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Larzicourt

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Larzicourt
Larzicourt
La mairie.
Blason de Larzicourt
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Vitry-le-François
Intercommunalité Communauté de communes Perthois-Bocage et Der
Maire
Mandat
Régis Bourgoin
2020-2026
Code postal 51290
Code commune 51316
Démographie
Gentilé Larzicourtois, Larzicourtoises
Population
municipale
271 hab. (2021 en évolution de −3,56 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 12″ nord, 4° 42′ 46″ est
Superficie 16,86 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vitry-le-François
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sermaize-les-Bains
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Larzicourt
Géolocalisation sur la carte : France
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Larzicourt
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Larzicourt
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Larzicourt

Larzicourt est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Ce petit village de 271 habitants en 2021 fait partie de l'arrondissement de Vitry-le-François et du canton de Sermaize-les-Bains (canton de Thiéblemont-Farémont avant 2015). Larzicourt a une superficie de 16,86 km2, ce qui lui donne une densité de 16 hab./km2.

Son code postal est le 51290 et son code Insee est 51316.

Géographie

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Localisation

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Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Marne, la Blaise, le canal de Restitution, la Fausse Blaise, le ruisseau de la Fontaine et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].

La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque[2].

La Blaise, d'une longueur de 86 km, prend sa source dans la commune de Gillancourt et se jette dans la Marne à Isle-sur-Marne, après avoir traversé 34 communes[3].

Neuf plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la sablière 1 de la Petite épinée (1,1 ha), la sablière 1 de la Pièce aux Tuileaux (2,3 ha), la sablière 2 de la Petite épinée (6,3 ha), la sablière 2 de la Pièce aux Tuileaux (1,9 ha), la sablière 3 de la Pièce aux Tuileaux (1,7 ha), le bassin Nautique, d'une superficie totale de 153 ha (56,4 ha sur la commune), le lac du Der-Chantecoq, d'une superficie totale de 4 166,5 ha (146,7 ha sur la commune), le Paquis des Fées, d'une superficie totale de 14,7 ha (1,7 ha sur la commune) et le plan d'eau 1 de la commune de Larzicourt (0,7 ha)[Carte 1],[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Larzicourt[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Larzicourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Der-Chantecoq, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,6 %), forêts (25,7 %), eaux continentales[Note 4] (9,7 %), zones humides intérieures (6,7 %), zones urbanisées (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), prairies (0,5 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Larzicourt est attesté sous les formes Larzeicurtis (1133) ; Larcicurt (1136) ; Larzicurtum (1141) ; Larzicort (1153) ; Larzeicort (1158) ; Larzeicourt (1161) ; Larzeicurt (vers 1165) ; Larzicurt (1167) ; Larzicuria (1179) ; Larzecuria (1179) ; Larzecurt (1200) ; Larzicurtis (1207) ; Largicort (1213) ; Larcicort, Lazicort, Lazicor (vers 1222) ; Larzecourt (1234) ; Larcicourt (vers 1252) ; Larzeycort (1299) ; Lazicourt (vers 1300) ; Largicurtis (1346) ; Larzicour (XVIIIe siècle)[19].

Héraldique

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Le blason de Larzicourt.

Le blason a été inauguré le . La proposition de blason repose sur le passé historique du village.

Larzicourt a été possédé depuis 1354 par de nombreux et illustres seigneurs dont les familles sont « blasonnés ». La famille la plus illustre est celle de Gabrielle d'Estrées favorite du roi Henri IV. Le roi achète le domaine de Larzicourt, le fait ériger en baronnie et, en 1590, l'offre à Gabrielle pour augmenter son duché de Montmorency Beaufort. En 1597, Gabrielle est duchesse de Beaufort et baronne de Larzicourt. Gabrielle meurt avant l'âge de trente ans, elle a eu plusieurs enfants du roi, dont deux sont légitimés. c'est son fils César qui devient baron de Larzicourt en 1631[20].

Dès le VIe siècle, Larzicourt joue un rôle important dans la région : elle est citée dans de nombreuses chartes pendant plusieurs siècles.

Chronologie

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Le monument aux morts.

