Mireia Vehí
Mireia Vehí | |
Mireia Vehí, en 2019. | |
Fonctions | |
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Députée aux Cortes Generales | |
– (3 ans, 8 mois et 14 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Barcelone |
Législature | XIVe |
Groupe politique | Mixte |
Députée au Parlement de Catalogne | |
– (1 an, 9 mois et 9 jours) |
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Élection | |
Législature | XIe |
Groupe politique | CUP |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vilafant (Catalogne, Espagne) |
Profession | Sociologue |
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Mireia Vehí i Cantenys, née le à Vilafant, est une femme politique catalane. Elle est députée au Parlement de Catalogne pour la Candidature d'unité populaire (CUP) de 2016 à 2017.
Biographie
[modifier | modifier le code]Carrière et activités militantes
[modifier | modifier le code]Mireia Vehí i Cantenys est née en 1985 à Vilafant, dans l'Alt Empordà[1], commune dont sa mère, Consol Cantenys, est maire depuis 2011[2].
Après avoir étudié à Grenade, elle devient sociologue à l'université autonome de Barcelone, spécialiste des migrations, des droits humains, du genre et de l'interculturalité. Elle travaille également au Centre d'études africaines et interculturelles de Barcelone, puis pour le programme BCN Interculturalité de la mairie de Barcelone en 2015[1].
Elle milite au sein de différents mouvements sociaux. Elle participe au mouvement okupa à Grenade entre 2007 et 2010, puis est membre de l'assemblée du quartier de Poble-sec à Barcelone[3]. Elle milite également pour des mouvements féministes, et pour des mouvements de défense des droits des étrangers[4]. Elle est notamment porte-parole de la plateforme Tanquem els CIE à Barcelone en 2014, qui milite contre les centres d'internement d'étrangers[5].
Elle s'installe à Sabadell en 2015, et soutient la coalition de gauche radicale Crida per Sabadell (ca) lors des élections municipales de [1].
Députée au Parlement de Catalogne
[modifier | modifier le code]Lors des élections au Parlement de Catalogne du 27 septembre 2015, Mireia Vehí est placée en huitième position sur la liste de gauche radicale indépendantiste de la Candidature d'unité populaire (CUP) dans la circonscription de Barcelone, et n'est pas élue. En , quatre députés de la CUP démissionnent pour des motifs différents à la suite du pacte avec Ensemble pour le oui, et Mireia Vehí entre alors au Parlement[6].
Au Parlement, elle est porte-parole de la CUP auprès des commissions de l'intérieur, du travail et de la sécurité routière. Elle est également membre de la commission d'étude sur l'entrepreneuriat et les travailleurs autonomes[7]. Première femme à faire partie de l'équipe dirigeante de la commission de l'intérieur, en tant que porte-parole de son groupe politique, elle est confrontée à un domaine considéré comme masculin, où la légitimité des femmes n'est pas acquise[8].
En 2016, elle participe à la commission conjointe chargée de rédiger la proposition de loi sur la protection sociale catalane, avec Albert Botran (CUP), Chakir El Homrani et Natàlia Figueras (ca) (Ensemble pour le oui). Il s'agit de la première des trois lois de déconnexion qui doivent rendre possible l'indépendance de la Catalogne en créant les structures du futur État[9]. La proposition de loi est déposée au Parlement en [10].
En , Mireia Vehí est expulsée de Turquie, alors qu'elle se rendait avec une autre militante à une manifestation féministe à Diyarbakır, dans le Kurdistan turc, à l'occasion de la Journée internationale des femmes[11].
Elle perd son siège de député lors de la dissolution du Parlement catalan le et la mise en application de l'article 155 de la Constitution espagnole.
Membre du Congrès des députés
[modifier | modifier le code]Le , lors des élections générales anticipées, elle est élue députée au Congrès des députés, la chambre basse des Cortes Generales, au titre de la circonscription électorale de Barcelone, et y siège à partir du .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (ca) « La sabadellenca Mireia Vehí (CUP) serà diputada al Parlament », iSabadell, 12 janvier 2016.
- (ca) « Mireia Vehí (CUP): «L'acord pot ser una oportunitat o pot ser una jugada equivocada» », Empordà, 20 janvier 2016.
- (ca) « 25 exemples del pas dels moviments socials a la política (institucional) més enllà d’Ada Colau i de Carme Forcadell », Crític, 19 avril 2016.
- (ca) « Dues vallesanes convertiran la CUP en el grup amb més presència femenina », Nació Digital, 11 janvier 2016.
- (ca) « Centenars de persones demanen el tancament del CIE de la Zona Franca », Ara, 11 janvier 2014.
- (es) « Los nuevos diputados de la CUP », La Vanguardia, 12 janvier 2016.
- (ca) Sra. Mireia Vehí i Cantenys, Parlement de Catalogne.
- (ca) « Ni senyoretes ni nenes », La Vanguardia, 8 mars 2016.
- (ca) « Junts pel Sí i la CUP registren la primera llei de desconnexió », Nació Digital, 31 mai 2016.
- (ca) « La tercera llei de desconnexió arrenca malgrat les tensions entre JxSí i la CUP », Nació Digital, 31 mars 2016.
- (es) « La diputada de la CUP Mireia Vehí, deportada de Turquía », sur La Vanguardia, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (ca) Sra. Mireia Vehí i Cantenys, Parlement de Catalogne.
- Fiche sur le site du Congrès des députés : XIVe législature.