Aller au contenu

Maresquel-Ecquemicourt

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Maresquel-Ecquemicourt
Maresquel-Ecquemicourt
La mairie.
Blason de Maresquel-Ecquemicourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité Communauté de communes des 7 Vallées
Maire
Mandat
Lionel Leborgne
2020-2026
Code postal 62990
Code commune 62552
Démographie
Gentilé Maresquellois
Population
municipale
1 048 hab. (2021 en évolution de +7,93 % par rapport à 2015)
Densité 133 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 24′ 40″ nord, 1° 55′ 41″ est
Altitude Min. 13 m
Max. 104 m
Superficie 7,89 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Beaurainville
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Auxi-le-Château
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Maresquel-Ecquemicourt
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Maresquel-Ecquemicourt
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Maresquel-Ecquemicourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Maresquel-Ecquemicourt
Liens
Site web maresquel-ecquemicourt.org

Maresquel-Ecquemicourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle est créée en 1969 par la fusion des communes de Maresquel et d'Ecquemicourt. Ses habitants sont appelés les Maresquellois. La commune fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées.

En 2022, pour la première fois dans la commune et dans le montreuillois, des vignes sont vendangées.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Maresquel-Ecquemicourt se trouve respectivement à 14 km au sud-est de Montreuil-sur-Mer, à 9 km d'Hesdin et à 35 km au nord d'Abbeville.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Les communes limitrophes sont Contes, Aubin-Saint-Vaast, Beaurainville, Campagne-lès-Hesdin et Gouy-Saint-André.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 7,89 km2 ; son altitude varie de 13 à 104 m[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par la Canche, fleuve côtier du Pas-de-Calais de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et qui se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage, limite au nord Maresquel[3]. Un petit ruisseau traverse également la commune, le Fiez ou Fliez, cours d'eau naturel non navigable de 4,68 km, qui prend sa source dans la commune de Contes et se jette dans la Canche au niveau de la commune de Beaurainville[4].

La commune possédait autrefois des marais peu à peu drainés et comblés. Les archives départementales ont reçu en 1894 un plan du marais communal, fait par Lens et daté de 1780[5].

Bastion de la fabrication de papier, responsable d'une partie de la pollution de la Canche dans les années 1980/1990, Maresquel perdra sa papeterie en 2006.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Maresquel-Ecquemicourt[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 894 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 20 km à vol d'oiseau[8], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,9 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

La commune est située à la jonction de deux paysages tel que définis dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[12] :

  • le « paysage montreuillois », qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[13] ;
  • le « paysage du val d’Authie », qui concerne 83 communes, et qui se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composée pour 70 % en culture[14].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Espaces protégés et gérés

[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15].

Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune trois terrains gérés (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France :

  • le marais de Beaurainchateau, d'une superficie de 62,371 ha[16] ;
  • la cavité du flayer, d'une superficie de 4,983 ha[17] ;
  • le marais du Planty, d’une superficie de 9,542 ha[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3] :

et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin, d’une superficie de 12 059 ha et d'une altitude variant de 4 à 133 mètres[22].

Espèces faunistiques et floristiques

[modifier | modifier le code]

L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[23].

Une entrée de la commune.

Au , Maresquel-Ecquemicourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaurainville[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,9 %), prairies (15,5 %), zones urbanisées (13,9 %), forêts (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Voies de communication

[modifier | modifier le code]

La commune est accessible par la route nationale 39, qui est une route express entre Hesdin et Montreuil.

La gare de Maresquel, située sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples, est desservie par des TER Nord-Pas-de-Calais entre les gares de Boulogne-Ville et Saint-Pol-sur-Ternoise, Arras ou Lille-Flandres. La Gare d'Étaples - Le Touquet, située à 25 min par le train et à 25 km par la route de Maresquel-Ecquemicourt, est desservie par des TGV et TERGV en direction de Lille-Europe et Paris-Nord.

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

Risque inondation

[modifier | modifier le code]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[30].

Les anciennes communes de Maresquel et d'Ecquemicourt ont fusionné en 1969[31].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Maraculum (1135), Maresquellium (1156), Marescel (1165), Mareschel (1187), Mareskiel (1201), Mareskiene (1205), Mareskel (1248), Maresquel (XIVe siècle), Maresquels (1507), Maresquelles (XVIIIe siècle), Maresquel (1789)[32], Maresquel-Ecquemicourt depuis 1968[1].

Ecquemicourt

[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Erkemari curtis (fin XIe siècle), Erkemercort (1113), Erchemercort (1143), Erchemercurt et Erchemecurt (1163), Herkemercorth (1178), Erchemeri curtis, Erchemeir curtis et Herchemercurt (XIIe siècle), Erquemercort (1202), Heeremercourt (1217), Herkemercort (1252), Harquemecourt (1282), Herkemecourt, Hechemercourt (1292), Eskemecourt (1296), Ékemecourt (1345), Eckemecourt (1358), Esquemecourt (1372), Ecquemecourt (1375), Équemecourt (1429), Esquemecourt (1443), Esguemicourt (1631), Ecmicourt (1638), Exquemicourt (1790), Ecquemicourt (1789)[33], Maresquel-Ecquemicourt depuis 1968[1].

