Aller au contenu

Lacroix-Saint-Ouen

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lacroix-Saint-Ouen
Lacroix-Saint-Ouen
Colombier et église Saint-Ouen.
Blason de Lacroix-Saint-Ouen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CA Agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne
Maire
Mandat
Jean Desessart
2020-2026
Code postal 60610
Code commune 60338
Démographie
Gentilé Croisés-Saint-Audoniens
Population
municipale
4 978 hab. (2021 en évolution de +15,61 % par rapport à 2015)
Densité 239 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 16″ nord, 2° 47′ 10″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 54 m
Superficie 20,83 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Lacroix-Saint-Ouen
(ville-centre)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Compiègne-2
Législatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lacroix-Saint-Ouen
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lacroix-Saint-Ouen
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Lacroix-Saint-Ouen
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Lacroix-Saint-Ouen
Liens
Site web http://www.ville-lacroixsaintouen.fr/

Lacroix-Saint-Ouen, également appelée La Croix Saint-Ouen, est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Vue aérienne en 2014.

La commune de Lacroix-Saint-Ouen se trouve dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Elle se situe au sud de Compiègne sur la RD 932a, l'ancienne RN 32.

Lacroix-Saint-Ouen se situe à 8 km par la route[Note 1] de Compiègne[Carte 1], de 63,3 km du chef-lieu du département, Beauvais[Carte 2], de 72,6 km de Paris[Carte 3], et de 161,6 km de Lille[Carte 4], chef-lieu de la région Hauts-de-France.

En 1850, Louis Graves décrivait le territoire communal comme « couvert aux quatre cinquièmes par la forêt de Compiègne. Les' lignes du périmètre sont déterminées, dans la forêt, par le chemin du bout de Jaux, la route du Carnois, celles de Champlieu et de la Volière.
Le chef-lieu est placé vers la partie moyenne, mais rapproché de ta vallée de l'Oise. Il forme une agglomération considérable comprenant quatre rues assez larges, bâties sur d'anciens chemins forestiers, et quelques ruelles transversales. On y compte deux cent soixante-dix feux[1] ».

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Compiègne, Armancourt, Jaux, Le Meux, Rivecourt, Saint-Jean-aux-Bois, Saint-Sauveur et Verberie.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 20,8 km2. Son territoire est relativement plat, le dénivelé maximal atteignant 24 mètres. L'altitude du territoire varie de 30 à 54 mètres[3].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est limité à l'ouest par le lit de l'Oise, l'un des principaux affluents du fleuve la Seine. Un pont suspendu, détruit puis reconstruit après la Seconde Guerre mondiale en 1949, qui permet à la RD 98 de franchir sur une seule voie l'Oise en reliant la commune au Meux, fait l'objet d'un chantier de réfection de 2023 à 2025[4],[5].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Lacroix-Saint-Ouen[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].


Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

La commune est bordée par la Forêt de Compiègne.

Ambiance de la commune : la rue Carnot.

Au , Lacroix-Saint-Ouen est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lacroix-Saint-Ouen[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[13],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78,6 %), terres arables (8,3 %), zones urbanisées (7,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), eaux continentales[Note 6] (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Lieux-dits, hameaux et écarts

[modifier | modifier le code]

La commune comprend, en plus du bourg, un hameau qui se trouve à environ 4 km au nord devant les portes de Compiègne, appelé Mercières-aux-Bois.

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 2 413, alors qu'il était de 1 966 en 2015 et de 1 932 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 93,5 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 27,6 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lacroix-Saint-Ouen en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (2,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,2 % en 2015), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Lacroix-Saint-Ouen en 2020.
Typologie Lacroix-Saint-Ouen[I 2] Oise[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 93,5 90,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 5,6 7,1 8,2

La commune, tenue par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 20 % de logements sociaux, ne remplit pas encore ses obligations en 2020, malgré un effort soutenu de construction ou de changement d'usage qui a vu ce ratio passer de 9,09 % en 2014 à 17,53 % en 2019. Elle est donc astreinte à une pénalité financière de 13 510,26  en 2020[17],[18].