D'après les bulletins annuels de la commune :

  • 1361 : le village entre dans le domaine royal en même temps que le reste de la Champagne.
  • 1404 : le roi Charles VI donne en apanage à Charles III le Noble, roi de Navarre, descendant des comtes de Champagne, le duché de Nemours, dont fait partie la châtellenie de Larzicourt, afin de mettre un terme aux revendications de la maison de Navarre sur le comté de Champagne.
  • 1462 : Louis XI fait don à Jacques d'Armagnac du duché de Nemours, avec la châtellenie de Larzicourt.
  • 1477 : Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, seigneur de Larzicourt, est exécuté pour avoir conspiré contre Louis XI. Le roi en fait don, à titre viager, à Thierry III de Lenoncourt, son chambellan, bailli de Vitry-en-Perthois.
  • 1484 : les biens de Jacques d'Armagnac sont restitués à ses enfants par Charles VIII.
  • 1504 : Larzicourt est possession par Pierre de Rohan-Gié, duc de Nemours.
  • 1507-1512 : Gaston de Foix, comte d’Étampes, neveu de Louis XII, qui prétendait à l'héritage de Blanche de Navarre, l'une des filles de Charles III de Navarre, se voit donner le comté de Beaufort avec Larzicourt.
  • 1513 : Louis XII fait don de ces terres à sa nièce Germaine de Foix, reine d'Aragon, sœur de Gaston de Foix, tante de Henri IV (1533-1610).
  • 1519 : Germaine de Foix, veuve du roi Ferdinand II d'Aragon, mariée à Jean, marquis de Brandebourg, vend à Guillaume de Cröy, marquis d'Aerschot, le comté de Beaufort, avec Larzicourt.
  • 1573-1599 : Henri IV rencontre au château de La Motte une de ses favorites, la belle Gabrielle d'Estrées, duchesse de Beaufort (village de l'Aube à côté de Lentilles).
  • 1597 : Henri IV acquiert la baronnie de Larzicourt et l'offre à Gabrielle, ce qui agrandit le duché de Beaufort.
  • 1631 : Gabrielle fait don du duché Beaufort-Larzicourt à César de Vendôme, son fils, né de son union avec Henri IV.
  • 1688-1789 : la baronnie de Larzicourt appartient aux Montmorency-Luxembourg dont la famille existait encore en 1862.
  • 1741 : l’église et le village sont protégés par une digue construite à cause des nombreux débordements de la Marne.
  • 1975 : un squelette est retrouvé sur un terrain (on dit que ce serait Lucy)
  • 1973-1982 : Isle-sur-Marne et Larzicourt fusionnent en une seule commune, Larzicourt-Isle-sur-Marne[21],[22].

Inondation de 1910

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En , les pluies continuelles ont fait grossir la rivière qui menace les digues qui protègent le village sur près de deux kilomètres. Sur instruction du maire Gérard Théophile, les pompiers montent la garde avec des lampes-tempêtes, colmatant les parties faibles de la digue. Une forte hausse annoncée à l'échelle de Saint-Dizier se produit le , vers 7 heures du soir. Le flot passe à 40 cm au-dessus des digues, les fait céder en plusieurs endroits et produit des brèches de plusieurs mètres de long.

La dynamique de crue fut si violente qu'en moins d'une heure, Larzicourt, sur plus des deux tiers de son étendue, était recouvert d’une nappe d'eau.

En raison de l'érosion provoquée par la crue une maison a été déstabilisée par sous-cavage.

Une accalmie de quelques jours permit aux eaux de se retirer. De nouvelles pluies provoquèrent une nouvelle crue. Le vers 7 heures et demie du soir, l'eau allait passer sur la route de Arrigny et Larzicourt. Avec l’accord de la direction des Ponts et Chaussées, la route fut percée d’une brèche d'environ 1 mètre de large. Mais le lendemain matin la petite saignée de 30 cm de fond avait fait place à une brèche de 32 mètres de large et de 6 mètres mètres de profondeur[23].

Politique et administration

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Intercommunalité

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La commune, antérieurement membre de la communauté de communes Marne et Orconte, est membre, depuis le , de la communauté de communes Perthois-Bocage et Der.

En effet, conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du [24], trois petites communautés de communes préexistantes :
- la communauté de communes du Bocage Champenois ;
- la communauté de communes Marne et Orconte ;
- la communauté de communes du Perthois ;
ont fusionné pour créer la nouvelle communauté de communes Perthois-Bocage et Der, à laquelle se sont également jointes une commune détachée de la communauté de communes de Val de Bruxenelle (Favresse) et la commune isolée de Gigny-Bussy[25].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1878 M. Oudart[27]    
1879   M. Salmon[28]    
  1910[29] M. Théophile Gérard    
Les données manquantes sont à compléter.
1978 1996 Marc Jacquot    
1996 En cours
(au 2 décembre 2020)
Régis Bourgoin   Vice-président de la CC Perthois-Bocage et Der (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[30],[31],[32]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

En 2021, la commune comptait 271 habitants[Note 5], en évolution de −3,56 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7507737308428918859469991 040
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9751 0001 0301 000990939600568550
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
521471448392371328313294314
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
316289338348302283301304293
2017 2021 - - - - - - -
279271-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Avant 1842 il existe une école de garçons située dans l'ancien presbytère avec une classe "à la rue sur Blaise".

