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Le Tremblay-Omonville

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Le Tremblay-Omonville
Le Tremblay-Omonville
Le château d'Omonville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes du Pays du Neubourg
Maire
Mandat
Jean-François Lefebvre
2020-2026
Code postal 27110
Code commune 27658
Démographie
Population
municipale
376 hab. (2021 en évolution de +12,24 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 07′ 16″ nord, 0° 54′ 53″ est
Altitude Min. 129 m
Max. 145 m
Superficie 5,41 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Neubourg
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Le Tremblay-Omonville

Le Tremblay-Omonville est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Géographie

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Localisation

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Le Tremblay-Omonville est une commune du plateau du Neubourg, dans le centre du département de l'Eure[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 738 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brionne à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Le Tremblay-Omonville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,1 %), zones urbanisées (8,5 %), forêts (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le Tremblay est attesté sous les formes Trembley vers 1140 (charte d’Amaury, cte d’Évreux), Trembleium en 1217, Trembleyum en 1300 (cartulaire S. Trin. Bellim.), Tremblei en 1469, Le Trembley Osmonville en 1700 (dépt de l’élect. de Conches), Le Tremblay Omonville en 1754 (Dict. des postes)[15], Tremblay en 1793, Le Tremblay en 1801[16].
Tremblay: De *trembletu-, ancienne forme masculine désignant un endroit planté de trembles, aujourd’hui une tremblaie.

Omonville est attesté sous les formes Osmundivilla XIIIe siècle (André Duchesne, Liste de serv. militaires), Osmunvilla et Osmuntvilla entre 1225 et 1300 (cartulaire de Beaumont), Aumanville en 1408 (aveu), Domonville en 1562, Aumonville au XVe siècle (dénomb. de la vicomté de Conches).
Omonville n'était qu'un hameau du Tremblay. Depuis le 19 juillet 1953 il est ajouté au nom de la commune.

Jusqu'en 1953, Omonville n'était qu'un hameau : Le Tremblay et Omonville se sont unis cette année pour former la commune nouvelle actuelle.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2006 Philippe Quentin    
2006 En cours Jean-François Lefebvre SE Retraité

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2021, la commune comptait 376 habitants[Note 2], en évolution de +12,24 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
340366371323358346349350357
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
343315313303284267250253242
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
245190192150195186189206175
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
138144187199241270283325337
2021 - - - - - - - -
376--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Église Saint-Martin.
  • Le château d'Omonville, du XVIIIe siècle, classé au titre des monuments historiques depuis 1948[20]. Propriété de l'Ordre de la Rose-Croix, il abrite la Grande Loge de la Juridiction des pays de langue française.
  • Église Saint-Martin.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Le plateau du Neubourg », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
  2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  6. « Orthodromie entre Le Tremblay-Omonville et Brionne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Brionne » (commune de Brionne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Brionne » (commune de Brionne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Évreux », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 220.
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Château d'Omonville », notice no PA00099591, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Liens externes

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