Résidences principales selon le statut d'occupation[I 7].
Logements
2014 2020
Nombre % Nombre %
Ensemble 1 834 100,0 % 2 257 100,0 %
Propriétaires 1 288 70,2 % 1 416 62,7 %
Locataires 487 26,6 % 777 34,4%
Logés gratuitement 59 3,2 % 64 2,8 %

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la gare du Meux - Lacroix-Saint-Ouen, située sur la commune du Meux sur la rive droite de l'Oise, à environ 2 km du bourg, et desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Paris-Nord et de Compiègne.

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 5, l'ensemble des lignes périurbaines et la ligne ARC Express du réseau TIC, ainsi que par les lignes 13 et 14 du service AlloTIC. Elle est également desservie par les lignes 641, 650, 651, 653, 654, 655, 656, 657, 658, 659, 660, 661, 662, 663, 664, 665, 6310, 6321, 6322, 6323 et 6324 du réseau interurbain de l'Oise[19].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Crux sancti Audoeni abbatiola (870) ; de Cruce sancti Audoeni (871) ; Abbatia et abbatiola Crucis Audoeni (IXe) ; et abbatia de cruce S. audoeni (893) ; Abbatiam quae nuncupatur Crux sancti Audoeni (918) ; Crux juxta Compendium (944) ; Cruci Sti Audoeni (1202) ; de Cruce Si Audoeni (1202) ; de cruce (1202) ; villa de Cruce sancti Audoeni (1268) ; de Cruce sancti Audoeni (1332) ; la Croix saint Oyen (1373) ; la Croix sainct oyen (1399) ; la Croix Saint Ouin (vers 1450) ; la Croix Saint Oin (vers 1450) ; la Croix saint Ouen proche Compiègne (1474) ; la Croix Saint Oyen (1663) ; la Croix Saint Oyan (1667) ; Silvie (1794) ; Sylvie (1794) ; la Croix-Saint-Ouen (1840) ; Lacroix-Saint-Ouen (1961)[20].
Avant la Révolution française, le nom est orthographié « La Croix St Ouen » (voir la carte de Cassini reproduite en page 10 des Annales historiques compiégnoises) : « Orthographe en vigueur au XVIIIe siècle, la contraction en Lacroix apparaissant dans les textes administratifs de la fin du XIXe siècle » (AHC, p. 19, note 1).

Le bourg est vraisemblablement fondé par Dagobert Ier. Alors que le roi chassait en forêt de Cuise, il rencontre une plaine enneigée avec une croix au lieu-dit de “La Croix aux œufs” . L'archevêque Saint Ouen est chargé de construire un monastère sur cette plaine, placé sous le titre de la Sainte-Croix, le prieuré ajouta le nom de son fondateur, Saint-Ouen, à son appellation primitive[21].

Durant la Révolution française, la commune est rebaptisée Silvie (aussi écrit Sylvie)[22],[23].

En 893, l'abbaye de la Croix, qui aurait été instituée par le roi Dagobert Ier et créée l'archevêque de Rouen Saint Ouen, mais, dévastée pendant les invasions normandes, n'est plus qu'un simple prieuré donné en 918 l'abbaye Saint-Médard de Soissons[1].

Selon Louis Graves, « Louis-le-jeune accorda, au mois de septembre 1155, des lettres de franchise aux hommes de La Croix, ainsi qu'à ceux des autres villages compris dans la châtellenie de Pierrefonds.
Le village fut entièrement détruit pendant l'année 1359, en même temps que le palais de Verberie, par les anglais et navarrois réunis Les anciens bâtimens abbatiaux, consumés par l'incendie, ne furent pas rétablis.
Louis XI séjourna dans ce lieu en 1474
[1] ».

L'abbaye Saint-Médard de Soissons possédait la seigneurie et y exerçait la justice[1].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

En 1820, le futur Charles X donne à la commune un presbytère[1].

En 1850 existait « un pélerinage très-fréquenté qui commence le vingt-quatre août, jour de ta fête patronale, et qui dure pendant huit jours. On y invoque le saint pour la guérison de la surdité. Les malades descendent dans un caveau placé sous le chœur et passent la tête dans une niche de pierre[1] ». A cette époque, on compte dans la commune un moulin à vent, un four à plâtre et sept fabricants de layette. La population est essentiellement composée de bucherons, de tisserands, de couseurs de gants et d'ouvriers layettiers[1].