C'est en 1851 que l'on voit apparaître le projet de construction d'une école pour les filles avec Salle d'Asile, ancêtre de nos écoles maternelles.

  • la maison des sœurs située en contrebas du presbytère, servant d'école pour les filles devient trop exigüe, insalubre, dangereuse car des réparations urgentes seraient à réaliser.
  • la Salle d'Asile permettra l'accueil de jeunes enfants pendant les travaux des champs ; elle fonctionnerait comme une garderie avec des heures et des jours ouvrables en fonction des saisons.

Ce n'est qu'en 1855 que le projet peut voir le jour : c'est la Maison d'École qui existait rue du Prieuré. Jusqu'en 1983 les sœurs font fonctionner l'école et cette même année la Salle d'Asile devient l'école maternelle : établissement public subventionné par l'État et les religieuses sont remplacées par des laïques, rétribuées par la commune.

Lieux et monuments

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Église Saint-Georges

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Certaines caractéristiques de Saint-Georges de Larzicourt s’expliquent par la proximité de la Lorraine et ses diverses appartenances : dès 991, elle relève de l’abbaye du Der (diocèse de Troyes), puis elle devient paroisse du diocèse de Châlons et en même temps son prieuré dépend de Saint-Léon-de-Toul. Elle a été bâtie en deux styles distincts : à l'origine en architecture romane puis en gothique flamboyante.

  • 991 : l'évêque de Troyes donne l'église à l'abbaye du Der (à Montier) alors que le fief de Larzicourt relève de la Champagne.
  • 1114 : le l'église est consacrée par Guillaume de Champeaux évêque de Châlons ; elle a été construite par Hugues de Champagne, fondateur du prieuré ; il en subsiste le sanctuaire et la nef.
  • 1358 : premier incendie qui endommage l'église au cours de la Jacquerie. Des chapelles latérales sont construites lors des réparations.
  • 1554 : deuxième incendie lors de l’invasion de Charles Quint.
  • 1562 : troisième incendie au cours des guerres de religion, peu après le massacre de Wassy. Dans le cadre de sa réfection, agrandissement de l’église.
  • Gabrielle d’Estrées fit élever un double transept sur le modèle, en plus 1590 petit, de celui de l’église de Villeret, voisine du duché de Beaufort (Aube). L’église de Villeret est également à Gabrielle d’Estrées.
  • 1768 : importants travaux sur la toiture et le clocher.
  • 1829 : on profita de la réfection de la flèche, pour créer une chambre, presque cubique, destinée à recevoir trois nouvelles cloches.
  • 1877 : restauration de la flèche avec des ardoises venant de Fumay.
  • 1948 : restauration importante de la toiture.
  • 1955 : électrification des cloches et pose d'une horloge électrique.

Depuis 1963, de nombreuses réparations n’ont pas modifié l’architecture de l’église.

Autres monuments

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  • Le château de Larzicourt.
  • Le monument aux morts.

Articles connexes

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Lien externe

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Sur les autres projets Wikimedia :

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Larzicourt » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Larzicourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « la Marne »
  3. Sandre, « la Blaise »
  4. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Larzicourt et Frignicourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Larzicourt ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vitry-le-François », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 140.
  20. extrait du bulletin municipal Larzicout info, no 11, année 2005
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. notes de l'Abbé Végelle, rapport du 135e Congrès archéologique de France par Étienne Paillard
  23. Journal local de l'époque
  24. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
  25. « Arrêté préfectoral du 17 avril 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du Bocage Champenois, de la Communauté de communes du Perthois et de la Communauté de communes de Marne et Orconté en y incluant les communes de Favresse et de Gigny-Bussy », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Marne, no 5,‎ , p. 25-30 (lire en ligne [PDF]).
  26. « Les maires de Larzicourt », sur francegenweb.org (consulté le ).
  27. Almanach historique administratif et commercial...Matot-Braine, Reims, 1878, p248.
  28. Almanach historique administratif et commercial...Matot-Braine, Reims, 1879, p236.
  29. Se serait suicidé à la suite des dégâts que sa commune subit lors des inondations de 1910, in Courrier de la Champagne du jeudi 10 mars 1910.
  30. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
  31. Philippe Launay, « À Larzicourt, le maire vit « une belle aventure humaine » : Régis Bourgoin est le 113e et dernier maire de notre série lancée en septembre 2019. Comme tous, il raconte son attachement au village. Il est candidat à sa succession en mars 2020 », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.