Herkemercurt (vers 1120). D'un nom de personne germanique Erchenmar + cortem[34].

Ecquemicourt portait le nom d'Esquemicourt en 1723 (Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France). « Esquemicourt, dans l'Artois, Diocèse d'Arras, Parlement de Paris, Intendance d'Amiens, Gouvernance, Bailliage et Recette de Saint Pol, a 87 habitants. »

Temps modernes

[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française, Ecquemicourt était le siège d'une seigneurie[35].

Seigneur d'Ecquemicourt

[modifier | modifier le code]

Charles Laizer de Siongeat, chevalier, seigneur d'Ecquemicourt, chevalier de Saint-Louis, ancien premier enseigne dans le régiment des gardes françaises, membre des États nobles d'Artois, bénéficie en novembre 1759 de lettres données à Versailles, lui accordant le titre de comte. La famille, connue depuis le XIVe siècle, est originaire d'Auvergne. François de Laizer, père de Charles, commandait un bataillon au régiment du Lyonnais et a eu un bras arraché lors de la bataille de Denain. Il est mort peu après de ses blessures. Jean de Laizer, aïeul de Charles, était écuyer de la Grande Écurie du roi et a été tué au combat en tant que capitaine au régiment d'Esfiat. Plusieurs autres membres de la famille ont combattu au service du roi. Pour ces motifs, Charles de Laizer de Siongeat bénéficie du titre de comte pour lui et sa postérité, est autorisé à mettre une couronne de comte sur ses armes, n'est pas obligé d'affecter le titre à une terre en particulier[35].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

La papeterie de Maresquel a fourni de l'emploi, à ses habitants et aux habitants de la région, depuis la création de la première papeterie en 1840. Au milieu des années 1970, elle produisait 300 tonnes de papier et 650 familles en vivaient. En 1929, elle est reprise par une entreprise belge (De Ruysscher), ensuite, en 1985, elle devient une filiale d’Aussedat Rey (Iridium) puis est rachetée par les Américains d’International Paper en 1989 qui fermeront l’usine en 2006. Deux meules en béton, installées sur la place des tilleuls et inaugurées le , rappelle la mémoire de la papeterie. Le site a retrouvé une nouvelle vie avec l'installation de nouvelles entreprises[36],[37].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais[38].

Commune et intercommunalités

[modifier | modifier le code]

La commune a fait partie, de 1996 à 2013, de la communauté de communes du val de Canche et d'Authie et, depuis le , elle fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées (7 Vallées comm) dont le siège est basé à Hesdin. La communauté de communes des 7 Vallées regroupe 69 communes et compte 29 444 habitants en 2021.

Circonscriptions administratives

[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie du canton de Campagne-lès-Hesdin, depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements[1],[38].

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est maintenant rattachée, ainsi que toutes les communes de l'ancien canton de Campagne-lès-Hesdin, au canton d'Auxi-le-Château qui passe de 26 à 84 communes[38].

Circonscriptions électorales

[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie, depuis 1986, de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs de Maresquel-Ecquemicourt de 1968 à nos jours
Période Identité Étiquette Qualité
1968 1971 Charles Martin    
1971 1983 Marie Wilquin-Pizzety PS  
1983 1989 Alain Decaudin[39],[40] PS Ingénieur à la papeterie
1989 1993 Jacqueline Pawlowski    
1995 2014 Alain Decaudin[39],[40] PS Ingénieur à la papeterie
2014 En cours
(au 28 mars 2022)
Lionel Leborgne SE Éducateur spécialisé[41],[42]
Réélu pour le mandat 2020-2026[43],[44],[45]

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Maresquellois[46].

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].

En 2021, la commune comptait 1 048 habitants[Note 7], en évolution de +7,93 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
385392378479501560568641663
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
667634622567575540519495480
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
493484514507445466461484543
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7458351 0051 037900847846839883
2014 2019 2021 - - - - - -
9711 0301 048------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 478 hommes pour 530 femmes, soit un taux de 52,58 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,5 
9,4 
75-89 ans
11,4 
20,9 
60-74 ans
23,4 
20,3 
45-59 ans
16,8 
15,8 
30-44 ans
15,5 
13,1 
15-29 ans
14,0 
19,7 
0-14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

En juillet 2023, les 7, 8, 14 et à 22 h 30 au stade de football communal, un spectacle son et lumières historique multi-époques, baptisé Le Prisonnier du temps, a eu lieu pour la première fois dans la commune, réunissant plus de 250 bénévoles. Le spectacle retrace l’histoire de Louis, jeune garçon qui voyage à travers les époques marquantes de notre civilisation grâce à une machine fabriquée avec son grand-père[52].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Viticulture

[modifier | modifier le code]