Du fait de la proximité de la forêt, une industrie du bois (caisses en bois, meubles) s'est développée au cours des siècles, atteignant son apogée au début du 20e siècle : la commune devint "la seule commune ouvrière de réelle importance dans les environs immédiats de Compiègne"[24]. Un port à bois sur l'Oise assurait les expéditions[25]. En particulier, l'entreprise Joujoulac a produit de 1900 à 1969 des jouets en bois laqué[26]

C'est là qu'eut lieu en 1921 le camp fondateur du néo-scoutisme en France.

Depuis les années 2000, de très nombreuses maisons et villas sont construites, ce qui a fait disparaître le caractère de ville ouvrière du début du XXe siècle.

Le , le dernier supermarché Mammouth de France ferme ses portes à Lacroix-Saint-Ouen[27].

Les écuries de chevaux de courses

[modifier | modifier le code]

Au milieu du XIXe siècle, des écuries de course se sont implantées à Lacroix.

Une première phase, celle des entraîneurs anglais, va de 1856 à 1874 : L'arrivée du premier entraîneur anglais Thomas R. Carter[28] est signalée en 1856. La très grande famille des Carter est à l'origine d'une dynastie d'entraîneurs qui s'impose dès 1830 à Auteuil, puis à Chantilly de 1834 jusqu'en 1964. Allié à cette famille, Henri Jennings fit toute sa carrière d'entraîneur à Lacroix de 1866 à 1887.

Une deuxième phase, à partir de 1875, se caractérise par des "gentemen-riders", à la fois propriétaires-entraîneurs-jockeys, avec notamment Jean Prat (1847-1940), de la famille d'industriels marseillais qui produisait l'apéritif Noilly Prat, qui fit construire le château Prat.

L'apogée de l'expansion de ce secteur à Lacroix va de 1883 à 1914, avec par exemple Edmond Blanc, Étienne Balsan, ancien officier de cavalerie qui se consacra aux courses. À cette époque, Lacroix est presque au même niveau que Chantilly pour ce qui est des écuries. Seule l'entreprise de Jean Prat survécut à la guerre de 1914, essentiellement jusqu'à sa mort en 1940[29].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie du canton de Compiègne de 1801 à 1973, année où elle est intégrée au canton de Compiègne-Sud. En 4982, compte tenu de sa croissance démographique, ce canton est scindé et la commune rattachée au canton de Compiègne-Sud-Est[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Compiègne-2

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Lacroix-Saint-Ouen était membre de la communauté d'agglomération dénommée Agglomération de la région de Compiègne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2004 par transformation de l'ancienne Communauté de communes de la région de Compiègne (CCRC) et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération qui porfte le nom d'Agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne (ARCBA) , dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste DVD menée par le maire sortant Jean Desessart[30] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 127 voix (50,47 %, 21 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[31] :
- David Guérin (Divers : PLD), 591 voix, 26,46 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Didier Gaillard (Divers, 515 voix, 23,06 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 31,84 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste LR menée par le maire sortant Jean Desessart[32] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 077 voix (58,88 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement celle DIV menée par Didier Gaillard qui a recueilli 752 voix (5 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 48,94 % des électeurs se sont abstenus[33].

Récapitulatif de résultats électoraux récents

[modifier | modifier le code]
Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e % 4e %
Européennes 2014[34] FN 35,48 UMP 20,96 PS 11,30 MODEM 9,26 Tour unique
Régionales 2015[35] FN 39,39 UCD 30,95 PS 17,82 EELV 3,86 UCD 56,21 FN 43,76 Pas de 3e Pas de 4e
Présidentielles 2017[36] FN 28,28 LREM 22,40 LR 20,83 LFI 14,84 LREM 55,43 FN 44,57 Pas de 3e Pas de 4e
Européennes 2019[37] RN 31,18 LREM 19,72 EELV 11,71 LR 8,27 Tour unique
Régionales 2021[38] LR 44,14 RN 26,14 UGE 17,29 LREM 2,43 LR 51,28 RN 27,75 UGE 20,97 Pas de 4e
Présidentielles 2022[39] RN 31,29 LREM 27,40 LFI 14,96 REC 8,66 RN 50,55 LREM 49,45 Pas de 3e Pas de 4e

