Aller au contenu

Les Essarts-le-Vicomte

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les Essarts-le-Vicomte
Les Essarts-le-Vicomte
Église Saint-Michel des Essarts-le-Vicomte.
Blason de Les Essarts-le-Vicomte
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Épernay
Intercommunalité CC de Sézanne-Sud Ouest Marnais
Maire
Mandat
Cyril Laurent
2020-2026
Code postal 51310
Code commune 51236
Démographie
Gentilé Essartois
Population
municipale
136 hab. (2021 en évolution de −8,11 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 39′ 39″ nord, 3° 33′ 21″ est
Superficie 11,29 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Sézanne-Brie et Champagne
Législatives 3e circonscription de la Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Les Essarts-le-Vicomte
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Les Essarts-le-Vicomte
Géolocalisation sur la carte : Marne
Voir sur la carte topographique de la Marne
Les Essarts-le-Vicomte
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Les Essarts-le-Vicomte
Vue aérienne des Essarts-le-Vicomte.

Les Essarts-le-Vicomte est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est.

Le nom des habitants est Essartois.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Fossé 01 de Bouchy-le-Repos[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique des Essarts-le-Vicomte[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassée Voulzie ». Ce document de planification concerne le territoire du bassin versant de l'Armançon qui s’étend sur 1 710 km2 et se répartit sur trois départements (l'Aube, l'Yonne et la Marne). Le périmètre a été rrêté le 2 septembre 2016, le diagnostic a été validé le 29 novembre 20220. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA)[2].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Les Essarts-le-Vicomte est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,7 %), zones urbanisées (2,3 %), forêts (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Essarta (1171) ; L'Essart (vers 1222) ; Les Essarts, les Essarts-le-Visconte (1370) ; Essarta Vicecomitis (1407) ; Les Essartz-le-Viconte (1553) ; Essarti Vicecomitis (1784) ; Les Essartz (1571)[15] ; Les Essarts-l'Unité[16] (13 oct. 1793) ; Beaux-Essarts (1794)[15].
Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune de change de nom pour Beaucessarts, puis Les Essarts-l'Unité[16]. Le nom des Essarts-le-Vicomte fut changé en celui des Essarts l'Unité par une délibération du maire, des officiers municipaux et des notables du pays, le 13 ou 15 octobre 1793. La délibération est signée de dix-sept habitants. Il faudra attendre le règne de Napoléon III pour que l'on rende à notre commune son ancien nom des Essarts-le-Vicomte.

Le terme Essarts ou Essards a pour origine les grands défrichements et déboisements du Moyen Âge, où l'accroissement de la population entraîna le besoin de gagner de l'espace sur la forêt. Certaines des nouvelles communes ainsi créées furent nommées Essart, du verbe essarter, signifiant défricher.

On lui donne le surnom de Vicomte parce que son seigneur portait ce titre.

À l'origine les massifs forestiers de la Traconne et de la Forêt du Gault ne faisaient qu'un seul ensemble. L'ouverture de la voie royale de Paris à Nancy, aujourd'hui RN 4, a entraîné de grands travaux forestiers conduits par les moines bénédictins de l'abbaye de Nesle-la-Reposte. Le village est mentionné dès 1171 dans des textes.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2014 Philippe Rollet[17]   Agriculteur
2014[18] En cours
(au 15 juillet 2020)
Cyril Laurent LR Docteur en droit public financier, enseignant-chercheur
Conseiller départemental depuis octobre 2020
Vice-président de la CC des Portes de Champagne (2014 → 2016)
Vice-président (2017 → 2020) puis président (2020 →) de la CCSSOM
Réélu pour le mandat 2020-2026[19],[20]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont les Essartois et les Essartoises.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 136 habitants[Note 3], en évolution de −8,11 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300241273220215261253257281
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
257263253243237234253260254
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
261244252228223250219201195
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
185163142118112118130157142
2021 - - - - - - - -
136--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et associations

[modifier | modifier le code]

Le comité des fêtes des jeunes Essartois (CFJE), association régie par la loi du , organise de nombreuses manifestations : un voyage au mois de mai, une brocante vide-greniers le dernier dimanche de juin, un ball-trap le premier samedi de septembre ainsi que différentes festivités : Halloween, Noël des enfants, galette des rois, repas des sociétaires[réf. nécessaire].

Culture locale et société

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

L’église est placée sous le vocable de Saint-Michel ; datant du début du XVIe siècle, ses absides et son transept sont voûtés, éclairés par des fenêtres à réseau flamboyant, la charpente est joliment décorée. Chœur entouré des grilles en fer forgé. Fonts baptismaux. Bel ensemble de boiseries, autel et retable.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de {{{commune}}} Blason
Écartelé : au premier d'azur à deux haches d'argent emmanchées d'or passées en sautoir, surmontées d'une couronne vicomtale du même, au deuxième d'or à trois lionceaux de sable, au troisième d'or à une vouivre de gueules, au quatrième d’azur à la bande d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d’or, qui est de Champagne-Ardennes.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique des Essarts-le-Vicomte » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Fiche communale des Essarts-le-Vicomte », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. « SAGE Bassée Voulzie », sur gesteau.fr (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Les Essarts-le-Vicomte et Esternay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Les Essarts-le-Vicomte ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 97.
  16. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. « Liste des maires de la Marne au 1er août 2008 », sur site de la préfecture de la Marne (consulté le ).
  18. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
  19. « Un premier mandat effectué sans difficulté pour le jeune maire des Essarts-le-Vicomte », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Cyril Laurent réélu maire à Essarts-le-Vicomte : Le maire sortant a été reconduit dans ses fonctions », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.