En 2022, pour la première fois dans la commune et dans le montreuillois, des vignes sont vendangées. Le vignoble, planté en 2020, de 8 000 pieds de chardonnay sera vinifié dans un chai à Dompierre-Becquincourt, dans la Somme. Les premières bouteilles seront commercialisées en 2023[54].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes, pour Maresquel, de la famille de Dion de Ricquebourg et, pour Ecquemicourt, de la famille De Laizier de Siougeat.
Blason de Maresquel-Ecquemicourt Blason
Parti: au 1er d'argent à l'aigle bicéphale de sable, becquée et membrée de gueules, chargée sur sa poitrine d'un écusson d'or, au 2e de sable à la bande d'or accompagnée en chef d'une étoile et d'une rose et en pointe d'une rose et d'une étoile, le tout d'argent[55].
Détails
La commune de Maresquel-Ecquemicourt a juxtaposé, en un parti, les armes des deux familles.

Adopté par la municipalité.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Beaurainville comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  9. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canche (E54-003-) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fiez (E5400800) » (consulté le )
  5. Rapport de M. L'archiviste départemental sur la situation des archives de la préfecture, des sous-préfectures, des communes et des hospices du Pas-de-Calais et sur la bibliothèque départementale durant l'exercice 1893-1894, Arras, 1894 (extrait du volume du Conseil Général du Pas-de-Calais de la session d'août 1894) (consulté 2009 12 30), p. 290
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Maresquel-Ecquemicourt et Humières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du val d’Authie », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « Espace protégé FR4505950 - marais de Beaurainchateau », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « espace protégé FR4505938 - cavité du flayer », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « espace protégé FR4505989 - marais du Planty », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF 310030121 - Marais de Beaurainchâteau », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF 310013687 - Marais et prairies humides de Contes et d’Ecquemicourt », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF 310030086 - Marais d’Ecquemicourt », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF 310013699 - La basse Vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  25. « Unité urbaine 2020 de Beaurainville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  26. Insee, « Métadonnées de la commune de Maresquel-Ecquemicourt ».
  27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  30. République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264,‎ , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
  31. Fabrice Leviel, « Alors que trois com de com ne feront bientôt qu'une, ces communes montreuilloises qui ont déjà fait l'expérience de la fusion... : Les communautés de communes de l’Hesdinois, du Val de Canche et de Canche-Ternoise vont bientôt ne faire qu’une. Les communes de Bouin-Plumoison, Maresquel-Ecquemicourt et Bréxent-Énocq ont, elles, fusionné il y a longtemps. Hesdin a tenté de faire une grande agglomération en englobant les villages voisins, sans succès. Que tirer de ces expériences ? », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 244.
  33. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 128 et 130.
  34. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
  35. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 91, lire en ligne.
  36. a et b Philippe Lambert, « Un monument rappelle la mémoire de la papeterie de Maresquel », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Chœeurs de Papetiers, « Historique du site des papeteries de Maresquel », sur zi.site.maresquel.free.fr (consulté le ).
  38. a b et c « Rattachements administratifs de la commune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
  39. a et b « Maresquel-Ecquemicourt : Alain Decaudin, maire pour la vie », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En 1977, il est élu conseiller municipal. Il a ensuite cumulé quatre mandat de maire. A 70 ans, il a fait le choix de ne plus se représenter aux dernières élections municipales. La fermeture et la disparition de la papeterie, dans laquelle il a été ingénieur, auront marqué sa carrière d’élu ».
  40. a et b « Alain Decaudin s’en est allé », L'Abeille de la Ternoise, nos 8716-1909,‎ , p. 5 « Engagé au parti socialiste, il s'est investi dans la vie politique de sa commune en 1977. Élu conseiller municipal, il a ensuite cumulé quatre mandats de maire, de 1983 à 1989 puis de 1995 à 2014. Il est à l'origine de plusieurs réalisations comme la création de la salle des fêtes, de lotissements, d'un béguinage, du RPI de Maresquel-Ecquemicourt, Contes et Aubin-Saint-Vaast et de la revitalisation du site de l'ancienne papeterie après sa fermeture en 2006 ».
  41. « Projets des maires : à Maresquel, Lionel Leborgne « suit [sa] ligne de conduite » : Habitant la commune depuis deux ans, Lionel Leborgne, éducateur spécialisé de 39 ans, entame son premier mandat de maire (sans étiquette). Il a passé treize années au conseil municipal de Radinghem dont un mandant de premier adjoint. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Regard sur Maresquel-Ecquemicourt : Lionel Leborgne, maire depuis 2014, évoque les projets et les pistes de travail pour rendre son attractivité à cette commune longtemps marquée par l’activité papetière. », L'Avenir de l'Artois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21599233
  44. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  45. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  46. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Maresquel-Ecquemicourt (62552) », (consulté le ).
  51. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  52. Louise Martel, « Coup de projecteur sur «Le Prisonnier du temps», son et lumière historique à Maresquel », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  54. Claire de Vregille, « Des vignes vont être vendangées pour la première fois dans le Montreuillois », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. « 62552 Maresquel-Ecquemicourt (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).