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[40]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
novembre 1792 An II Honoré Félix Dupain[41]
(1763-1839)
  aubergiste à La Croix
         
  1815 François Lesguillier    
1815 1829 Antoine Lesguillier    
1829 1840 Louis-Pierre Dugrosprez    
1840 1841 Edmé-Victor Langelez    
1841 1851 Louis-Toussaint Thiery    
1851 1874 Louis-Placide Duvivier    
1874 1876 Jean-François Lesguillier    
1876 1891 Florimond David    
1891 1900 Antoine Bouchez    
1900 1904 Ferdinand Meunier    
1904 1912 Émile Dugrosprez    
1912 1912 Eugène Caron    
1912 1913 Ferdinand Meunier    
1913 1919 Émile Dugrosprez    
1919 1925 Georges Marcille    
1925 1927 Alexandre Pagnod    
1927 1941 Denis Miquel SFIO  
1941 1944 Roger Meunier   Industriel
1944 1947 Ernest Herisson    
1947 1950 Ernest Legouverneur    
1950   Marie Lhiaubert    
Les données manquantes sont à compléter.
1971 1984 Albert Cuif[Note 7]    
1984 juin 1995 Jacques Bontemps[42]    
juin 1995 mars 2001[43] Guy Schott[44]
(1931-2012)
   
mars 2001 En cours
(au 12 décembre 2023)
Jean Desessart UMP puis DVD
puis LR[45]
Ancien arbitre fédéral de football[46]
Vice-président de la CA Agglomération de la région de Compiègne ( ? → 2016)
Vice-président de la CA Agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne (2017 → )
Conseiller départemental de Compiègne-2 (2015 → )
Vice-président du conseil départemental de l'Oise (2021 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[47],[48]

Drapeau de l'Allemagne Losheim am See (Allemagne) depuis 1998[49].

Lacroix-Saint-Ouen est jumelée avec le village allemand de Losheim am See, non loin de Sarrebruck, à l'est de Metz. La commune de Losheim am See se trouve dans le Nord du land de Sarre dans le parc naturel Sarre-Hunsruck entre le massif forestier et le bassin de la Sarre. La commune est située dans une région de moyenne montagne, à une altitude comprise 210 m et 585 m. Son attrait principal provient des 2 500 hectares de forêt et de son lac de 31 hectares.

La charte de jumelage entre Losheim et Lacroix-Saint-Ouen a été signée le à Losheim et le à Lacroix-Saint-Ouen.

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]
Le collège Jules-Verne

En 2022, la commune dispose de quatre écoles qui scolarisent 480 enfants[50] :

  • Deux écoles maternelles : Jacques-Bontemps et Pierrette-Abeille
  • Deux écoles primaires : Jacques-Bontemps et Désiré Letolle

On note également :

L’École supérieure de commerce de Compiègne s'est implantée dans ses nouveaux locaux en 2022. Elle forme alors 310 élèves en alternance dans les domaines du commerce, des finances, des achats, de la logistique, des ressources humaines et du marketing[53].

Équipements culturels

[modifier | modifier le code]

L’espace culturel Marcel-Hervé, aménagé en 2015 dans un ancien manège équestre, construit à la fin du XIXe siècle pour le gentleman-ride Edmond Blanc, qui était à la tête d’une écurie de course, accueille notamment une bibliothèque municipale[54].

Justice, sécurité, secours et défense

[modifier | modifier le code]

Un service de police municipale est recréé en 2023[55]. Par ailleurs, la commune dispose d'un système de vodéosurveillance d'une trentaine de caméras exploité par le centre de supervision urbain intercommunal[56].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Croisés-Saint-Audoniens (féminin : Croisées-Saint-Audoniennes).

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[58].

En 2021, la commune comptait 4 978 habitants[Note 8], en évolution de +15,61 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8009341 0121 0841 1431 1521 1591 2501 216
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1791 1791 3091 3751 4161 4521 4711 5261 576
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6791 7281 7461 6231 6732 0082 0121 9312 036
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 3302 5583 2033 4753 7544 2334 4274 4754 334
2018 2021 - - - - - - -
4 8944 978-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait 2 415 hommes pour 2 528 femmes, soit un taux de 51,14 % de femmes, équivalent au taux départemental de 51,12 %.

