoin de quelqu'un qui soit au minimum d'Outre-Manche, voire d'Outre-Atlantique. Nous cherchions aussi quelqu'un qui parle français. On a contacté une directrice de casting anglaise et nous avons répertorié des comédiens potentiels. Jason Priestley arrivait en tête de notre liste. Il a été très réceptif puisqu'on a eu un retour de sa part extrêmement rapide, en moins de 48 heures. La directrice de casting n'en croyait pas ses yeux ! »[11]. Le producteur s'est rendu à Nashville pour présenter le projet au comédien : « On a rencontré quelqu'un d'extrêmement motivé. Il a adoré le scénario et l'histoire de cet ancien pilote qui revient en France 25 après. Il parle aussi un français… parfaitement américain avec un charmant accent »[11].
Jason Priestley, qui a eu une carrière de pilote dans les années 1990 avant d'être victime d'un accident en 2002 en Indy Pro Series[11], confie : « Être au Mans et travailler sur le circuit est vraiment agréable pour moi. J'ai été un pilote de course pendant longtemps, j'ai couru dans toutes les grandes courses américaines, mais je ne l'ai jamais fait au Mans » confie-t-il à France 3[4],[6]. « C'est un défi de jouer dans une autre langue que la mienne, et j'avais envie de le relever » confiait l'acteur durant le tournage, au journal Le Parisien[12]. « Le sujet, bien sûr, me plaisait, ce qui était important. Mais ce qui m'intéressait le plus, c'était de tourner en France »[12]. L'acteur essaie de venir en France tous les deux ou trois ans en vacances : « J'ai été partout en France : c'est l'un de mes pays préférés. C'est pour cela que venir tourner en France a été une décision très facile pour moi »[12].
Philippe Dajoux, le réalisateur du film, souligne que « c'est une première d'avoir un acteur américain comme Jason Priestley dans une fiction française »[4].
De son côté, Éléonore Bernheim confie : « J'avais très envie de travailler avec Philippe Dajoux, le réalisateur, et quand on m'a dit que c'était avec Jason Priestley, je me suis dit qu'il fallait honorer la vie. C'est un peu pour ça que j'ai accepté aussi, je me suis dit que si jamais à 12 ans quand je regardais Beverly Hills, que je rentrais le soir à 18h pour pas louper un épisode, on m'avait dit 'Tu vois ce gars-là, le Brandon ? Un jour, tu vas tourner avec lui' je n'y aurais pas cru »[4],[6].
Tournage
[modifier | modifier le code]Le tournage se déroule du au au Mans, sur le circuit automobile et dans les environs, dans le département français de la Sarthe dans la région des Pays de la Loire[1],[3],[4],[8],[13].
Lors d'une conférence de presse vidéo organisée par France 3 le 13 octobre 2023, Jason Priestley avoue à propos du tournage : « Tout le monde parlait français, c'était un défi pour moi de suivre avec mon français de lycée du Canada. C'était la première fois, mais je reviendrai dès qu'on me le demandera »[7].
Accueil
[modifier | modifier le code]Diffusions et audience
[modifier | modifier le code]En Belgique, le téléfilm, diffusé le sur La Une, est regardé par 331 250 téléspectateurs[14].
En France, le succès obtenu par le téléfilm en Belgique convainc France Télévisions de le diffuser sur France 2 et non sur France 3 comme initialement prévu[8]. Diffusé le sur France 2, il est regardé par 4 640 000 téléspectateurs, soit 23,8% sur l'ensemble du public et permet à la chaîne publique de s'imposer comme leader des audiences[15].
Accueil critique
[modifier | modifier le code]Pour le magazine Moustique « Le duo d'inspecteurs emmené par Éléonore Bernheim et Jason Priestley est un peu inégal, la première étant moins convaincante que le second dans le rôle de l'enquêtrice intransigeante. Olivier Marchal, en revanche, convainc totalement en Antoine Palestro, le patron bourru et mystérieux de l'écurie éponyme »[16].
Le magazine Télé 7 jours estime que, dans ce téléfilm policier tourné avec une icône des années 90, « l'enquête pour meurtre, en toile de fond, ne déçoit pas »[17].
Pour l'hebdomadaire Télé Star, Mort sur la piste est « un thriller solide mené avec brio par un tandem hétéroclite et talentueux »[17].
Références
[modifier | modifier le code]- « France 3 / Neyrac Films : Jason Priestley (« Beverly Hills ») dans « Mort sur la piste » », sur Satellifacts, .
- « Diffusion du téléfilm Mort sur la piste le samedi 4 novembre sur France 2 », sur Région Pays de la Loire (consulté le ).
- Florian Lautré, « Mort sur la piste : une star de Beverly Hills et Olivier Marchal réunis dans un téléfilm pour France 3 », sur Allociné, .
- Camille Aguilé, « Mort sur la piste, un téléfilm policier avec Jason Priestley, de Beverly Hills, en tournage sur le circuit des 24h du Mans », sur France 3 Pays de la Loire, .
- « Mort sur la piste », sur Allociné (consulté le ).
- Noémie Jadoulle, « Mort sur la piste : un téléfilm français avec l'acteur américain Jason Priestley », sur RTBF, .
- « Jason Priestley, alias Brandon dans « Beverly Hills 90210 », dans un téléfilm policier le 4 novembre sur France 2 », sur Le Parisien, .
- Marie Mutricy, « Tourné au Mans, le téléfilm Mort sur la piste avec Jason Priestley sera diffusé en novembre sur France 2 », sur France Bleu Maine, .
- « Mort sur la piste », sur Allociné, .
- Jennifer Radier, « Mort sur la piste avec Jason Priestley : on était sur le tournage du film sur les 24h du Mans », sur Allociné, .
- Emmanuelle Litaud, « « Il a dit oui tout de suite » : comment Jason Priestley (Beverly Hills 90210) s'est retrouvé dans une fiction de France 3 », sur Le Figaro Magazine, .
- Frédéric Seront, « «Mort sur la piste»: Jason Priestley débarque dans… un téléfilm français sur la Une », sur Ciné Télé Revue, .
- Claire Steinlen, « Jason Priestley, le comédien de « Beverly Hills », tourne un téléfilm pour France 3 », sur Le Parisien, .
- « Audiences TV du 7 septembre 2023 en Belgique », sur cim.be
- Valentin Delepaul, « Audiences TV Prime (samedi 4 novembre 2023) : le retour de la Star Academy sur TF1 dominé par Mort sur la piste, Jean-Luc Lemoine plus fort que 9-1-1 Lone Star sur M6 », sur Toutelatele, .
- Émilien Hofman, « Mort sur la piste, un crime aux 24 Heures du Mans », sur Moustique, .
- Titou, « Avis et critiques Mort sur la piste (France 2) avec Olivier Marchal et Jason Priestley le 4 novembre 2023 », sur Nouveautés télé, .
Liens externes
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