Le Gué-de-Velluire
Le Gué-de-Velluire | |||||
L’église Saint-Martin et le bourg en . | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Fontenay-le-Comte | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Vendée Littoral | ||||
Maire Mandat |
Joseph Marquis 2020-2026 |
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Code postal | 85770 | ||||
Code commune | 85105 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Guétréen | ||||
Population municipale |
524 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 22′ 28″ nord, 0° 55′ 16″ ouest | ||||
Altitude | 9 m Min. 0 m Max. 39 m |
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Superficie | 12,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Luçon | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Le Gué-de-Velluire est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Ses habitants sont appelés les Guétréens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le territoire municipal du Gué-de-Velluire s’étend sur 1 284 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 9 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 39 mètres[1],[2].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hivers doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 685 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marans à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 739,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Gué-de-Velluire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), zones agricoles hétérogènes (26,9 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (2,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La présence humaine dans la région remonte à environ 4000 ans avant notre ère, où les hommes ont exploité les ressources de cette presqu'île, comprenant des forêts pour la chasse et le bois, ainsi que des zones maritimes et fluviales propices à la pêche. Les Gaulois et les Romains ont également habité la région, comme en témoignent les découvertes archéologiques[15].
Un gué permettait de traverser vers les autres îles, donnant son nom à la localité actuelle. Ce passage, utilisé par les animaux et les chariots, impliquait un péage vers le seigneur local[15].
Une légende raconte l'institution d'un oratoire ou prieuré à Saint-Martin sur la colline, d'où l'on peut admirer un panorama sur les falaises autrefois battues par les flots. Le prieuré a laissé des traces archéologiques, notamment des sarcophages et des parchemins[15].
Des mouvements de terrain ont affecté la région au cours des siècles, modifiant le paysage et l'interaction entre la terre et la mer. Les moines ont joué un rôle crucial dans la mise en valeur des terres émergées, creusant des canaux pour favoriser l'agriculture[15].
La région a été le théâtre de conflits, tels que les invasions normandes, la guerre de Cent Ans et les guerres de religion. Les abbayes ont été pillées et détruites à plusieurs reprises[15].
La mise en valeur du Marais Poitevin a commencé au XVIe siècle, avec l'intervention d'ingénieurs hollandais sous le règne de Henri IV. Cela a entraîné la construction de canaux et de digues, distinguant le marais desséché du marais mouillé[15].
La Révolution française a mis fin aux inégalités féodales, mais a également engendré des conflits locaux, comme la guerre de Vendée. La région a été touchée par les deux guerres mondiales et a connu des périodes d'occupation et de restrictions[15].
Le remembrement des terres dans les années 1950 et 1960 a profondément modifié l'agriculture et le paysage local. Des coopératives ont été créées pour répondre aux besoins économiques de la région[15].
Des événements plus récents, comme la création d'une maison médicale, témoignent de l'évolution continue de la commune. Des efforts sont déployés pour préserver le patrimoine et améliorer la qualité de vie des habitants[15].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 524 habitants[Note 2], en évolution de −3,68 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,5 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 288 hommes pour 248 femmes, soit un taux de 53,73 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin-de-Tours.
- Place du 8 mai 1945, avec sa halle et sa tour de guet (réhabilitation de la place en 2017)
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Réélu en 1983, 1989 et 1995.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Commune 22030 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Le Gué-de-Velluire », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Gué-de-Velluire et Marans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Marans », sur la commune de Marans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Marans », sur la commune de Marans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Histoire - Le Gué de Velluire », sur guedevelluire.fr (consulté le ).
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Gué-de-Velluire (85105) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).