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[60]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,8 
7,1 
75-89 ans
8,1 
17,6 
60-74 ans
19,7 
21,4 
45-59 ans
20,3 
19,3 
30-44 ans
18,2 
17,2 
15-29 ans
17 
17,1 
0-14 ans
16 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Sporfts et loisirs

[modifier | modifier le code]

Le club de basket de Lacroix-Saint-Ouen, qui compte en 2022 302 licenciés, dispose d'une salle construite en 2021 dans le quartier des Jardins[62]

Depuis le , les messes catholiques du dimanche à l'église Saint-Ouen sont à 9h30 (sauf pendant les vacances, où les horaires sont susceptibles d'être modifiés). Depuis cette même date, les paroisses de Compiègne et des communes voisines (y compris Lacroix-St Ouen) ont fusionné.

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2020, le revenu médian des ménages Croisés-Saint-Audoniens s'élevait à 25 180 euros euros par an. La même année, 60 % des foyers fiscaux de la ville étaient imposables tandis que le taux de pauvreté s'élevait à 7 %, significativement inférieur au taux de pauvreté du département (12,8 %)[I 8],[I 9].

Emploi et chômage

[modifier | modifier le code]

En 2020, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 095 personnes, parmi lesquelles on comptait 77,8% d'actifs dont 69,7% ayant un emploi et 8,2% de chômeurs[I 8].

Répartition de l'emploi par catégorie socio-professionnelle[I 8].
Répartition 2009 % 2014 % 2020 %
Agriculteurs exploitants 0 0 12 0,3 5 0,1
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 125 3,4 127 3,5 115 2,8
Cadres et professions intellectuelles supérieures 370 10 399 11 445 10,9
Professions intermédiaires 545 14,7 539 14,9 751 18,4
Employés 572 15,4 502 13,9 566 13,8
Ouvriers 567 15,3 507 14 474 11,6
Retraités 950 25,6 1 083 30 1 181 28,9
Autres personnes sans activité professionnelle 580 15,6 441 12,2 553 13,5

Le taux de chômage était de 8,8% en 2009, 9,2% en 2014 et de 10,5% en 2020, des chiffres légèrement en dessous des moyennes nationale et départementale de l'Oise[I 9].

Employeurs et entreprises

[modifier | modifier le code]

Un marché se tient tous les dimanches matin sur le parking de la rue Jules-Ferry.

La commune partage avec Compiègne et Mercières aux bois le quartier d'affaires L'Européen Parc. Le parc technologique et tertiaire de Lacroix-Saint-Ouen est aménagé sur la commune, et voit, en 2022, la livraison du programme Origin’s Park, construit en structure bois en 2022 et qui accueille notamment : Wyz Pneus et Trellebrog Wheel Systems France[63].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Lacroix-Saint-Ouen ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.

On peut néanmoins signaler :

  • Église Notre-Dame et Saint-Ouen, rue Pasteur, qui a pour origine une abbaye fondée à l’époque mérovingienne par Dagobert Ier sous le nom de La Croix : orientée irrégulièrement nord-est - sud-ouest, l'église se compose d'une nef de quatre travées ; d'un collatéral sud de cinq travées ; d'un bas-côté nord de quatre travées ; d'un chœur de deux travées se terminant par un chevet à pans coupés ; et d'un clocher à l'angle entre bas-côté nord et chœur.
    Le collatéral est presque aussi large que le vaisseau central et presque aussi haut : il pourrait être considéré comme une deuxième nef. Curieusement, sa dernière travée est condamnée et non visible depuis l'intérieur de l'église. Vaisseau central et collatéral disposent de toitures indépendantes, avec des pignons du côté de la façade occidentale, qui est de style néogothique. Le bas-côté est recouvert d'un toit en appentis s'appuyant contre le toit de la nef. Le clocher est une simple tour carrée, percé seulement au niveau de l'étage de beffroi de deux baies abat-son en tiers-point non décorées sur chaque face, et recouverte d'une flèche en charpente couverte d'ardoise. Au sud, les deux dernières fenêtres présentent un remplage de style gothique flamboyant.
    Le bas-côté sud correspondait autrefois, sous le titre de Notre-Dame, à la partie paroissiale de l'église, et la nef ainsi que le bas-côté nord correspondent, sous le titre de Saint-Ouen, à l’ancienne église du prieuré.
    Les autres fenêtres sont sans style particulier. L'intérieur est voûté d'ogives et d'un style flamboyant assez lourd. Les nervures des voûtes se fondent dans les piliers des grandes arcades et dans le mur côté sud, mais retombent sur des culs-de-lampe au nord. Les deux dernières grandes arcades à l'est possèdent des piliers ondulés et sont plus élégants. La nef est aveugle, sauf à l'ouest, et éclairée indirectement par le bas-côté et le collatéral. Le chœur est de style gothique rayonnant, et c'est la seule partie de l'église où l'on rencontre des chapiteaux. Les nervures de la voûte de la première travée, retombent sur des faisceaux de trois fines colonnettes. Les nervures de la voûte sexpartite de l'abside sont reçues par des colonnettes uniques. Avec seulement trois fenêtres et des murs latéraux aveugles, le chœur est la partie la plus sombre de l'église.
    On peut signaler un retable Louis XVI comportant une Assomption de la Vierge est installé contre le mur de séparation avec le bas-côté[64].
  • Colombier de la grande ferme, rue Jules-Ferry.
  • Château et écuries Prat, rue Julien-Fatrez, du dernier quart du XIXe siècle.
  • Le « pont du Bac », pont suspendu sur l'Oise, situé à l'emplacement de l'ancien bac, inauguré en 1846 et reconstruit en 1949.
    Ce pont a été utilisé pour le tournage des scènes finales du film Le serpent (1973) d'Henri Verneuil, en raison de sa ressemblance avec le pont de Glienicke près de Berlin. On y voit l'échange entre un pilote américain et l'espion soviétique (Yul Brynner), escorté par le chef de la CIA (Henry Fonda) et le chef des services secrets français (Philippe Noiret).

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Saint Ouen (vers 603-684), saint fondateur d'un monastère présent à l'origine sur l'emplacement du village.
  • Edmond Blanc (1856-1920), célèbre propriétaire-éleveur de chevaux de course qui a possédé un centre d’entraînement équestre (1888-1904).
  • Etienne Balsan (1878-1953), ancien officier de cavalerie et éleveur de chevaux de course (rue Carnot).
  • Coco Chanel (1883-1971), y fréquente le manège à chevaux de la maison Balsan[65].

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Lacroix-Saint-Ouen Blason
D'argent à la croix d'azur chargée d'une crosse d'or et cantonnée de deux fleurs de lys de sable aux cantons du chef-dextre et de la pointe-senestre.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Philippe Bonnet-Laborderie et François Callais, Entre rivière et forêts, la communauté compiégnoise : Lacroix-Saint-Ouen, Beauvais, G.E.M.O.B., coll. « Villes d'art de l'Oise et de la Picardie », , 192 p. (ISSN 1255-0078), p. 65-69
  • Annales historiques compiégnoises, no 123-124, Automne 2011 (n° spécial sur Lacroix-Saint-Ouen), ISSN 0753-0633.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lacroix-Saint-Ouen comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le stade de la commune porte le nom de ce maire.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. Stephan Georg, « Distance entre Lacroix-Saint-Ouen et Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Lacroix-Saint-Ouen et Beauvais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Lacroix-Saint-Ouen et Paris », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Lacroix-Saint-Ouen et Lille », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Lacroix-Saint-Ouen ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Lacroix-Saint-Ouen » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Lacroix-Saint-Ouen - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Lacroix-Saint-Ouen - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Oise » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Dossier complet − Commune de Lacroix-Saint-Ouen (60338) | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  8. a b et c « Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2020 », sur le site de l'Insee.
  9. a et b « Comparateur de territoires », sur le site de l'Insee.

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f et g Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Compiègne, arrondissement de Compiègne (Oise, Beauvais, Achille Desjardins, , 264 p. (lire en ligne), p. 155-159, sur Google Books.
  2. « Communes limitrophes de La Croix-Saint-Ouen » sur Géoportail..
  3. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  4. Fanny Dollé, « La réhabilitation du pont suspendu de Lacroix-Saint-Ouen prévue en 2021 : Le Département sonde actuellement le pont du Bac en vue d’une future réhabilitation. La circulation est déviée jusqu’à la fin de la semaine », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Fanny Dolle, « À partir du 17 janvier, le pont suspendu de Lacroix-Saint-Ouen sera fermé à la circulation pendant deux ans : Face au vieillissement et à l’état dégradé du pont, le Département a entrepris de réhabiliter le pont suspendu. Les automobilistes devront prendre de nouvelles habitudes durant les deux prochaines années », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le pont suspendu sera réhabilité, grâce à un financement du Département à hauteur de 7,6 millions d’euros. Il conservera son esthétique et sa limitation actuelle à 3,5 tonnes ».
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Lacroix-Saint-Ouen et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Lacroix-Saint-Ouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Lacroix-Saint-Ouen », Transparence Logement Social, Ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  18. Stéphanie Forestier, « Logements sociaux : Lacroix Saint-Ouen court après son retard : Tous les espaces sont désormais exploités pour construire des logements. En quatre ans, la ville a bâti un quartier entier de plus de 200 habitations et comptabilise en tout 267 logements sociaux », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En effet, selon la loi SRU, sa commune doit compter 20% de logements sociaux. Il y a quatre ans, il en était loin et avait dû payer des pénalités de l'ordre de 34 000 €. « Nous étions à 9% avec 168 logements. Désormais, nous en avons 267 recensés à la préfecture selon les chiffres officiels. Mais il y a un décalage de deux ans et entre-temps nous avons encore bâti. » ».
  19. « Transports en commun à Lacroix-Saint-Ouen », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  20. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 175.
  21. Charles Delettre, Histoire du diocèse de Beauvais, depuis son établissement, au 3e s siècle, jusqu'au 2 septembre 1792, vol. 1, Beauvais, , p. 237.
  22. (AHC no 123, p. 9)
  23. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Annales historiques compiégnoises (AHC), no 123-124, Automne 2011, p. 3 (n° spécial sur Lacroix-Saint-Ouen), ISSN 0753-0633
  25. AHC, p. 11.
  26. « Philippe Monart: «Joujoulac fabriquait les jouets du siècle » : Depuis Lacroix-Saint-Ouen (Oise), l’entreprise Joujoulac a ravi les enfants avec ses camions, voitures, bateaux en bois. Une exposition lui est consacrée à Compiègne. Le petit-fils du fondateur raconte », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Par Le 5 octobre 2009 à 07h00, « Le dernier Mammouth ferme, un Auchan high-tech arrive », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  28. Thomas R. Carter 1805-1879 ; ne pas confondre avec un autre Thomas Carter dit "Genius", qui pourrait être son oncle.
  29. AHC, Annales..., p. 21 à 35.
  30. « Desessart (DVD) veut garder son poste à Lacroix-Saint-Ouen », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Personnellement, je suis un élu de droite, mais je ne suis plus membre de l'UMP depuis trois ans », annonce l'ancien arbitre fédéral de football ».
  31. Ministère de l'Intérieur - Lacroix-Saint-Ouen
  32. Marielle Martinez, « Un ex-frontiste sur la liste du maire LR à Lacroix-Saint-Ouen : Dernier de la liste de Jean Desessart (LR), Gérard Dupuis a été un adhérent du FN, puis de Debout la France », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Lacroix-Saint-Ouen », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Résultats des élections européennes 2014 », sur interieur.gouv.fr.
  35. « Résultats des élections régionales 2015 », sur interieur.gouv.fr.
  36. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr.
  37. « Résultats des élections européennes 2019 », sur interieur.gouv.fr.
  38. « Résultats des élections régionales 2021 », sur interieur.gouv.fr.
  39. « Lacroix-Saint-Ouen : résultats des élections », sur leparisien.fr.
  40. « Les maires de Lacroix-Saint-Ouen », sur francegenweb.org (consulté le ).
  41. AHC, p. 19, note 15
  42. « Une école de Lacroix-Saint-Ouen rend hommage à son ancien maire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Le groupe scolaire des Bruyères de Lacroix-Saint-Ouen porte désormais le nom de Jacques Bontemps. Premier adjoint au maire de 1971 à 1984 et maire de 1984 à 1995, ce dernier a souhaité, en son temps, la création de nouveaux équipements tels que la station d’épuration, la bibliothèque, le collège, le lycée ainsi que l’extension des écoles ».
  43. C. D., « Guy Schott se retire à Lacroix-Saint-Ouen », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après avoir consacré trente ans au service de la commune, je ressens, aujourd'hui, le besoin de me reposer et de profiter de ma retraite en famille », tient-il à expliquer » .
  44. « Le nom de la salle est dédié à Guy Schott, décédé en 2012, à l’âge de 80 ans. Il fut conseiller municipal, adjoint au maire, puis maire de 1995 à 2001. »[1]
  45. V.G., « Des économies grâce au nouveau minibus », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  46. Vincent Desmaretz, « Jean Desessart n’a plus le même maillot mais toujours la même passion : Avant de se lancer pleinement dans la politique, le maire de La Croix-Saint-Ouen et conseiller départemental de l’Oise chargé du sport a été un arbitre de football reconnu, jusqu’au niveau international en tant qu’assistant. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Lacroix-Saint-Ouen », Cartes de France (consulté le ).
  48. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  49. « La Croix Saint Ouen, ville jumelée avec Losheim am See », sur ville-lacroixsaintouen.fr (consulté le ).
  50. Camille Martin, « À Lacroix-Saint-Ouen, un nouveau bâtiment pour le périscolaire et l’accueil de loisirs : Il viendra libérer de l’espace dans l’école Jacques-Bontemps qui s’occupe actuellement du périscolaire et de l’accueil de loisirs. Les travaux sont prévus pour la fin d’année 2020, début 2021 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. « Des œuvres d’art jugées par des lycéens de Lacroix-Saint-Ouen : Une seconde de Charles-de-Gaulle participe à l’opération « Les lycéens à la découverte du plus grand musée de France ». Ils vont devoir sélectionner une œuvre d’art locale qui bénéficiera d’une aide de 10 000 euros pour sa restauration L’opération est menée par La Sauvegarde de l’art français », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Fanny Dollé, « Le restaurant d’application du lycée de Lacroix-Saint-Ouen soulage la cantine scolaire : Le restaurant d’application du lycée de Lacroix-Saint-Ouen est fermé au public mais reste ouvert aux élèves. L’objectif est de soulager la cantine scolaire et de maintenir l’activité pédagogique de la section hôtelière », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Bernard Debargue, « L’école de commerce de Compiègne inaugure ses nouveaux locaux à Lacroix-Saint-Ouen : L’École supérieure de commerce de Compiègne a déménagé dans des locaux spacieux et fonctionnels. La visite inaugurale a permis de présenter outils et méthodes pédagogiques », Le Courrier picard,‎ 25/96/2022 (lire en ligne, consulté le ).
  54. « L’espace culturel de Lacroix-Saint-Ouen est à nouveau ouvert : Une nouvelle responsable, Marlène Lespes, vient de prendre les rênes de l’espace Marcel-Hervé, après deux mois de fermeture », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. Bernard Debargue, « La commune de Lacroix-Saint-Ouen se dote à nouveau d’une police municipale : Depuis que le policier municipal est parti en retraite, en 2021, la commune ne disposait plus que de deux Assistants de surveillance de la voie publique », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. Fanny Dolle, « Dix-huit nouvelles caméras à Lacroix-Saint-Ouen », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  60. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020- Commune de Lacroix-Saint-Ouen (60338) », (consulté le ).
  61. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  62. Marielle Martinez, « Le rebond du basket grâce à une nouvelle salle à Lacroix-Saint-Ouen : La construction d’un équipement dédié au basket dans le jeune quartier des Jardins a entraîné une explosion des effectifs du club de Lacroix-Saint-Ouen. Retour sur une cérémonie d’inauguration », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. Bernard Debargue, « À Lacroix-Saint-Ouen, le parc tertiaire et technologique dopé à la construction bois : Un ensemble de huit bâtiments 100 % bois sort de terre, à côté de l’hôtel Mercure. Un programme réservé à 80 % déjà par des entreprises », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. Dominique Vermand, « La Croix-Saint-Ouen, église Notre-Dame et Saint-Ouen : Diocèse : Soissons », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  65. Le véritable séjour de Coco Chanel à Royallieu.